CALENDRIERSpour la nouvelle annĂ©e sur "Le tour de mes idĂ©es" et "Le tour de mes couleurs " Ces calendriers sont prĂ©sentĂ©s Marie. hiver. Calendrier Diy. Winter Theme. Xmas. Christmas. Art Lessons. Diy Crafts. Pour offrir aux parents, pour vendre au marchĂ© de NoĂ«l ou Ă la fĂȘte de NoĂ«l de l'Ă©cole .. Voici quelques idĂ©es pour fabriquer de gyzmo 3381. Arts visuels. Craft
Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaLâordre de mission Ă©tait arrivĂ© alors mĂȘme que Karola venait Ă peine de boucler tout son travail de la journĂ©e. Tandis quâelle songeait dĂ©jĂ Ă la soirĂ©e tranquille quâelle allait passer aprĂšs avoir pris une demi-heure pour Ă©tablir son planning du lendemain voilĂ quâĂ la lecture du mail, elle devait dĂ©jĂ tout reconsidĂ©rer. En effet, on venait de lâaffecter Ă une patrouille de sĂ©curitĂ© qui devrait effectuait une ronde dans un petit village alliĂ©. Les atlantes ne sâĂ©taient pas auto proclamĂ©s justiciers de lâespace Ă ainsi veiller sur les populations de PĂ©gase, mais ce village ayant Ă©tĂ© souvent la cible des Wraiths et parce quâil Ă©tait plutĂŽt peu avancĂ© technologiquement, la direction de la citĂ© avait promis au chef du village de les aider Ă renforcer la sĂ©curitĂ©. En sa qualitĂ© de major, Karola commanderait la petite Ă©quipe sĂ©lectionnĂ©e pour sâassurer que tout allait bien et pour Ă©galement tĂ©moigner du renouvellement de la protection apportĂ©e par Atlantis. Comme dâhabitude, lâĂ©quipe avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© constituĂ©e en amont par les bons soins du sergent Eversman. Avec toutes ses obligations, Karola Ă©tait bien contente de ne pas avoir celle de former les Ă©quipes sur le dos et puis il fallait bien lâavouer, le si rĂ©calcitrant sergent sây prenait plutĂŽt bien. Ils seraient quatre, le trĂšs fidĂšle Caporal McArty, le sĂ©rieux sergent Lawson et un petit nouveau, le sergent McPherson. Si Karola connaissait bien les deux premiers pour avoir eu lâoccasion de les avoir sous ses ordres, ce nâĂ©tait pas le cas du troisiĂšme puisquâil venait tout juste de dĂ©barquer sur la citĂ©. Karola avait pris soin de lire son dossier auparavant bien Ă©videmment, mais cela ne remplaçait en rien une rencontre en face Ă face et qui plus est sur le terrain. Ce genre de mission Ă©tait lâidĂ©al lorsque lâon venait dâarriver sur la citĂ©. Cela permettait de dĂ©marrer en douceur et de mieux apprĂ©hender ce nouvel environnement de vie. Certains avaient connu pire...En tant que cheffe dâĂ©quipe, Karola se devait dâenvoyer Ă ses hommes un mail afin de leur donner une heure de rĂ©union. Elle indiqua quâils devraient tous se prĂ©senter Ă 9h en salle dâembarquement aprĂšs ĂȘtre obligatoirement passĂ©s Ă lâarmurerie afin de sâĂ©quiper. Histoire de bien faire, elle leur envoya une liste du matĂ©riel quâils devraient prendre. Il ne partait pas en guerre, ils nâavaient donc pas besoin de sâĂ©quiper lourdement, juste le minimum nĂ©cessaire pour assurer la sĂ©curitĂ©, rassurer la population et Ă©ventuellement arrĂȘter quelques voleurs. Le dĂ©part aurait lieu quelques minutes aprĂšs leur rassemblement et ils passeraient la journĂ©e sur place, comme de coutume. RĂ©daction en LightPink Il sâagissait de lâune de ses premiĂšres journĂ©es Ă son nouveau poste. Mike avait rejoint le personnel dĂ©diĂ© Ă la sĂ©curitĂ© le temps de prendre ses marques et faisait partie des rĂ©servistes. En cas dâimprĂ©vu, il serait de la partie. Câavait Ă©tĂ© le deal pour commencer doucement et Ă©viter de se brĂ»ler les ailes trop rapidement. CâĂ©tait une maniĂšre de faire inĂ©dite depuis longtemps pour lui. Etre considĂ©rĂ© comme une bleusaille Ă chouchouter, ça faisait un sacrĂ© bail que ça nâĂ©tait pas arrivĂ©. Les bruits de couloirs avaient quand mĂȘme tĂŽt fait de parvenir Ă ses oreilles et le caractĂšre sournois dâEversman lui faisait craindre le pire. La journĂ©e du lendemain sâannonçait dâailleurs bien monotone avec un programme aussi ennuyeux que la veille ou le jour dâavant. Aussi, le mail de convocation Ă une mission pour remplacer le programme prĂ©vu Ă©tait le bienvenu. Il sâagissait dâune ronde Ă effectuer Ă lâextĂ©rieur, sous le commandement du Major Frei. Le militaire ne connaissait pas la jeune femme, pas mĂȘme de visu. Tout juste lui savait-il une certaine rigueur et un caractĂšre froid qui faisaient tous deux sa renommĂ©e. Elle nâavait pas bien lâair diffĂ©rente de lui et le tableau qui lui Ă©tait dĂ©peint paraissait bien moins sombre que les propos le laissaient entendre. Elle reprĂ©sentait lâautoritĂ©, et il fallait bien un peu de poigne pour diriger tout ce beau monde. Surtout sâil Ă©tait composĂ© en majoritĂ© dâhommes. Et câĂ©tait bien connu, lâarmĂ©e nâĂ©tait pas le milieu qui considĂ©rait le mieux les femmes, mĂȘme si les mentalitĂ©s changeaient peu Ă peu. Mike nâĂ©tait pas plus embĂȘtĂ© que ça Ă lâidĂ©e de participer Ă une mission sous ses ordres. Dâautant quâil profiterait de lâair frais hors des murs de la nuit passĂ©e, le Sergent se prĂ©senta en salle dâembarquement lĂ©gĂšrement en avance et affublĂ© de tout lâattirail recommandĂ© par son supĂ©rieur. En rĂ©alitĂ©, Ă part le gilet tactique, une arme de poing, un fusil-mitrailleur P90 et quelques bricoles, ils sâen allaient Ă poil par rapport Ă ses missions prĂ©cĂ©dentes. Mike partait habituellement plusieurs jours et devait se trimballer un imposant sac pour survivre au-dehors. LĂ , il sâagissait dâune balade champĂȘtre du petit matin. Avec de nouveaux camarades pour sâamuser. Enfin, sâamuser. Rien nâĂ©tait moins Sergent McPherson au rapport, Major, salua-t-il la jeune femme dĂšs son arrivĂ©e dans la zone dâ hocha religieusement la tĂȘte lorsquâelle donna les quelques dĂ©tails de la mission et leur demanda sâils Ă©taient tous prĂȘts. Quelques instants plus tard, la Porte Ă©tait derriĂšre eux. MalgrĂ© le caractĂšre simple et habituel de la mission Ă en croire les directives, le soldat rĂ©apparut de lâautre cĂŽtĂ© en Ă©tant aux aguets, les yeux scrutant lâhorizon et les sens sur le qui-vive. Tout semblait calme, silencieux. Comme Ă la campagne quoi. Il y avait mĂȘme cette petite bruine qui nâattendait que dâĂȘtre chassĂ©e par les rayons du soleil. La porte se referma aprĂšs confirmation de leur bonne arrivĂ©e Ă tous et la mission pouvait dĂ©buter. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaLes trois militaires qui lâaccompagneraient se trouvaient dĂ©jĂ en salle dâembarquement lorsquâelle descendit les marches de lâescalier menant Ă la salle de contrĂŽle. Elle sây Ă©tait rendu afin de faire un dernier point avec les techniciens. Les derniĂšres vĂ©rifications faites, les derniĂšres recommandations prises auprĂšs du nouveau dirigeant de la citĂ©, la jeune femme sâĂ©tait vue donner le feu vert pour traverser le vortex. Elle salua rapidement Lawson et McArty et sâattarda un peu plus sur le sergent McPherson quâelle voyait en chair et en os pour la premiĂšre fois. Elle lui rendit son salut militaire avec la mĂȘme rigueur que celle quâil avait employĂ©e et lui autorisa le repos. Il avait lâair un peu moins dĂ©tendu que les deux autres soldats mais ça nâavait rien de surprenant puisquâil venait dâintĂ©grer le service actif de la citĂ© et quâil sâagissait en outre de sa premiĂšre mission off world qui plus est sous son commandement. Elle ne prit pas la peine de lui prĂ©senter leurs deux autres camarades, arrivĂ©e la derniĂšre elle devina quâils avaient dĂ©jĂ dĂ» faire connaissance pendant son absence si ça nâavait pas dĂ©jĂ Ă©tĂ© fait auparavant. DĂ©tournant son attention du petit nouveau, elle donna au technicien en charge du DHD le signal lui indiquant quâil pouvait dĂ©marrer la sĂ©quence. Pendant que lâadresse Ă©tait composĂ©e et le vortex stabilisĂ©, Karola engloba du regard ses trois hommes pour leur faire une derniĂšre piqĂ»re de rappel au sujet de leur objectif. Aujourdâhui câest jour de fĂȘte chez les CimmĂ©riens. Je vous recommande donc dâĂȘtre trĂšs attentifs et de ne pas vous laisser distraire par la population. Sergent Lawson, je me fie Ă vos compĂ©tences en tant quâexpert de la sĂ©curitĂ© pour repĂ©rer le moindre signe suspect. »Le sergent hocha la tĂȘte Ă lâaffirmative et ils furent soudain submergĂ©s par un dĂ©ferlement de lumiĂšre et de bruit significatifs de lâouverture du vortex. La liaison avec la planĂšte CimmĂ©ria avait Ă©tĂ© Ă©tablie, il ne leur restait plus quâĂ traverser la porte. Sans plus attendre, Karola donna lâordre et tous les quatre partir vers lâinfini et lâau-delĂ . AprĂšs la confirmation de leur bonne arrivĂ©e sur la planĂšte, le vortex se ferma laissant les quatre militaires seuls pour cette journĂ©e qui sâannonçait longue. Cependant, le temps avait lâair plutĂŽt clĂ©ment et bientĂŽt Karola devrait certainement sortir ses lunettes de soleil pour se protĂ©ger du soleil qui commençait Ă pointer son nez. Le village est Ă une quinzaine de minutes de marche, au bout de ce chemin. »Elle dĂ©signa un large sillon tracĂ© dans le sol qui filait droit en direction du nord et Ă©tait bordĂ© par dâimposants arbres de part et dâautre du chemin abritant ainsi les Ă©ventuels voyageurs. Sans tarder les quatre militaires se mirent en marche tranquillement Ă lâabri des conifĂšres. Karola connaissait avait dĂ©jĂ eu lâoccasion de venir, elle connaissait donc le chemin et menait la dĂ©lĂ©gation, son arme portĂ©e contre sa poitrine. Et comme elle apprĂ©ciait en savoir davantage sur ses hommes, en plus de ce quâelle avait pu lire dans leur dossier, elle sâadressa au sergent McPherson. Quelles sont les nouvelles du DĂ©dale, sergent ? Le colonel Caldwell nâest pas homme Ă lĂącher si facilement ses recrues, jâimagine que cela nâa pas dĂ» ĂȘtre facile pour vous dâabandonner votre poste. »RĂ©daction en LightPink Les contrĂŽles de communication effectuĂ©s et le vortex refermĂ©, le Major indiqua au groupe la direction Ă emprunter et se mit en marche aussitĂŽt. Le chemin Ă©tait bien visible et la disposition des arbres qui lâencadraient indiquait que le passage Ă©tait frĂ©quent. Les indigĂšnes connaissaient la Porte et devaient ĂȘtre habituĂ©s Ă recevoir la visite dâexplorateurs dâautres planĂštes. Dâailleurs, ils nâavaient probablement jamais dĂ» ĂȘtre confrontĂ©s Ă des Ă©trangers agressifs car leur Porte nâĂ©tait gardĂ©e par aucun comitĂ© dâ jeune femme qui dirigeait lâĂ©quipe sâadressa rapidement au Sergent, maniĂšre de briser la glace et dâen dĂ©couvrir un peu plus Ă propos du nouveau membre dâAtlantis. Mike accĂ©lĂ©ra le pas pour se porter Ă sa hauteur et Ă©viter de reluquer son dos alors quâil sâadressait Ă elle. LâĂ©quipe ne progressait pas en file indienne -fort heureusement sinon cela aurait fait dâeux une cible facile- mais lâamĂ©ricain fermait presque la marche, quelques pas en retraits, alors que leurs deux autres Ă©quipiers les encadraient de part et dâautre. La cheffe de lâexpĂ©dition ne semblait sâinquiĂ©ter dâaucun danger pour avancer en conversant. Mais tout comme ses hommes, elle restait probablement en Le DĂ©dale ? rĂ©agit le soldat. Rien de neuf. Son Ă©quipage a lâimpression dâavoir toujours Ă©voluĂ© au sein de sa carlingue. Certains lâappellent mĂȘme le vieux rafiot » mais jâavoue ne pas savoir sâils parlent du vaisseau ouâŠLĂ , Mike sâinterrompit car il faisait rĂ©fĂ©rence au petit surnom donnĂ© affectueusement au Colonel Caldwell par son Ă©quipage Ă celui qui les commandait avec une remarquable efficacitĂ©. Cependant, ce petit sobriquet frĂŽlait lâinsubordination et, ne sachant pas Ă qui il avait affaire, le Sergent prĂ©fĂ©ra sâabstenir dâen rajouter Enfin ! Le Colonel, vous connaissez son cĂŽtĂ© protecteur et paternaliste. Avec ce quâil sâest passĂ© au dĂ©but de lâannĂ©e, il nâa pas vu dâinconvĂ©nient Ă ce quâun homme de confiance rejoigne les effectifs de la CitĂ©. Mieux vaut un gars quâon connait quâun inconnu. MĂȘme si le protocole de recrutement sâest probablement durci Ă la suite de cette savaient ce Ă quoi il faisait rĂ©fĂ©rence. Lawson et McArty Ă©taient dĂ©jĂ sur Atlantis quand cela sâĂ©tait produit. Il sâagissait des heures les plus sombres de la CitĂ© et savoir ce quâil sâĂ©tait passĂ© pouvait mettre le cĆur au bord des lĂšvres. Un instant, Mike se demanda si le Major Frei avait Ă©tĂ© parmi les victimes. En tous les cas, elle nâen laissait rien hocha la tĂȘte en rĂ©primant un petit sourire avant dâ Câest le cas en effet. Le Colonel Caldwell a laissĂ© quelques-uns de ses poussins » rejoindre le service actif sur la CitĂ© et jusquâĂ prĂ©sent, ils se sont toujours rĂ©vĂ©lĂ©s ĂȘtre de trĂšs bons Ă©lĂ©ments mĂȘme si pour certains lâacclimatation a parfois Ă©tĂ© certaine affection lui sembla percer des propos de Karola lorsquâelle mentionna le leader de lâUSS Daedalus. Probablement nâaurait-elle mĂȘme pas relevĂ© lâinformation du petit surnom de Caldwell sâil avait Ă©tĂ© au bout de sa phrase. MalgrĂ© son air rigide, elle ne semblait pas dĂ©nuĂ© dâhumour comme la rumeur le laissait entendre. La discussion continua sur les recrues arrivĂ©es Ă Atlantis, leur qualitĂ© reconnue -que Mike ne releva mĂȘme pas- et leur difficultĂ© Ă sâadapter Ă la CitĂ©. Curieux, quand on Ă©voluait dans un environnement aussi particulier que le Ha oui ? sâĂ©tonna-t-il. Pourtant, ce sont dâautres couloirs. La dĂ©co change un peu mais câest Ă peu prĂšs Câest rare mais ça arrive. Sur le DĂ©dale vous ĂȘtes confinĂ©s, plus proches les uns des autres. Vous ĂȘtes comme une famille dâaprĂšs vos dires et ce que jâai pu observer. Ca nâest jamais facile de quitter le nid » et de dĂ©barquer dans cet autre dĂ©dale quâest nâavait pas tort Ă ce propos. Tout le monde connaissait tout le monde et dâĂ©troites relations sâĂ©taient tissĂ©es entre les diffĂ©rents membres de lâĂ©quipage. Mais la proximitĂ© des gens nâĂ©tait pas relationnelle, elle Ă©tait aussi physique. Et lâintimitĂ© Ă©tait toute relative sur un tel vaisseau. CâĂ©tait parfois plus simple mais souvent, câĂ©tait plus compliquĂ©. McPherson nâen avait jamais Ă©tĂ© vraiment gĂȘnĂ©, lui qui avait partagĂ© la plupart de sa vie avec cinq ou six gars Ă roupiller dans le mĂȘme baraquement, Ă rester Ă©veillĂ© pour survivre. Etre soudĂ© avec les membres de son Ă©quipe, il connaissait. Par cĆur. Alors appeler la famille et devoir consoler la petite sĆur dâun chagrin devant les autres, il savait faire. Lâabsence de rĂ©elle intimitĂ© ne lâavait donc pas gĂȘnĂ© sur le DĂ©dale. A cĂŽtĂ©, Atlantis ressemblait Ă un camp de vacances. - Je vois, feignit-il, ça ne mâa pas choquĂ©. Ce nâest pas comme si lâenvironnement changeait du tout au tout quand on passe la porte ou que le DĂ©dale nous tĂ©lĂ©porte sur une planĂšteâŠMais il fallait reconnaĂźtre que tous ne participaient pas aux expĂ©ditions. Peut-ĂȘtre sâagissait-il dâeux dont faisait rĂ©fĂ©rence la jeune femme. Il se rendit compte que lâabsence de comprĂ©hension quâil laissait paraĂźtre pouvait ĂȘtre prise pour de lâintolĂ©rance ou de lâĂ©litisme. Ca nâĂ©tait pas le quâil se reprenne, Karola sâempressa de lui Votre adaptabilitĂ© force le respect sergent, aucun doute que vous serez un trĂšs bon atout pour Atlantis. De quoi rendre fier le Colonel ne put dĂ©celer de sarcasme dans sa voix mais les propos de son supĂ©rieur pouvaient aussi bien ĂȘtre ironiques. A raison probablement, vue la petite boulette quâil pensait avoir Merci Major, rĂ©pondit-il en serrant les petit groupe arriva finalement en vue du village des CimmĂ©riens. Des instruments Ă vent, Ă cordes et Ă percussions Ă©taient audibles lorsquâils en approchĂšrent, signe que la fĂȘte mentionnĂ©e plus tĂŽt par Karola battait dĂ©jĂ son plein. Les maisons Ă©taient simples, chacune agrĂ©mentĂ©es dâune cheminĂ©e de pierre et les toitures Ă©taient faites de pailles. LâĂ©quipe pĂ©nĂ©tra Ă lâintĂ©rieur en empruntant lâune des routes qui menaient Ă la place centrale. Des Ă©tales la bordaient et les indigĂšnes proposaient des vĂȘtements bariolĂ©s, des mets locaux et tout un tas de babioles qui devaient avoir une signification pour eux. Lâaccueil fut chaleureux et Mike ne compta plus le nombre de personnes qui les interpellaient pour leur souhaiter la bienvenue ou tenter de leur refourguer lâune des crĂ©ations locales. LâatmosphĂšre restait dĂ©tendue et Mike laissa son regard couler vers ses Ă©quipiers. Ils restaient aux aguets mais semblaient apprĂ©cier la scĂšne sous leurs yeux. Le Major Frei souriait mĂȘme. CâĂ©tait dire⊠Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaKarola nâĂ©tait pas une personne trĂšs loquace, ce nâĂ©tait un secret pour personne. Cependant, elle faisait parfois quelques exceptions, câĂ©tait notamment le cas avec les militaires, lorsquâelle devait en intĂ©grer de nouveaux ou bien lorsquâelle sâentretenait avec ses collĂšgues officiers supĂ©rieurs. Le petit interrogatoire auquel elle le soumit nâavait pas pour but de faire de la causette afin de combler les blancs pendant leur progression vers le village. Elle avait horreur de ça, parler pour ne rien dire. CâĂ©tait plus un souci de connaĂźtre son Ă©tat dâesprit, dâen apprendre plus sur lâun des petits protĂ©gĂ©s de Caldwell. Elle savait de source sĂ»re quâils Ă©taient triĂ©s et choisis sur le volet pour leurs compĂ©tences. Aussi, elle Ă©tait plutĂŽt curieuse de voir comment Mike mettrait les siennes en application sur le terrain. DâaprĂšs les rĂ©ponses du sergent et ce quâelle avait plus comprendre, ce dernier nâavait eu aucun mal Ă faire la transition entre le DĂ©dale et Atlantis. CâĂ©tait une bonne nouvelle, la citĂ© avait besoin de soldats efficaces et opĂ©rationnels. Et Ă©tant donnĂ© sa provenance, on ne pouvait guĂšre douter de sa fiabilitĂ©. Aucun doute que le colonel sâen Ă©tĂ© assurĂ© avant de lui donner accĂšs Ă son prĂ©cieux vaisseau. Pendant que les quatre militaires circulaient le long du chemin boisĂ©, Karola lançait de temps Ă autre des regards entre les arbres mais aussi en hauteur. JusquâĂ prĂ©sent, il nây avait jamais rien eu Ă signaler mais par acquis de conscience, elle prĂ©fĂ©rait rester prudente. Le trajet Ă©tait plutĂŽt agrĂ©able, calme mais il ne fallait surtout pas se laisser endormir par cette quiĂ©tude. CâĂ©tait toujours quand on sây attendait le moins que les choses pouvaient se rĂ©vĂ©ler trompeuses. Si jusquâici la tĂąche sâĂ©tait rĂ©vĂ©lĂ©e plutĂŽt facile, arrivĂ©s au village les choses commencĂšrent Ă se compliquer. Il sâagissait dâun petit hameau, les habitants vivaient dâagriculture et de cueillette exclusivement. Et si la population nâĂ©tait guĂšre importante, le village Ă©tait toutefois plus peuplĂ© que dâhabitude en ce jour de fĂȘte oĂč des populations venues de villages voisins y Ă©taient invitĂ©es. Tout cela ressemblait fort Ă une fĂȘte mĂ©diĂ©val terrienne et y participer donnait lâimpression dâun retour dans le temps. Lorsquâils pĂ©nĂ©trĂšrent dans le village, certaines personnes reconnurent les uniformes atlantes et inclinĂšrent la tĂȘte en leur direction en signe de respect et de bienvenue. Mais pour dâautres qui nâavaient pas lâhabitude et ne les avaient jamais vu, ils se contentĂšrent de sâĂ©carter rapidement de leur chemin afin de laisser passer ces quatre Ă©trangers munis de matĂ©riel qui leur Ă©tait inconnu. Ils atteignirent sans mal le centre du village, la place centrale oĂč la vie grouillait. Ils Ă©taient entourĂ©s de visiteurs qui circulaient lentement entre les diffĂ©rentes Ă©tales ou bien sâarrĂȘtaient pour Ă©couter les intervenants du spectacle qui chantaient/dansaient/jouaient pour la foule. Karola du faire signe Ă ses hommes pour quâils se rapprochent dâelle et quâelle puisse leur donner des indications. Lawson, McArty vous allez circuler dans les rues pĂ©riphĂ©riques du centre. McPherson vous restez avec moi. Evitez dâutiliser vos armes, prĂ©fĂ©rez la nĂ©gociation si câest nĂ©cessaire. On garde le contact par radio toutes les 30 minutes. »Les deux soldats qui allaient faire Ă©quipe rĂ©pondirent Ă lâaffirmative et sans perdre de temps se sĂ©parĂšrent de Karola et Mike pour remplir leur mission. Le major fit signe Ă son subordonnĂ© de la suivre et le mena dâun pas assurĂ© vers une bĂątisse situĂ©e sur la place. PlutĂŽt imposante par rapport aux autres, elle Ă©tait dĂ©corĂ©e avec goĂ»t. Avant tout, il faut que lâon aille se prĂ©senter au chef de la ville, quâil sache que nous sommes lĂ . » crut bon dâexpliquer Karola Ă Mike pour quâil sache ce qui les attendait. Une fois devant, elle poussa la porte sans hĂ©siter afin quâils entrent dans ce qui ressemblait fortement Ă un hĂŽtel de ville terrien. LĂ aussi, il fallait faire attention pour ne pas rentrer dans quelquâun. Lâanimation avait Ă©galement lieu Ă lâintĂ©rieur. Karola sâarrĂȘta sur le pas de la porte, pris soin de faire en sorte que son arme et scruta son environnement, cherchant du regard une personne en particulier. Lorsque ses yeux se posĂšrent sur le chef du village, la jeune femme se faufila dans la foule pour lâatteindre. Les deux atlantes patientĂšrent le temps quâil achĂšve sa discussion avec un groupe de jeunes hommes et quand il remarqua leur prĂ©sence, son visage sâĂ©claira et un large sourire se dessina sur ses lĂšvres. Major Frei ! Quelle joie de vous revoir » sâexclama-t-il en se dirigeant vers elle la main tendue. Karola lui serra la main et le salua, dâune maniĂšre un peu moins expansive avant de se tourner vers Mike. Bonjour chef Tyan, je vous prĂ©sente le sergent Mike McPherson qui fera Ă©quipe avec moi aujourdâhui pour surveiller votre village. » Toujours avec le mĂȘme entrain, le chef tendit la main vers le sergent. Câest toujours un honneur de rencontrer des atlantes ! Surtout nâhĂ©sitez pas et faites comme chez vous ! » Puis, il siffla bruyamment en direction dâun petit garçon. Apporte moi le cadeau des atlantes mon garçon ! » Le gamin sâexĂ©cuta et disparu lâespace de quelques secondes avant de revenir les bras chargĂ©s dâun cube quâil tendit Ă Karola, sous le regard fier du chef du village. La jeune femme sâen saisit alors et fut surprise par le lĂ©ger coup de jus dont elle fut victime lorsque sa peau entra en contact avec l'objet mĂ©tallique. Une faible lumiĂšre s'en dĂ©gagea avant que finalement elle ne s'Ă©teigne dĂ©finitivement, lui laissant une impression assez dĂ©sagrĂ©able. Elle jeta un regard interrogateur Ă son hĂŽte qui Ă©tait visiblement aussi surpris. Il sâagit d'un objet que nous gardons prĂ©cieusement depuis de nombreuses annĂ©es, une piĂšce magnifique trouvĂ©e par l'un de mes prĂ©dĂ©cesseurs mais c'est bien la premiĂšre fois que je le vois s'illuminer. Cela veut certainement dire que vous ĂȘtes dignes de le recevoir mes chers amis. Acceptez ce prĂ©sent en gage de l'amitiĂ© qui lie nos deux peuples. » Karola lui offrit un faible sourire, forcĂ©, ne sachant visiblement pas quoi dire. Elle ignorait ce qu'elle avait en mains et le chef du village n'avait pas non plus l'air d'en savoir plus. Le fait qu'il ne l'ait jamais vu s'allumer lui donna une idĂ©e sur les raisons qui avaient provoquĂ© cette rĂ©action mais elle se garda bien d'en faire mention Ă voix haute pour l'instant. Ce qui la prĂ©occupait surtout c'Ă©tait quâelle avait complĂštement oubliĂ© de ramener un cadeau Ă offrir Ă leurs alliĂ©s comme il Ă©tait coutume de le faire. Mais on ne pouvait pas dire que la diplomatie Ă©tait son fort. Elle lança un regard Ă Mike, gĂȘnĂ©e, avant de reporter son attention sur Tyan, qui semblait attendre quelque chose de sa part. Merci⊠câest une trĂšs gentille attention, je suis sĂ»re que le Docteur Woolsey sera honorĂ© par ce prĂ©sent... » dĂ©clara-t-elle pour gagner du temps alors quâelle se creusait la tĂȘte pour trouver un moyen dâĂ©viter lâincident diplomatique. RĂ©daction en LightPink LâĂ©quipe traversa le village jusquâĂ gagner la place centrale oĂč le Major Frei en profitant pour donner ses indications. A Lawson et McArty de patrouiller, Ă lui dâaccompagner la jeune femme. LâAmĂ©ricain haussa un sourcil circonspect lorquâelle conseilla de privilĂ©gier la nĂ©gociation Ă la dĂ©monstration de force. Ils Ă©taient pourtant en zone alliĂ©e, quâest-ce que cela pouvait signifier ? se questionna-t-il. Puis lui revinrent les directives de mission. LâĂ©quipe Ă©tait sur place pour assurer la sĂ©curitĂ© lors des cĂ©lĂ©brations CimmĂ©riennes, lâambiance festive lâayant dĂ©tournĂ© briĂšvement de son attention. On Ă©tait loin du soldat exemplaire quâil sâĂ©tait presque enorgueilli dâĂȘtre un peu plus dut croire que câĂ©tait Ă ce sujet car Karola se justifia auprĂšs de son subalterne, mais pas vraiment au sujet de son inquiĂ©tude. Il devait lâaccompagner prĂ©senter ses respects avant quâeux-mĂȘmes nâarpentent les rues du village. Sans broncher, il la suivit, cette fois-ci en portant davantage attention aux villageois et Ă ses ordres de ils arrivĂšrent devant lâĂ©difice le plus imposant du village, non loin de la place principale. La disposition et la taille lui rappelaient celles dâune Ă©glise sur Terre pour sa part. A la diffĂ©rence que sur ce bĂątiment, il nâĂ©tait apposĂ© aucun signe de religion ou alors trop discret pour quâil ne l' Ă©tait aussi bruyant et animĂ© quâĂ lâextĂ©rieur. Les deux militaires firent une pause sur le pas de la porte, lâAllemande scrutant la foule Ă la recherche de quelquâun. Mike sâoccupa de noter les diffĂ©rentes sorties Ă leur disposition en cas dâincident, non sans remarquer quâil y aurait de sĂ©rieux dĂ©gĂąts physiques et matĂ©riels en cas dâincartade. Sans crier gare, Karola se faufila au milieu de la dense foule et la Sergent dut sâactiver pour ne pas la perdre dâune patienta un instant et hĂ©la un individu dont le visage sâillumina Ă la vue de la jeune femme. CâĂ©tait bien la premiĂšre fois que cela devait arriver Ă en croire les bruits de couloirs qui circulaient Ă ce sujet. CâĂ©tait pourtant bien peu lui rendre honneur car la froide militaire sâĂ©tait plutĂŽt montrĂ©e avenante jusquâ deux se saluĂšrent et Mike fut Chef Tyan, rĂ©pondit-il simplement en serrant la main qui lui Ă©tait tendue et en le remerciant de son accueil dâun signe de la gamin fut ordonnĂ© dâaller chercher un prĂ©sent et lâAmĂ©ricain le suivit des yeux, avant de laisser son regard se perdre dans la foule, passant dâun visage Ă un autre, sâattardant sur ceux qui Ă©taient singuliers ou suspects. Il nâĂ©coutait que dâune oreille distraire le petit speech quâavait rĂ©servĂ© le chef du village pour le Major lorsque le gamin rĂ©apparut avec le cadeau qui Ă©tait destinĂ© aux lui avait Ă©chappĂ© mais, visiblement, la maniĂšre dont avait rĂ©agi lâobjet quâelle tenait dans les mains nâĂ©tait pas attendue par le chef CimmĂ©rien. Mike lâobserva et fut déçu de ne voir quâun cube parfaitement inerte. Il Ă©tait ornĂ© de fines gravures qui semblaient alĂ©atoires pour lui mais il ne ressemblait quâĂ un vulgaire objet dĂ©coratif. Faisant une lĂ©gĂšre moue, il reporta son attention sur Karola qui semblait bien contrite et en peine. Apparemment, il nâavait pas Ă©tĂ© prĂ©vu de rapporter quelque chose aux CimmĂ©riens. GĂȘnĂ©e, elle balbutia un semblant de remerciement. Le Sergent vola Ă son secours en dĂ©tachant discrĂštement la montre qui ornait son Chef Tyan, jâai Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme le porteur du prĂ©sent des Atlantes. Permettez-moi de vous le il tendit sa montre, sans cĂ©rĂ©monie et justifia lâabsence de boĂźte pour le prĂ©senter comme il le Nous avons lâhabitude de le transmettre directement dâun grand chef Ă un autre. Câest pour ça que je me permets de vous la mettre moi-mĂȘme au poignet. Comme vous le constatez, le Major Frei est une des rares dâentre nous Ă en avoir une Ă©galement. Mike lia le geste Ă la parole et ajusta le bracelet au poignet de Tyan. La pirouette pour sâen sortir Ă©tait basse et il mentait sur toute la ligne. CâĂ©tait au moins pour la bonne cause. Mais comme il avait sauvĂ© les fesses de Karola en sortant rapidement un cadeau de son chapeau, il lui laissa le soin dâexpliquer ce quâils lui soldat souria Ă son interlocuteur et opina du chef, satisfait de lâallure que cela donnait au CimmĂ©rien. Il se dĂ©couvrait fin diplomate et nâĂ©tait pas peu fier de son subterfuge. Un signe de la tĂȘte vers son supĂ©rieur lâinvita Ă poursuivre pendant quâil reprenait place lĂ©gĂšrement en retrait des deux individus. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaKarola nâavait jamais Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e en diplomatie mĂȘme si elle faisait des efforts pour Ă©viter de donner une mauvaise image dâAtlantis lorsquâelle se trouvait ĂȘtre en reprĂ©sentation sur dâautres mondes. Bien souvent, elle nâavait pas besoin de nĂ©gocier ou bien de discuter avec des alliĂ©s et autres ennemis, il y avait souvent un Sheppard charismatique ou bien un membre du contingent administratif pour faire cela Ă sa place. Cependant, quand ce nâĂ©tait pas le cas, elle jugeait sâen sortir relativement bien. Sauf que dans ce cas prĂ©cis on pouvait dire quâelle avait commis une belle boulette. Oublier de rapporter un prĂ©sent alors mĂȘme quâon lui avait demandĂ© expressĂ©ment de faire en sorte de maintenir au beau fixe les relations entre atlantes et cimmĂ©riens aurait trĂšs bien pu relever de lâincident diplomatique. Heureusement, Mike vola Ă son secours en tendant au chef du village sa propre montre dont il fit un prĂ©sent inestimable. Karola sâĂ©carta pour le laisser accĂ©der au poignet du chef oĂč il attacha lâobjet. Elle le laissa faire sans mot dire apprĂ©ciant cette intervention salvatrice et saluant lâingĂ©nieuse idĂ©e. Elle opina du chef et montra Ă Tyan sa propre montre pour corroborer les mensonges du sergent. A en croire ses yeux grands ouverts et son air Ă©bahi devant lâobjet quâil inspectait sous toutes ses coutures, ce cadeau fit mouche. Ne laissant rien transparaĂźtre en public la jeune femme pris de nouveau la parole pour expliquer ce dont il sâagissait. Nous appelons cela une montre. Elle nous permet de mesurer le temps et donc de savoir Ă tout moment lâheure quâil est. Câest trĂšs utile pour organiser sa journĂ©e, dâautant plus lorsque comme vous lâon est une personne trĂšs occupĂ©e. »La jeune femme trouva bien difficile dâexpliquer la fonction de cet objet qui Ă©tait devenu si banal dans la vie des terriens. A ce propos, elle avait totalement adhĂ©rĂ© au mensonge de son subordonnĂ©, ça ne lui plaisait pas plus que ça dâavoir Ă mentir par omission, ce genre de chose elle le laissait bien volontiers aux vrais diplomates, mais quel autre choix avait-elle ? Son explication terminĂ©e, elle remarqua lâĂ©motion qui se trahissait dans les yeux de son vis-Ă -vis qui aurait bien serrĂ© ses mains dans les siennes si elles nâĂ©taient dĂ©jĂ pas occupĂ©es par le mystĂ©rieux cube. Merci mes amis. Je saurais me montrer digne de ce prĂ©sent. Mais assez parlĂ© ! Je vais vous laisser faire votre travail. NâhĂ©sitez pas Ă profiter des festivitĂ©s, vous ĂȘtes mes invitĂ©s. » Merci chef Tyan. Nous vous souhaitons quâelles soient une rĂ©ussite.»Karola Ă©changea avec lui un dernier salut respectueux et tourna les talons, enjoignant le sergent Ă la suivre pour de nouveau se faufiler Ă travers la foule et ressortir de ce lieu bondĂ©. Une fois Ă lâextĂ©rieur, la jeune femme poussa un discret soupir de soulagement dâĂȘtre enfin Ă lâair libre mais aussi dâĂȘtre parvenu au terme de cette discussion diplomatique sans heurt. Dâailleurs, elle devait une fiĂšre chandelle Ă son subordonnĂ©. Elle profita des quelques pas quâils faisaient pour sâexcentrer de la place principale pour contacter Lawson et McArty qui lâinformĂšrent que tout se passait bien de leur fois Ă lâĂ©cart, Karola sâarrĂȘta sans toutefois cesser dâembrasser son environnement du regard pour veiller Ă ce que tout se passe bien. Les festivitĂ©s battaient leur plein et le nombre de visiteurs semblait avoir augmentĂ© depuis leur arrivĂ©e, les gens circulaient lentement dans les allĂ©es créées par la disposition des diffĂ©rents stands. Elle en profita pour remercier Mike qui se tenait Ă ses cĂŽtĂ©s. Merci pour votre intervention sergent. » C'Ă©tait succint mais elle n'Ă©tait pas vraiment du genre Ă s'Ă©pancher sur les choses, encore moins lorsqu'il s'agissait de l'un de ses hommes. NĂ©anmoins, elle avait bien lâintention de le dĂ©dommager pour son don une fois de retour sur Atlantis. Elle finit par baisser les yeux sur lâobjet quâelle tenait toujours entre les mains et le fit tourner pour observer chacun des cĂŽtĂ©s du cube avant de dĂ©crĂ©ter Ă voix haute Jâignore ce que câest mais je suis sĂ»re que ce cadeau fera trĂšs plaisir Ă nos scientifiques. Tenez-le-moi deux minutes sâil vous plaĂźt » demanda-tâelle tout en le tendant au soldat afin quâelle puisse se saisir de son sac Ă dos afin de lây ranger soigneusement. Une fois ceci fait, ils allaient pouvoir rĂ©ellement se mettre au travail. Le plus pĂ©nible Ă©tant passĂ©, il ne leur restait plus quâĂ patrouiller et veiller Ă la sĂ©curitĂ© de la population. Alors quâils se dirigeaient Ă nouveau vers la place centrale afin de pouvoir circuler parmi les visiteurs, Karola crut bon de donner quelques informations Ă Mike. Plus par soucis de lui faire savoir ce qui lâattendait que pour faire la conversation. En gĂ©nĂ©ral ce genre de mission est plutĂŽt tranquille. Nous n'intervenons surtout quâen fin de journĂ©e pour des cas dâĂ©briĂ©tĂ© ou pour dĂ©barrasser certainesâŠfilles de joie de clients trop insistants. Le reste du temps notre prĂ©sence suffit Ă dissuader. »Des choses bien peu exaltantes en somme mais qui permettaient de plonger en douceur dans l'univers de en LightPink La pirouette diplomatique leur avait permis de retomber sur leurs pattes, quitte Ă mentir sur toute la ligne. Cela ne ressemblait probablement pas aux deux Atlantes, mais mieux valait un petit mensonge qu'un gros malentendu. Du moins, pour cette fois-ci. Et puis, l'expression Ă©bahie du chef du village devant cet objet tout simple avait chassĂ© le sentiment de culpabilitĂ©. Il lui aurait Ă©tĂ© offert le plus gros diamant que la Terre ait connu, Tyan n'aurait pas Ă©tĂ© plus heureux. Il Ă©tait comme un enfant un matin de NoĂ«l. Probablement n'avait-il pas bu que du lait de chĂšvre depuis le dĂ©but des festivitĂ©s et cela devait faciliter la fascination qu'il Ă©prouvait pour la montre qu'il venait de il les congĂ©dia pour les laisser effectuer leurs rondes et tous se saluĂšrent respectueusement. Mike suivit son supĂ©rieur comme son ombre pour traverser la foule et regagner l'extĂ©rieur oĂč la foule restait dense, mais plus Ă©parse qu'Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©difice. Elle avait malgrĂ© tout gagnĂ© en intensitĂ© et le brouhaha environnant Ă©tait montĂ© d'un cran. On eut dit une fĂȘte foraine et ne manquait en rĂ©alitĂ© que les attractions lumineuses et bruyantes pour parfaire le tableau. Ca et lĂ , on Ă©changeait, on vendait, on offrait, on plaisantait, on hĂ©lait, on buvait, on grignotait, on s'embrassait. L'ambiance Ă©tait chaleureuse et les gens semblaient unis, heureux de se retrouver pour ces festivitĂ©s. D'ailleurs, Mike se surprit Ă se demander ce qui Ă©tait fĂȘtĂ© en ce jour. S'agissait-il d'un jour particulier comme le jour de l'indĂ©pendance aux USA ou d'une victoire ? Ou bien fĂȘtait-il une divinitĂ© qui les protĂ©geait ?Les deux soldats parvinrent Ă se faufiler vers l'une des rues pour s'extirper de la place centrale oĂč se concentrait le gros des CimmĂ©riens. Karola remercia son subalterne pour avoir volĂ© Ă son secours et sauvĂ© les fesses. Elle le prĂ©senta toutefois la rĂ©serve qui convenait Ă son position et se voulut plus sobre, fidĂšle Ă son Vous me revaudrait ça, Major ! Fit-il en lui souriant et en haussant les Ă©paules comme si ce n'Ă©tait pas attention revint sur le prĂ©sent qui leur avait Ă©tĂ© offert et qui aurait pu causĂ© la dĂ©gradation de la relation entre ce peuple et l'expĂ©dition. Depuis qu'elle l'avait saisi, il Ă©tait restĂ© inanimĂ© et ne semblait valoir guĂšre plus qu'un vulgaire presse-papiers. Ils y avaient perdu au change, songea le Sergent. La jeune femme semblait moins pessimiste que son soldat et entrevoyait de belles heures d'Ă©tudes en perspective pour les scientifiques de la CitĂ©. L'optimisme se cachait-t-il derriĂšre ce masque de droiture et de froideur ?Elle lui refourgua l'objet dans les mains et Ă son contact, un curieux courant Ă©lectrique parcourut le corps de l'AmĂ©ricain. Le picotement passa dans tout son corps et fut vraiment dĂ©sagrĂ©able. Ce n'Ă©tait pas comme s'il avait mis ses doigts dans une prise Ă©lectrique mais l'impression d'avoir Ă©tĂ© sondĂ© de la tĂȘte au pied lui vint Ă l'esprit. Comme pour Karola, le Cube s'Ă©tait faiblement illuminĂ© avant de revenir un objet sans vie. Circonspect, il jeta un Ćil vers son supĂ©rieur qui n'avait pas eu le temps de voir ce qu'il s'Ă©tait passĂ©. Elle l'avait repris -sans qu'il ne s'allume cette fois-ci- et l'avait rangĂ© dans son fit une moue, la curiositĂ© piquĂ©e par l'activation par intermittence de l'appareil. Il avait Ă©mis une trĂšs lĂ©gĂšre vibration dans sa main et un dispositif mĂ©canique ou Ă©lectronique aurait trĂšs bien pu ĂȘtre abritĂ© en son sein. Mais ce n'Ă©tait pas Ă lui de se pencher sur la question et l'objet fut chassĂ© de son esprit aussitĂŽt qu'il disparut de sa Major reprit le chemin de la place centrale en prenant soin de le mettre en garde contre le caractĂšre somnolant de leur mission et certaines sollicitations dont il pourrait faire l'objet. Ca, l'attrait de l'uniforme, ce n'Ă©tait certainement pas les premiĂšres ni les derniĂšres Ă y ĂȘtre sensible, se garda-t-il de rĂ©torquer. En rĂ©alitĂ©, ils n'Ă©taient lĂ que par prĂ©vention et il leur suffisait d'arpenter les rues pour montrer leur prĂ©sence pour remplir leur part du boulot. DĂ©pĂȘcher un Major pour guider la petite troupe Ă©tait probablement une dĂ©cision surĂ©valuĂ©e compte tenu de la bonne humeur Ă laquelle ils avaient Ă faire opina du chef et laissa Ă son supĂ©rieur le soin de dĂ©finir le chemin pour quadriller le village, les deux soldats restant malgrĂ© tout aux aguets pour prĂ©venir le moindre incident. En effet, les CimmĂ©riens les sollicitaient pour leur offrir gĂąteaux, boissons et quelques babioles de confection artisanales. Comme le Major Frei l'avait prĂ©venu, certaines demoiselles vinrent se frotter un peu trop Ă son goĂ»t, mĂȘme s'il s'agissait de divines crĂ©atures. Il eut toutes les peines pour s'en dĂ©tacher malgrĂ© ses efforts et le regard rĂ©probateur de son supĂ©rieur. DĂ©solĂ©, il obtint son salut lorsque le Chef Tyan apparut Ă l'extrĂ©mitĂ© de la rue pour capter l'attention de tous les badauds. L'Allemande put alors tirer le soldat de ce mauvais pas, non sans observer la scĂšne du coin de l' Eh bien, vous ne plaisantiez pas. Elles avaient l'air bien voraces ! Plaisanta-t-il deux soldats continuĂšrent leur chemin dans un silence qui restait lĂ©gĂšrement pesant, mĂȘme s'il Ă©tait habituel qu'un haut gradĂ© ne fasse pas trop la discussion Ă un subordonnĂ©. L'ambiance a la fĂȘte aidait malgrĂ© tout Ă dĂ©lier les langues et Mike ouvrit la Vous savez ce qu'ils fĂȘtent au juste ? Et pourquoi ils ont besoin de nous pour assurer leur sĂ©curitĂ© ? Leur petite fĂȘte bat son plein et je ne vois pas comment ils auraient du mal Ă calmer les ardeurs de ceux qui abusent trop des bonnes choses⊠Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaComme il fallait sây attendre, la prĂ©sence des atlantes fut bien vite remarquĂ©e. VĂȘtus diffĂ©remment et surtout, certains marchands connaissant leur origine, ils attirĂ©s particuliĂšrement les convoitises. En tant que voyageurs venus de la citĂ© des Anciens ils bĂ©nĂ©ficiaient dâune certaine aura et on les voyait comme de potentiels acheteurs aux moyens supĂ©rieurs Ă ceux venus de villages voisins ou de peuples plus modestes. Rien nâempĂȘchait les militaires de faire un peu de commerce ou de profiter de certains services, au contraire cela ne ferait que bonifier leurs relations. Cependant, Karola Ă©tait catĂ©gorique, elle prĂ©fĂ©rait Ă©viter ce genre dâactivitĂ© qui nâaurait fait que de les dĂ©tourner de leur mission. CâĂ©tait souvent lorsque lâon avait le dos tournĂ© et lâesprit ailleurs que les ennuis dĂ©barquaient. Dâailleurs, elle remarqua bientĂŽt que le sergent peinait Ă la suivre alors quâils se frayaient un chemin au milieu de la foule qui circulait dans les deux sens. Elle stoppa sa progression et se retourna pour chercher son collĂšgue des yeux. Elle ne mit pas bien longtemps Ă le repĂ©rer au milieu dâun petit groupe de femmes qui, visiblement, souhaitaient proposer leurs charmes au sergent. Karola se rendit dans leur direction pour aller lâextirper de lĂ , se demandant si le fait quâil nây soit pas encore parvenu venait du fait que les demoiselles Ă©taient parvenues Ă lui faire tourner la tĂȘte ou bien parce quâil nâosait pas les repousser franchement. Finalement, peu en importait la raison car elles quittĂšrent aussitĂŽt leur proie lorsque leur chef hĂ©la la foule Ă lâĂ©couter. Karola, elle, Ă prĂ©sent aux cĂŽtĂ©s du soldat, lâincita Ă la suivre dans une ruelle qui se trouvait derriĂšre eux aprĂšs avoir entendu sa remarque mais sans faire davantage de commentaires sur ce que le jeune homme venait de subir. Venez, nous allons faire un tour de ce cĂŽtĂ©, câest un peu plus calme. » Effectivement, ici la circulation Ă©tait moindre, il nây avait pas besoin de circuler des coudes pour se frayer un chemin. Il sâagissait dâune ruelle oĂč rien nâĂ©tait vendu comme sur la place mais qui accueillait quelques commerces. Ici le sol nâavait pas Ă©tĂ© recouvert de pavĂ©s, câĂ©tait un vieux passage fait de terre. Ils le suivirent au dĂ©tour de certains virages. Cette artĂšre de la ville faisait le tour du centre et Ă intervalles rĂ©guliers, un passage permettait de rejoindre la place centrale. Le major Ă©tait concentrĂ© Ă surveiller les moindres recoins, faisant certainement un peu de zĂšle en levant souvent la tĂȘte au cas oĂč une menace viendrait du ciel ou de fenĂȘtres. Aussi, elle tressaillit lĂ©gĂšrement lorsque la voix du sergent la sortie de son observation silencieuse. Ils fĂȘtent la fin de la terreur Wraiths. Le peuple de cette planĂšte leur a longtemps servi de rĂ©serve de nourriture » mais grĂące Ă lâunion de plusieurs villages, il y a quelques annĂ©es, les Wraiths ont dĂ©guerpi. Comme quoi, parfois la pugnacitĂ© de centaines dâhommes peut pallier le manque de technologie. Bien sĂ»r, ils lâont payĂ© cher et ils ont peur de leur retour, qui me semble ĂȘtre un jour oĂč lâautre inĂ©vitable. Câest pourquoi on intervient frĂ©quemment ici. Deux fois par mois environ et pas forcĂ©ment Ă lâoccasion de fĂȘtes. On Ă©change notre protection contre des produits locaux. » Elle avait appris tout cela notamment en lisant des rapports et de vive voix de la part de ses supĂ©rieurs. Cela lâavait dâailleurs Ă©tonnĂ©e quâils soient parvenus Ă repousser les Wraiths, mais elle avait appris plus tard que ça avait Ă©tĂ© au prix de nombreux jours de bataille et de lourdes pertes. La jeune femme sâĂ©tait particuliĂšrement montrĂ©e loquace pour le coup. Ăa ne lui Ă©tait jamais dĂ©plaisant de partager aux autres ce quâelle savait, aussi elle nâavait pas racontĂ© tout cela Ă Mike dâune façon mĂ©canique comme un enfant ayant appris sa leçon par cĆur lâaurait fait. Elle rĂ©pondit Ă dâĂ©ventuelles autres questions si dâaventure son coĂ©quipier en avait puis en consultant sa montre, elle se rendit compte quâil Ă©tait temps de contacter Ă nouveaux leurs deux autres compĂšres. Sa premiĂšre tentative fut un Ă©chec, elle mit cela sur le compte du hasard, alors elle rĂ©pĂ©ta lâopĂ©ration. Mais de nouveau pas de rĂ©ponse, elle Ă©changea un regard interrogateur Ă Mike avant dâessayer une troisiĂšme et derniĂšre fois, sans succĂšs. Ce nâest pas normal. » souffla t-elle un peu contrariĂ©e. Karola avait un mauvais pressentiment et nâaimait pas trop ce silence de la part de deux soldats professionnels qui avaient reçu lâordre de donner de leurs nouvelles rĂ©guliĂšrement. Le visage empreint dâinquiĂ©tude, elle consulta de nouveau sa montre. Cela faisait prĂšs de deux heures quâils Ă©taient prĂ©sents sur la planĂšte et dĂ©jĂ ils faisaient place Ă un problĂšme. Elle mit les mains sur les hanches le temps pour elle de prendre une rapide dĂ©cision quâelle partagea Ă son subordonnĂ©e une fois prise. Nous sommes encore le matin, lâinfluence nâest pas Ă son comble, on peut se permettre de partir Ă leur recherche. JâespĂšre pour eux quâils auront une bonne excuse. » Finit-elle par dĂ©clarer, sa derniĂšre phrase Ă©tant lourde de sens quant Ă ce qui pourrait leur tomber dessus si jamais lâexcuse nâĂ©tait pas suffisante pour le major. RĂ©daction en LightPink La jeune femme guida leur ronde Ă travers une ruelle dĂ©serte. Karola semblait connaĂźtre le petit village comme sa poche car elle avait indiquĂ© la direction dâune voix assurĂ©e. Il sâagissait dâune excellente idĂ©e car elle leur permettait dâĂ©viter la foule qui se dirigeait dans le sens opposĂ© Ă celui quâils empruntaient pour la remonter. La cheffe restait incroyablement aux aguets, comme si elle sâattendait Ă ce quâelle soit attaquĂ©e Ă chaque instant alors que tout semblait aller pour le mieux jusqu'Ă maintenant. Elle Ă©tait Ă tel point concentrĂ©e quâelle en sursauta de surprise lorsque Mike sâadressa Ă lui expliqua finalement la raison de leur prĂ©sence. Elle se justifiait par la crainte, fondĂ©e, compte tenu de lâexpĂ©rience des Ă©quipes Atlantes en la matiĂšre, dâun retour des Wraiths. La CitĂ© envoyait alors Ă intervalles rĂ©guliers des membres de lâexpĂ©dition pour assurer une prĂ©sence dissuasive et entretenir de bonnes relations, amicales et commerciales, avec les CimmĂ©riens. Le Sergent comprenait alors mieux pourquoi ils avaient Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©s ce jour-lĂ sur place. Sâil avait Ă©tĂ© lâennemi, il aurait profitĂ© de la foule sâamassant pour la fĂȘte pour venir en emporter un bon paquet. Leur prĂ©sence nâĂ©tait donc pas inutile et, pour le coup, il se demanda sâils nâauraient pas dĂ» venir plus nombreux et mieux Ă©quipĂ©s que ce quâils lâ se poursuivit briĂšvement concernant les CimmĂ©riens et les festivitĂ©s, les deux soldats nâĂ©tant pas rĂ©putĂ©s pour leur loquacitĂ©. Karola essaya ensuite de contacter lâautre binĂŽme pour avoir leur rapport, sans succĂšs. Le regard quâelle lui lança trahissait une certaine inquiĂ©tude et son subalterne ne put rĂ©pondre que par un froncement de sourcils. Effectivement, cela ne respectait pas le protocole. MalgrĂ© ses essais, lâautre Ă©quipe resta cheffe se laissa le temps de rĂ©flĂ©chir, sous le regard incomprĂ©hensif de lâAmĂ©ricain. Elle hĂ©sita et fit part Ă voix haute de sa rĂ©flexion. Mike fut surpris que la jeune femme ne justifie son choix dâaller les trouver alors que cela coulait de source pour lui. Ăvidemment, sâils nâavaient pas une bonne excuse pour expliquer lâabsence de communication radio, il risquait de passer un sale quart dâheure comme le sous-entendait Karola, mais les retrouver pour s'assurer qu'il s'agissait d'une simple incomprĂ©hension s'imposait Ă lui. Il s'agissait de leurs hommes, ils Ă©taient plus importants que la mission selon le binĂŽme germano-amĂ©ricain sâengagea alors dans lâune des artĂšres principales de la ville dâun pas rapide. Aucun des deux ne diminua son attention mais, plutĂŽt que discerner les comportements Ă risques, câĂ©tait lâuniforme militaire quâil cherchait des yeux. Chacun avait pris son cĂŽtĂ© de la rue mais la premiĂšre rue ne donna seconde fut inspectĂ©e plus rapidement que la premiĂšre car lâinquiĂ©tude grandissait dans leur rang Ă mesure quâils progressaient. Karola essayait de restaurer le contact radio avec Lawson et McArty, en vain. Rapidement, les deux soldats se mirent Ă avancer en trottinant de concert. Finalement, leur attention fut attirĂ©e lorsque des hurlements et des cris se firent entendre. Instinctivement, ils se tournĂšrent vers lâorigine des sons et pointĂšrent leur arme vers le ciel. Mais aucun dard ne fut aperçu Ă lâhorizon alors que la foule se faisait plus bruyante. Au pas de course cette fois, Karola les guida dans la rue dâoĂč leur semblaient provenir les hurlements. Ils croisĂšrent quelques villageois qui couraient dans le sens opposĂ©, certains changeant mĂȘme carrĂ©ment de direction lorsquâils apercevaient les deux Atlantes. LâAmĂ©ricain interrogea du regard son Ă©quipiĂšre, qui ne semblait pas comprendre davantage que arrivĂšrent alors en vue de Lawson, qui se fit hĂ©lĂ© autoritairement par la responsable de lâexpĂ©dition. Il se retourna, la mine des balles sifflĂšrent dans leur direction. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaSi entendre des clameurs Ă©taient naturellement normal en ce jour de fĂȘte, quâelles soient essentiellement produites par des cris et des protestations en revanche ne lâĂ©tait pas. Au fur et Ă mesure que les deux militaires sâen rapprochaient, ils parvenaient Ă mieux distinguer la teneur de ces Ă©clats de voix et cela leur fit presser le pas. Toujours sans nouvelles de leurs compagnons, le visage de Karola Ă©tait marquĂ© par la contrariĂ©tĂ©. Il nâĂ©tait pas nĂ©cessaire dâavoir un QI faramineux pour deviner que lâabsence de rĂ©ponse de la part de Lawson et McArty et cette vive agitation Ă©taient liĂ©es. Heureusement, ils ne se trouvaient pas dans une grande ville oĂč un dĂ©dale de rues leur aurait fait perdre du temps. Ils durent cependant faire face Ă une foule de badauds qui affluaient en sens contraire, certains Ă une vive allure comme sâils fuyaient quelque chose. TrĂšs vite, Mike et Karola finirent par rejoindre le nord du village. CâĂ©tait une large artĂšre, elle accueillait les arrivants et Karola savait quâici Ă©tait Ă©tabli une auberge. Le major arrĂȘta sa course une fois sortie de la rue quâils venaient de traverser. Autour dâeux les lieux semblaient se vider, des yeux elle chercha ses deux hommes quand un fracas lui indiqua quâelle ne regardait pas dans la bonne direction. Alors, son regard se posa sur lâun des deux soldats quâelle cherchait Ă joindre depuis un moment et qui venait visiblement de briser un tonneau remplit de liquide en utilisant son arme de service. Un acte incomprĂ©hensible mais surtout incorrect de la part dâun comprenant pas ce qui lui avait pris mais bien dĂ©cidĂ©e Ă avoir des explications, la jeune femme lâinterpella. Mais lĂ oĂč le sergent aurait dĂ» rĂ©pondre comme il Ă©tait de coutume de le faire Ă lâĂ©gard dâun supĂ©rieur, il pointa son arme en direction de Mike et Karola et sans aucune once dâhĂ©sitation fit feu sur eux. InterpellĂ©e par cette menace, Karola rĂ©agit au quart de tour et elle attrapa Mike par le bras pour le tirer vers elle qui se jetait Ă lâabri derriĂšre un charriot remplit de divers rĂ©cipients. De justesse, ils atterrirent au sol Ă©vitant ainsi de finir criblĂ©s de balles. Ce qui ne fut pas le cas des tonneaux entreposĂ©s dans le chariot, certains Ă©clatĂšrent alors quâune salve de balles les traversaient de part en part. Karola se protĂ©gea alors pour Ă©viter dâĂȘtre blessĂ©e par des dĂ©bris de bois. MĂ©contente de la tournure que les choses prenaient, elle releva la tĂȘte tout en restant accroupi derriĂšre le chariot cependant que les tirs de la part de Lawson avaient cessĂ©. Elle vĂ©rifia que son arme Ă©tait chargĂ©e sans avoir toutefois lâintention de rĂ©pliquer en ouvrant le feu sur son dâeux, la panique avait quelque peu envahi les lieux. Des cris de peur raisonnaient dans les rues oĂč les voyageurs et locaux sâĂ©taient rapidement rĂ©fugiĂ©s dĂšs lors que les tirs avaient retentis. Karola sâapprĂȘtait Ă sâadresser Ă Mike quand la voix du sergent retentit derriĂšre eux. Ăa ne sert Ă rien de vous cacher bande de vermines, on finira par vous avoir ! Il ponctua sa menace par un rire qui fit comprendre Ă Karola que le sous-officier nâĂ©tait pas dans son Ă©tat normal. CâĂ©tait un homme et un militaire Ă la loyautĂ© plus quâĂ©prouvĂ©e Ă ses yeux. Elle Ă©changea un regard avec Mike tout en sâadressant avec lui en prenant soin dâavoir une voix suffisamment basse pour quâil soit le seul Ă lâattendre, une prĂ©caution qui Ă©tait trĂšs certainement injustifiĂ©e mais la jeune femme nâĂ©tait jamais trop prudente. Jâignore ce qui lui prend mais il a lâair suffisamment sĂ©rieux pour ĂȘtre menaçant. Prudemment la jeune femme osa un coup dâĆil derriĂšre leur barriĂšre de protection histoire dâavoir un Ćil sur Lawson qui Ă©tait toujours plantĂ© au mĂȘme endroit, son arme pointĂ©e en leur direction mais le visage baissĂ© vers le sol. En sâintĂ©ressant dâun peu plus prĂšs Ă la scĂšne, Karola remarqua que non loin de lui, gisait un homme, vivant mais visiblement blessĂ© par une balle. Cela nâavait guĂšre lâair dâĂ©mouvoir le sergent. Il a fait un blessĂ©. Informa-t-elle son coĂ©quipier tout en retrouvant la couverture que leur procurait le charriot. Elle Ă©touffa un soupir avant de poursuivre. Il va falloir le neutraliser en veillant Ă protĂ©ger la population. Je nâai pas eu le temps de voir si McArty Ă©tait avec lui, et vous ?Car effectivement, lâirlandais Ă©tait pour le moment aux abonnĂ©s absents et, Ă©tant donnĂ© lâĂ©tat dans lequel semblait se trouver Lawson, ce nâĂ©tait pas de bon augure pour eux. RĂ©daction en LightPink Lorsque les premiers coups de feu furent tirĂ©s dans leur direction, le Major rĂ©agit suffisamment rapidement pour les mettre Ă lâabri. TirĂ© par le bras, Mike nâeut pas lâoccasion de sâabriter dans la ruelle adjacente et les deux soldats se retrouvĂšrent dissimulĂ©s derriĂšre un chariot. Erreur stratĂ©gique, pensa-t-il aussitĂŽt. Les balles frappĂšrent le bois de leur cachette et des tonneaux qui reposaient sur ce dernier, dĂ©versant sur eux le liquide quâils abritaient. Karola et Mike Ă©taient chanceux, pour lâheure, car lâarmature du chariot Ă©tait suffisamment Ă©paisse pour ne pas choir sous les balles. Mais cela nâallait pas durer fallait sâextirper de lĂ , et soldat, qui nâĂ©tait plus tout Ă fait lui-mĂȘme, les menaça. Comme si les tirs dont ils avaient fait lâobjet ne suffisaient pas Ă dĂ©montrer quâil en avait dĂ©jĂ aprĂšs eux, pour quelque raison que ce fut. - Ho, vraiment ? rĂ©pondit-il faussement incrĂ©dule lorsque sa supĂ©rieure le mit en jeune femme se risqua Ă une reconnaissance et dĂ©couvrit quâun homme Ă©tait au sol, blessĂ© par une des balles perdues du sergent. Mais son Ă©quipier semblait manquer Ă lâappel. Bonne ou mauvaise chose, Mike nâeut pas le temps de rĂ©pondre. Les tirs venaient de reprendre et les copeaux de bois volaient de mĂȘme que le liquide coulait Ă nouveau.[radio] - Lawson pour McArty, jâen ai deux en ligne de mire. [/radio] [radio] - Reçu. [/radio]Les balles sifflĂšrent, frappĂšrent le bois. Leur seul rĂ©pit vint du changement de magasin, mais il Ă©tait trop court pour quâils puissent en saisir lâoccasion. Les quelques secondes qui lui Ă©taient nĂ©cessaires pouvaient autant signifier une accalmie, quâun piĂšge, ou un changement du chargeur du P90. Il ne fallut pas longtemps pour se rendre compte que le deuxiĂšme lardon avait rejoint son compĂšre, car lâintensitĂ© des coups de feu monta dâun cran. Le chariot ne tiendra pas plus de quelques se dĂ©cida Ă rĂ©pliquer, au moins pour gagner un peu de temps. Il se mit prĂ©cautionneusement Ă couvert pour ouvrir le feu Ă son tour. Il tira quelques salves, ses tirs orientĂ©s lĂ©gĂšrement trop haut pour les atteindre. Il ne souhaitait pas les blesser, mais surtout leur offrir Ă Karola et lui une occasion de se sortir de lĂ . Et sâil ne souhaitait pas les toucher eux, il souhaitait surtout Ă©viter de loger une balle perdue dans un CimmĂ©rien. Cela suffit Ă les repousser chacun dâun cĂŽtĂ© de la se positionnĂšrent efficacement pour rĂ©pondre dâun feu nourri. Tout ce que Mike avait gagnĂ©, câĂ©tait dâoffrir une position plus sĂ»re Ă leurs assaillants alors que leur cachette Ă eux faisait grise mine. Karola lâaccompagna finalement dans son tir de couverture et, trĂšs vite, les deux soldats semblĂšrent reprendre le dessus. La rĂ©plique ne fut pas longue Ă venir et une grenade vola en leur direction. Le lacrymogĂšne quâelle abritait fut libĂ©rĂ© et toute la visibilitĂ© sur la rue disparut. Continuer Ă tirer relevait de lâinconscience dĂ©sormais, le Major et McPherson cessĂšrent donc le feu. Le rĂ©pit serait de courte durĂ©e et traverser le nuage de fumĂ©e reprĂ©sentait un risque trop On bouge ! hĂ©la Mike Ă la jeune femme qui ne se fit pas prier pour se faufiler dans la ruelle adjacente, ayant probablement eu la mĂȘme idĂ©e vu son dĂ©lai de nâinterrompit pas sa course et continua de sâĂ©loigner du lieu du premier Ă©change de tirs. Visiblement, ils en avaient aprĂšs eux et nâavaient pas ouvert le feu tant quâils ne les avaient pas aperçus. Sâen Ă©carter permettait dâavoir un rĂ©pit salutaire et leur offrirait une occasion dâĂ©laborer un plan pour les neutraliser. Jaugeant quâils Ă©taient suffisamment hors de portĂ©e de leurs assaillants, ils sâarrĂȘtĂšrent dans une ruelle un peu sombre, presque glauque, pour recharger et reprendre leur Une idĂ©e de la maniĂšre de les arrĂȘter, Major ? Câest vous lâexperte en stratĂ©gie, je crois. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaIl sâavĂ©ra que McArty Ă©tait lui aussi pris dans cet Ă©trange Ă©tat de folie qui sâĂ©tait emparĂ©e de Lawson. Des tas dâhypothĂšses quant Ă ce qui avait bien pu leur arriver se bousculaient dĂ©jĂ dans sa tĂȘte cependant, elle dut bien rapidement les envoyer Ă lâarriĂšre-plan de ses pensĂ©es car Ă prĂ©sent, les deux soldats rĂ©unis sâen prenaient Ă eux Ă lâaide de leurs armes. Mais il Ă©tait inutile et surtout dangereux de sâattarder davantage lĂ car Ă force de se faire canarder sous couvert du charriot câest eux qui bientĂŽt, risquaient dâĂȘtre criblĂ©s de lâinitiative de Mike quâelle suivit de trĂšs prĂšs, tous les deux filĂšrent se rĂ©fugier dans la rue adjacente en prenant soin de courir sur quelques mĂštres supplĂ©mentaires. Une fois Ă lâarrĂȘt, Karola sâadossa Ă un mur pour aider son rythme cardiaque Ă sâapaiser. Vraiment ? » RĂ©pondit-elle dâun ton teintĂ© dâironie en premier lieu en Ă©cho Ă ses paroles un peu plus tĂŽt. Elle lui jeta un regard avant de se redresser et de vĂ©rifier lâĂ©tat de son arme dont le chargeur avait quelque peu diminuĂ©. Cela la gĂȘnait un peu dâavoir eu Ă tirer contre ses hommes mais le temps nâĂ©tait pas aux remords car il lui fallait rapidement trouver un moyen de les arrĂȘter avant quâils ne fassent dâautres dĂ©gĂąts et surtout quâils les des yeux lâenvironnement dans lequel les deux soldats se trouvaient actuellement, elle se concentra pleinement sur lâĂ©chafaudement dâun plan. Câest en levant les yeux vers le ciel, quâelle eut une idĂ©e. Ils se posĂšrent notamment sur les toits des hautes bĂątisses en pierre. Des images de la scĂšne quâils venaient de vivre et notamment de lâauberge s'imposĂšrent Ă son esprit. Elle la revoyait qui sâĂ©levait juste derriĂšre les deux hommes et c'est cette bĂątisse qui ferait trĂšs certainement leur salut. Elle Ă©tait dĂ©jĂ entrĂ©e Ă lâintĂ©rieur et le tenancier lui avait fait visiter les lieux, aussi elle en connaissait la disposition. Jâai une idĂ©e. Finit-elle par annoncer Ă Mike, mettant fin au blanc qui sâĂ©tait installĂ© entre eux pendant quâelle rĂ©flĂ©chissait. Nous allons passer par lâarriĂšre-boutique de lâauberge afin de nous rapprocher dâeux sans nous faire repĂ©rer. Ainsi, on pourra les neutraliser Ă revers. »Elle sâassura de lâadhĂ©sion de Mike au plan, notamment au cas oĂč il aurait des remarques ou suggestion Ă faire et sans attendre, ils se remirent en marche. Prudemment. En guettant Ă chaque coin de rue si Lawson et McArty les attendaient. Ils durent faire une grande boucle pour rejoindre lâauberge par la petite porte en traversant les ruelles en rasant les murs, tous les sens de Karola Ă©taient alors en alerte car prĂȘte Ă agir en cas de danger. Dehors, lâambiance avait radicalement changĂ©. Lâincident avait vraisemblablement effrayĂ© les visiteurs et les locaux car trĂšs peu osaient Ă prĂ©sent fois arrivĂ©s Ă la porte de lâarriĂšre-boutique de lâauberge, Karola pris soin de tendre lâoreille pour sâassurer que rien dâanormal ne se passait Ă lâintĂ©rieur, mais rien de plus que le silence ne filtra Ă son oreille. Elle se tourna alors une derniĂšre fois vers Mike. Vous entrez le premier, si la voie est libre on avance jusqu'Ă l'entrĂ©e de l'auberge pour repĂ©rer leur position. Faites attention aux civils.» C'Ă©tait un conseil bien plus qu'Ă©vident mais une piqĂ»re de rappel autant pour lui que pour elle n'Ă©tait pas du en LightPink Le Sergent avait rechargĂ©, contrĂŽlĂ© son arme et replacĂ© le second chargeur dans la poche de devant sur le gilet tactique. Il Ă©tait prĂȘt, attendant les ordres. Ou au moins une idĂ©e qui leur permettrait de prendre lâavantage sans trop de heurts. Ăa nâĂ©tait pas gagnĂ©, car eux ne pouvaient ouvrir le feu sans risquer de blesser leurs opposants qui Ă©taient en rĂ©alitĂ© leurs alliĂ©s. Il allait falloir la jouer serrĂ©. Peut-ĂȘtre trop. Mais le Major Frei connaissait ses hommes et lâAmĂ©ricain comptait lĂ -dessus pour retourner la jeune femme rĂ©flĂ©chissait Ă une solution dâailleurs. Elle proposa de traverser lâune des bĂątisses abritant une auberge pour contourner McArty et Lawson. Loin dâĂȘtre une solution miracle, il sâagissait au moins dâune idĂ©e, et pas une mauvaise, songea le subalterne de lâAllemande. Mike hocha la tĂȘte positivement et les deux soldats se remirent en marche, remontant la rue en rasant les murs. Tandis quâelle ouvrait la voie, le Seal progressait Ă reculons pour couvrir leurs arriĂšres. Les CimmĂ©riens avaient abandonnĂ© les rues, reclus dans leurs baraques. Aussi, le moindre mouvement Ă©tait suspect, la nervositĂ© des deux militaires Ă©tait palpable. Chacun Ă©tait aux aguets. Mike ne connaissait pas la position de son supĂ©rieur, mais pour le coup, ses fesses Ă elle prĂ©vaudraient en cas dâassaut de leurs infortunĂ©s compagnons. Mieux valait assurer la sĂ©curitĂ© de quelquâun de sain plutĂŽt que de la mettre en danger pour Ă©viter de blesser quelquâun qui nâĂ©tait plus tout Ă fait lui-mĂȘme. En tant que leader, elle dĂ©sapprouverait certainement ce genre de dĂ©cision. Et il la comprendrait. Mais ce nâĂ©tait pas le moment dâargumenter Ă ce sujet ou de parler de ses principes. Il Ă©tait simplement prĂȘt Ă presser la dĂ©tente sâil le fallait. Et il nâĂ©tait pas du genre Ă hĂ©siter arrivĂšrent finalement Ă la porte de derriĂšre. Une fois Ă peu prĂšs rassurĂ©s sur lâidentitĂ© des occupants Ă lâintĂ©rieur, Karola donna lâordre au Seal dâentrer le premier. CâĂ©tait logique, sa formation lâavait parfaitement entraĂźnĂ© Ă ce genre de situation et il saurait quoi faire. Il se plaça Ă gauche de la porte alors que le Major Ă©tait de lâautre cĂŽtĂ©. Lâarme Ă lâĂ©paule, le canon pointĂ© vers la poignĂ©e, les genoux flĂ©chis, il la regarda de biais. Et ils balaya du regard, le canon du P90 pointĂ© dans la mĂȘme direction que ses yeux, lâintĂ©rieur de la premiĂšre piĂšce, en scrutant scrupuleusement les coins. RAS. - fit un pas en avant pour laisser Karola pĂ©nĂ©trer la piĂšce Ă sa suite, puis ils avancĂšrent jusquâĂ la porte suivante, reprenant le mĂȘme schĂ©ma, prenant garde aux civils prĂ©sents qui gĂ©missaient, se couvraient le visage Ă leur vue ou leur lançaient des regards noirs. PrĂ©paration, ouverture, contrĂŽle, et progression. La bĂątisse nâĂ©tait pas trĂšs grande et la seule difficultĂ© vint des escaliers. En position prĂȘt Ă tirer, Mike avait protĂ©gĂ© lâavancĂ©e du Major jusquâĂ la porte. LĂ , elle avait pris le relais et ils Ă©taient entrĂ©s dans la piĂšce suivante sans rencontrer le moindre obstacle. Enfin, ils se retrouvĂšrent au niveau de la Sergent se servit des carreaux de la devanture pour Ă©pier au-dehors. Mais aucun signe des deux autres soldats. Cette rue, comme celle dâoĂč ils venaient, Ă©tait dĂ©serte, redevenue aussi calme que sâils se trouvaient dans une ville fantĂŽme. LĂ , ils patientĂšrent tous les deux quelques instants avant de se porte fut entrouverte par lâAmĂ©ricain, lentement. Et les gonds mal graissĂ©s grincĂšrent. Il hĂ©sita, puis ouvrit davantage la porte avant de se mettre en position, prĂȘt Ă tirer. Mais il se risqua au-dehors pour avoir une meilleure visibilitĂ© sur la rue. Mais rien. Le sommet des devantures et des murs Ă©taient criblĂ©s de balles sur sa gauche. De lâautre cĂŽtĂ©, il restait un amas de bois, restes dâun chariot qui sâĂ©tait effondrĂ©, et de tonneaux dans un bien piteux Ă©tat. Une grenade fumigĂšne gisait, comme le corps du CimmĂ©rien qui avait pris lâune des balles qui leur Ă©taient destinĂ©es. Mais la rue demeurait et Lawson nâĂ©taient plus un lĂ©ger gĂ©missement vint rompre le pesant silence qui sâĂ©tait instaurĂ©. Celui du villageois qui se vidait de son sang au milieu de la rue. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaKarola laissa Mike tout Ă son professionnalisme et ses compĂ©tences en matiĂšre de reconnaissance et donc, entrer le premier. Sâil sâĂ©tait agi ce jour-lĂ dâun test pour voir ce que le soldat avait dans le ventre et sâil Ă©tait Ă la hauteur de ce que son dossier disait de lui, aucun doute quâil aurait obtenu haut la main les honneurs. Mais câĂ©tait loin dâĂȘtre le cas car ils avaient des prĂ©occupations hautement plus importantes en tĂȘte alors que leur mission censĂ©e ĂȘtre calme et routiniĂšre avait tournĂ© au vinaigre. Cependant, Karola nota dans un coin de sa tĂȘte que, dans son rapport, elle ferait mention de la qualitĂ© du comportement de son traversĂšrent lâauberge dans laquelle sâĂ©taient reclus quelques badauds effrayĂ©s par la scĂšne de fusillade. Ces gens vivant dans des villages Ă la technologie comparable Ă celle de lâĂ©poque mĂ©diĂ©vale terrienne, nâavaient pas lâhabitude des armes Ă feu. Aussi, lorsque certains aperçurent les deux soldats pĂ©nĂ©trer dans la piĂšce principale ils ne purent sâempĂȘcher de paniquer et avant que les choses ne dĂ©gĂ©nĂšrent, Karola leur fit signe de se calmer et surtout de ne pas faire de bruit. Alors que Mike opĂ©rait toujours en reconnaissance, elle repĂ©ra le tenancier de lâauberge et lui glissa un conseil. Ne vous en faites pas nous avons la situation en main. Tenez-vous Ă©loignĂ©s des fenĂȘtres et des portes.»Pour ce qui Ă©tait dâavoir la situation en main, câĂ©tait tout relatif, cependant, il lui semblait important de rassurer un peu la population pour Ă©viter quâĂ nouveau lâun dâentre eux soit blessĂ©. Karola rejoint ensuite son collĂšgue qui se trouvait prĂšs de la porte et sâapprĂȘtait Ă lâouvrir. Elle lui en donna lâautorisation Ă lâaide dâun regard, elle sâassura une derniĂšre fois que les villageois avaient consentis Ă obĂ©ir Ă son conseil - câĂ©tait le cas, et pointa son arme devant elle afin de se tenir prĂȘte Ă rĂ©agir Ă une Ă©ventuelle nouvelle attaque, sâil le la porte sâouvrit sur une place vide et silencieuse. Aucune trace de McArty et Lawson. Ils ne pouvaient pas non plus sâattendre Ă ce quâils restent plantĂ©s lĂ , sagement. Le major couvrit les arriĂšres du sergent lorsque ce dernier se risqua Ă lâextĂ©rieur et le suivit de trĂšs prĂšs, couvrant du regard les zones opposĂ©es Ă celles observĂ©es par ne se dĂ©tendit nullement de constater que ses deux hommes nâĂ©taient pas dans les parages. Elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© devoir les affronter Ă nouveau plutĂŽt que de sâinquiĂ©ter de leur position et surtout de ce quâils pouvaient bien ĂȘtre en train de faire car indĂ©niablement, ils Ă©taient devenus gĂ©missement du CimmĂ©rien qui Ă©tait recroquevillĂ© sur le sol Ă quelques mĂštres dâeux, lui fit poser les yeux sur lui. Allez le voir, sergent. Je finis de sĂ©curiser le pĂ©rimĂštre. »Bien dĂ©cidĂ©e Ă retrouver les deux idiots, elle sortit de lâune de ses poches son dĂ©tecteur de signes de vie quâelle ne pensait avoir Ă utiliser aujourdâhui. Elle repĂ©ra le signe vital de Mike, du CimmĂ©rien et le sien. DerriĂšre elle, une multitude de points Seulement, deux dâentre eux finirent par se dĂ©solidariser des autres. Ils avançaient vers eux, sur eux ou plutĂŽt au-dessus dâeux. Comprenant la situation, Karola lĂącha son appareil pour armer son P90 et faire volte-face. Sergent, Ă couvert ! » eut-elle tout juste le temps de prĂ©venir craignant que de nouveau, ils fassent feu. Mais au lieu de cela, elle vit un tonneau bien imposant tomber du balcon qui surplombait la devanture de lâauberge et oĂč les deux soldats sâĂ©taient perchĂ©s. Le tonneau lui tombait littĂ©ralement dessus, aussi elle eut tout juste le rĂ©flexe de reculer et le rĂ©cipient sâĂ©crasa lourdement devant elle, lâarrosant copieusement de son liquide aux effluves Ă Lawson et McArty, ils descendirent de leur perchoir en sautant, purement et simplement. Si les deux mĂštres de hauteur furent un jeu dâenfant pour Lawson Ă dĂ©gringoler, ce ne fut pas la mĂȘme chose pour lâirlandais qui se rĂ©ceptionna mal et se tordit la cheville, une chute quâil le fit sâĂ©crouler par terre. Quant Ă Lawson qui Ă©tait miraculeusement debout sur ses deux jambes, il ne perdit pas de temps pour se jeter littĂ©ralement sur Karola, son couteau Ă la main et tenter de la poignarder. La militaire dut alors sâengager contre lui au corps Ă corps pour Ă©viter de finir embrochĂ©e. Elle Ă©vita quelques coups de poings qui auraient pu lui faire mal, tenta de lui en dĂ©cocher quelques uns mais le soldat rĂ©sistait bien, certainement galvanisĂ©. RelĂšve toi et viens mâaider McArty ! »RĂ©daction en LightPink Le CimmĂ©rien Ă©tendu sur le sol vivait encore. Du sang coulait de sa plaie et il en avait dĂ©jĂ perdu une certaine quantitĂ©. Il nây avait aucun moyen de connaĂźtre la gravitĂ© de sa blessure. Il Ă©tait peut-ĂȘtre condamnĂ©, ou juste lĂ©gĂšrement amochĂ©. Mais la vision dâun individu blessĂ© -en partie Ă cause dâeux- suffit au Major Ă lui ordonner dâaller lui porter secours. Quâil gise au milieu de la rue avec tant de ligne de vue ne semblait pas le moins du monde la dĂ©ranger. Quâil sâagisse probablement dâun piĂšge non plus visiblement. CâĂ©tait McPherson quâelle envoyait au rĂ©prima un soupir et avança, lâarme Ă lâĂ©paule, Ă©piant chacune des cachettes possibles. Il sâapprocha lentement du villageois et observait tout autour de lui, pivotant sur ses appuis, orientant le canon de son arme dâun cĂŽtĂ©, puis de lâautre. Absolument rien dans la rue ne bougeait. Pas un volet, pas un CimmĂ©rien, mĂȘme pas un grain de poussiĂšre. Le genre de situation trop calme qui annonçait la posa un genou au sol et vĂ©rifia le pouls du CimmĂ©rien. Ă son contact, lâindividu laissa Ă©chapper une faible expiration, il siffla. Le poumon Ă©tait touchĂ©, songea-t-il. Il ne pouvait lâabandonner au milieu de la rue, mais le dĂ©placer relevait de lâinconscience. Mike hĂ©sita, mais nâeut pas bien le temps de tergiverser que Karola lui ordonnait de se Sergent se retourna vers Karola avant de regarder au-dessus dâelle. Par-dessus la balustrade, leurs deux Ă©quipiers jetĂšrent un tonneau qui vint sâĂ©craser aux pieds de la jeune femme. Le fracas projeta sur elle lâalcool quâil renfermait. AussitĂŽt, leurs assaillants enjambĂšrent le garde-fou pour se jeter sur eux. Le premier se rĂ©ceptionna Ă la perfection et se jeta, sabre au clair, sur lâAllemande. PrĂȘte Ă le recevoir avec de jolis prĂ©sents en forme de poings, il dut sentir quâil ne sâen dĂ©barrasserait pas aussi facilement, car il hĂ©la son compagnon de venir lui donner un coup de susnommĂ© nâavait pas Ă©tĂ© aussi adroit que son Ă©quipier et restait au sol, se tenant la cheville. Mike le mit en joug et lui intima de lĂącher son Fais pas ça McArty, ou je fut comme si ses paroles glissĂšrent sur lui comme de lâeau sur un rocher. Il prit son arme dans un geste dâune Ă©tonnante rapiditĂ© et la pointa sur le Sergent. Le coup partit instantanĂ©ment et il sentit un Ă©clair lui traverser lâĂ©paule. Il rĂ©pondit aussitĂŽt et tira dâun feu nourri sur lâenseigne de lâauberge au-dessus du soldat. Les attaches en mĂ©tal cĂ©dĂšrent et lâĂ©criteau de bois vint sâĂ©craser sur le crĂąne du soldat. Pour le coup, lâAmĂ©ricain se sentit le cul bordĂ© de nouilles que son stratagĂšme fonctionne. Il jeta un regard en biais vers Karola qui Ă©tait parvenu Ă neutraliser son propre Seal lĂącha son arme et se maintint lâĂ©paule qui lui cuisait. Il observa la plaie, sa main rougit par le sang. La balle nâavait fait que glisser et la blessure nâĂ©tait que superficielle. Il pesta malgrĂ© Ăa va ? lança-t-il Ă lâintention du Major alors quâelle semblait Ă peine dĂ©coiffĂ©e, une mĂšche de cheveux sâĂ©tant dĂ©logĂ©e de sa tresse bien stricte. Visiblement, elle Ă©tait le genre de soldat dont il ne fallait pas chercher des poux au corps-Ă -corps. Il se sentit bien nigaud de sâenquĂ©rir de son Ă©tat et pinça les lĂšvres. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaPassĂ©e la dĂ©sagrĂ©able impression d'ĂȘtre trempĂ©e, Karola s'activa de neutraliser le sergent Lawson qui Ă©tait un sacrĂ© paquet de muscles Ă lui tout seul mais qui Ă©tait loin d'avoir le niveau du major. Certes, elle dut faire face Ă une certaine fĂ©rocitĂ© de sa part et lut dans son regard une lueur meurtriĂšre qui lui faisait remercier ses talents au corps Ă corps qui lui permettaient de largement le dominer et donc d'Ă©viter de finir en pĂątĂ©e pour chats. MĂȘme s'ils durent se battre l'un contre l'autre pendant deux, trois minutes puisque le soldat Ă©tait solide et qu'elle de son cĂŽtĂ© Ă©vitait de lui donner des coups qui auraient pu lui faire mal, elle prit le dessus. Avec quelques gestes bien placĂ©s et une technique Ă©prouvĂ©e depuis des annĂ©es, elle parvint Ă faire une clĂ© de bras immobilisante sur le sergent et le poussa Ă genoux Ă terre avant de le faire sombrer dans l'inconscience par un dernier coup bien placer au niveau de sa nuque. C'Ă©tait certainement un peu violent et malveillant Ă©tant donnĂ© qu'ils Ă©taient tous les deux dans le mĂȘme camp mais Ă situation dĂ©sespĂ©rĂ©e, mesure dĂ©sespĂ©rĂ©e. Elle l'accompagna tout de mĂȘme dans sa chute afin qu'il ne soit pas d'avantage blessĂ©e et puis se redressa finalement. De son cĂŽtĂ©, Mike n'Ă©tait pas en reste et Ă©tait parvenu Ă se dĂ©faire de McArty qui n'avait mĂȘme pas eu le temps de revenir dans la bataille. Heureusement avait-il eu l'inconscience de se jeter sans rĂ©flĂ©chir du haut de ce balcon. La chance semblait avoir Ă©tĂ© de leur cĂŽtĂ©. Elle attrapa ses serflex qui auraient dĂ» ĂȘtre utilisĂ©s contre d'Ă©ventuels bandits et s'en servit pour attacher les deux soldats inconscients. Elle prit Ă©galement le soin de les dĂ©barrasser de toute arme avant de se porter aux cĂŽtĂ©s de Mike. La sensation de son pantalon complĂštement humide qui, en plus de sentir le vieux vin bouchonnĂ© lui collait Ă la peau, se rappela alors Ă son bon souvenir. Ca va.» RĂ©pondit-elle sobrement avant de lui rendre la pareille en dĂ©signant de la tĂȘte son Ă©paule. " Et vous ? La blessure nâest pas trop profonde ? » Elle soupira longuement en se tournant de nouveau vers les deux corps au sol, plus par agacement que par fatigue. Il ne fallait pas non plus qu'elle oublie qu'il y avait aussi un CimmĂ©rien Ă terre. Tout cela risquait de mettre leurs relations diplomatiques avec le peuple un peu Ă mal. Venus les protĂ©ger des Wraiths, voilĂ qu'eux-mĂȘmes se faisaient menaçants. Elle se dirigea vers le malheureux Ă terre et puis lâobserva quelques secondes. En lâĂ©tat des choses il valait mieux le laisser lĂ et faire appel Ă un mĂ©decin. Bon, allons essayer de dĂ©couvrir ce qui a bien pu arriver Ă ces deux imbĂ©ciles, et nous excuser par la mĂȘme occasion. » dĂ©crĂ©ta la jeune femme en passant devant son compĂšre, bien dĂ©cidĂ© Ă avoir le fin mot de lâ prit soin de mettre son arme de cĂŽtĂ© afin de ne pas avoir lâair menaçante, elle nâavait pas envie dâoffrir une nouvelle frayeur Ă ce peuple qui avait Ă©tĂ© si accueillant avec eux. Elle poussa la porte doucement et rentra dans le bĂątiment. Le silence rĂ©gnait toujours, les occupants attendant sĂ»rement quâon les prĂ©vienne que les choses Ă©taient rentrĂ©es dans lâordre. Leur efficacitĂ© et leur promptitude Ă se cacher Ă©taient les tĂ©moins de leur habitude aux attaques wraiths. Leur technique Ă©tait perfectible car des ennemis dĂ©terminĂ©s nâauraient eu aucun mal Ă venir sâemparer dâeux dans ce lieu sâils lâavaient voulu. Certains sâĂ©taient rĂ©fugiĂ©s derriĂšre le bar et dâautres sous les le major entra en montrant bien quâelle nâavait nullement lâintention de les agresser. Ils avaient atteint le centre de la piĂšce lorsquâun homme vint se jeter Ă leurs pieds, lâair tout Ă fait contrit.Pardonnez-moi atlantes, tout est de ma faute !! »Karola lança un regard interrogateur Ă Mike, un peu surprise par cette soudaine irruption, puis baissa les yeux sur l'homme qui Ă©taient Ă genoux devant eux, implorant.Vous devriez vous relever et nous expliquez tout cela.»lui proposa Karola d'un voix relativement calme pour l'inciter Ă obtempĂ©rer et pour ne pas qu'il se sente en LightPink La jeune femme sâattela Ă immobiliser leurs deux Ă©quipiers mal lunĂ©s et Ă les dĂ©sarmer avant de lui rĂ©pondre que ça allait. En mĂȘme temps, Rambo avait mis la pĂątĂ© sans sourciller Ă son assaillant et nâavait pas transpirĂ© une goutte. Câaurait Ă©tĂ© difficile de croire le contraire. Elle lui retourna la question Ă propos de son Ă©paule meurtrie. La balle nâavait fait que glisser sur sa peau. La plaie lui cuisait, mais elle nâĂ©tait que superficielle. Il nâen garderait probablement mĂȘme pas de marque. Ils avaient Ă©tĂ© trĂšs chanceux, lui Non, ça va. Par contre, vous sentez mauvais, Major, lui lança-t-il en souriant. Sâil la connaissait mieux, il aurait simplement dit quâelle puait la vinasse et quâelle aurait pu se choisir un meilleur gel douche. Il Ă©tait maintenant temps de sâoccuper des deux larrons et du CimmĂ©rien qui gisait encore dans la rue. Mike lança le soin au Major dâentamer les pourparlers lorsquâils entrĂšrent Ă nouveau dans lâauberge, de maniĂšre beaucoup plus diplomate cette fois-ci. Le militaire hĂ©la deux villageois pour leur intimer dâaller chercher un soigneur car lâun des leurs Ă©tait en piteux Ă©tat. LĂ , Ă sa grande surprise, plusieurs rĂ©agirent et se prĂ©cipitĂšrent pour lui porter secours. Sâil avait craint quâil sâagisse de curieux venus se dĂ©lecter de la scĂšne, il nâen fut rien. Lâun se mit Ă courir dans la rue, certainement en quĂȘte dâun mĂ©decin ou de ce quâil sâen approchait le plus, et dâautres sâattelĂšrent Ă soulager le blessĂ©, Ă lui proposer de lâeau, Ă lâencourager. Lâimpression dâunicitĂ© forte Ă©tait palpable et le Sergent observait avec une certaine fascination. Les visages Ă©taient fermĂ©s malgrĂ© tout et les gens sâaffairaient sans un mot. Mike ne donnait pas cher de sa peau et peut-ĂȘtre serait-il avisĂ© de requĂ©rir lâassistance dâAtlantis pour aider lâinfortunĂ© CimmĂ©rien. Des badauds passaient dans la rue, et si certains sâarrĂȘtaient, il sâagissait surtout des deux soldats inconscients qui attiraient le plus lâattention. Des regards noirs leur Ă©taient jetĂ©s et la situation risquait de dĂ©gĂ©nĂ©rer. Des Ă©trangers censĂ©s les protĂ©ger avaient un fusible qui avait sautĂ© et lâun des leurs Ă©tait sĂ©rieusement amochĂ©s. A leur place, Mike leur aurait fait la peau. A nouveau, le Sergent demanda lâassistance de deux autres CimmĂ©riens en faisant des ronds de jambe. Lâair aussi colĂ©rique que leurs congĂ©nĂšres, ils acceptĂšrent Ă cause de son insistance. Les deux soldats furent emmenĂ©s Ă lâintĂ©rieur et posĂ©s sur un divan sous bonne garde. Deux gaillards faisaient le piquet Ă leur cĂŽtĂ© et si lâun deux mouftait, il risquait de sâattendre Ă prendre une sĂ©rieuse raclĂ©e bien mĂ©ritĂ©e. Mike rĂ©cupĂ©ra les armes des deux hommes pour les mettre dans son sac ou passer la sangle autour de lui. Ainsi affublĂ© des pistolets mitrailleurs, il se sentait comme NĂ©o dans se permit dâaller examiner celui qui avait pris la pancarte sur la tĂȘte. En se penchant sur lui, il dĂ©couvrit un Ćuf sur son front qui lui donnait un air assez comique. Il Ă©tait bon pour passer des examens en rentrant, si le fait dâĂȘtre devenu complĂštement fou ne suffisait pas. Aussi, une Ă©trange odeur dâĂ©pices Ă©manait de sa bouche. Elle Ă©tait assez forte et fit froncer les sourcils du soldat contraint de se retenir dâ laissa lĂ les deux soldats et se rapprocha du Major. Il lui fit un signe de tĂȘte pour signifier que tout Ă©tait sous contrĂŽle -CimmĂ©rien, en lâoccurrence. Ils avaient lâair intelligent alors quâils Ă©taient censĂ©s les encadrer pendant les festivitĂ©s. Câavait dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© et câĂ©tait eux qui avaient pris les choses en CimmĂ©rien qui sâadressait Ă Karola pendant que le Sergent sâĂ©tait affairĂ©, bĂ©gayer et cherchait ses mots. Il semblait affligĂ© -ou tĂ©tanisĂ©. Ce ne fut quâĂ lâapparition de son chef qui lança un regard accusateur et lourd de sens envers les deux militaires que lâindividu retrouva son calme en mĂȘme temps que ses Nous voulions les remercier dâĂȘtre venus nous protĂ©ger pendant les fĂȘtes ! sâexclama-t-il en premier on leur a offert du vin, mais ils ont un bon point mais ça, Karola et Mike auraient pu sâen douter. Ils avaient fait montre dâune certaine maĂźtrise lors de leur attaquer, et il avait fallu ĂȘtre en pleine possession de ses moyens pour se coordonner de la sorte et pousser leurs deux adversaires dans leur retranchement. Par contre, sauter par-dessus la balustrade nâĂ©tait pas lâacte le plus Ă©clairĂ© dont ils pouvaient se On a proposĂ© des gĂąteaux Ă la place. Ils ont encore refusĂ©, mais on a tous insistĂ© et finalement, ils en ont pris un. Celui Ă la graine de lâinterrogeait du regard car cette derniĂšre information semblait avoir son importance. La mine dĂ©confite du chef et celle contrite du CimmĂ©rien suffirent Ă leur indiquer que la petite gourmandise nâĂ©tait pas Ă©trangĂšre Ă leur comportement. Le chef soupira avant de se complaindre en Alors câest de notre faute, et vous mâen voyez dĂ©solĂ©, Major Frei. La graine de Caris a certaines vertus et notamment celle de mettre en Ă©vidence certaines peur et de rendre celui qui lâa ingĂ©rĂ©e sujet Ă la paranoĂŻa. Il sâagissait dâun puissant psychotrope qui avait probablement fait croire Ă Lawson et McArty que leurs deux Ă©quipiers, bien armĂ©s, Ă©taient des ennemis quâil fallait neutraliser. Mais cela nâexpliquait pas pourquoi ils sâen Ă©taient pris aux Avant dâavoir peur, on ressent une certaine euphorie. Câest particuliĂšrement vrai quand on y a jamais goĂ»tĂ©. Nous, CimmĂ©riens, y sommes accoutumĂ©s dĂšs notre plus jeune ĂągeâŠTyan Ă©tait dĂ©fait et le villageois nâen menait pas large non plus. La faute leur incombait bien moins quâils lâentendaient. CâĂ©tait en rĂ©alitĂ© la faute de deux Atlantes qui savaient pertinemment que ce genre de risques existait et qui avait Ă©tĂ© suffisamment mis en garde pour que cela nâarrive pas en mission. Mais ça, ce serait certainement Karola qui leur rappellerait Ă leur bon souvenir. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaLe retour du sergent Ă ses cĂŽtĂ©s aprĂšs qu'il eĂ»t pris la peine d'aller s'assurer de la santĂ© de leurs deux collĂšgues la rassura. PressĂ©e dâentendre les raisons pour lesquelles cet homme sâĂ©tait jetĂ© Ă leurs pieds, Karola nâintervint pas. Etant donnĂ© lâĂ©tat dans lequel se trouvait le malheureux, un mot de sa part aurait pu briser tous ses efforts pour se maĂźtriser et articuler un discours comprĂ©hensible. AprĂšs sâĂȘtre relevĂ© et un coup dâoeil Ă son chef qui le fusillait du regard puis un timide Ă Karola qui tenta de lâencourager, il se lança dans ses explications, le visage tournĂ© vers le cet incident nâĂ©tait que le fruit dâun pĂ©chĂ© de gourmandise de la part des soldats qui avaient Ă©tĂ© bien aidĂ©s par lâacharnement des CimmĂ©riens. Ils avaient absolument tenus Ă leur faire goĂ»ter ces gĂąteaux aux effets pervers, visiblement. Lâhomme sâen voulait vĂ©ritablement, il craignait certainement dâĂȘtre puni sĂ©vĂšrement par le chef du village et lui-mĂȘme nâavait pas lâair trĂšs Ă lâaise avec cette situation. Il devait sans doute penser que cela mettrait fin aux relations tissĂ©es avec Atlantis. La jeune femme eĂ»t pendant lâespace dâun instant le dĂ©sagrĂ©able sentiment dâavoir le destin de tout un peuple dans ses mains car aprĂšs le petit exposĂ© de Tyan concernant les effets de lâingestion de graine de Caris, toute lâassemblĂ©e semblait attendre le verdict du major. Combien de temps la substance met-elle Ă ĂȘtre Ă©vacuĂ©e par lâorganisme ? Est-ce dangereux et existe-t-il un moyen de contrer ses effets ? » Non ça nâest pas dangereux, rassurez-vous. Je ne connais pas de moyen dâannuler les effets mais je suppose que cela ira mieux lorsquâils se seront rĂ©veillĂ©s.»Karola pinça les lĂšvres, peu satisfaite de cette rĂ©ponse qui induisait quâils devaient attendre mais cela constituait cependant leur seule solution. Certes, lâoption qui consistait Ă retourner Ă la porte pour demander lâenvoi dâun jumper pouvait semblait sĂ©duisante mais Karola nâavait pas envie dâoffrir ce luxe Ă ses soldats. AprĂšs tout, ils avaient succombĂ© Ă la tentation de la gourmandise malgrĂ© les rĂšgles qui entouraient la participation aux missions. Bien Ă©videmment, si la graine de Caris avait reprĂ©sentĂ© un quelconque danger pour leur santĂ©, elle aurait fait appel Ă un jumper mais lâassurance de Tyan, qui nâavait aucun intĂ©rĂȘt Ă mentir Ă©tant donnĂ© les circonstances, lui suffisait. TrĂšs bien, nous allons donc attendre leur rĂ©veil. Si cela est possible, jâaimerais que deux de vos citoyens les plus forts les emmĂšnent dans une chambre. Nous nous sommes suffisamment faits remarquer comme ça pour aujourdâhui. » Tout de suite, major... » Il fit signe Ă lâhomme qui sâĂ©tait prĂ©cĂ©demment confondu en excuses. Sans perdre une seconde ce dernier disparut afin de satisfaire lâexigence des atlantes. Puis Tyan se tourna vers Karola, la mine triste et inquiĂšte auxquelles sâajoutĂšrent ces phrases JâespĂšre que cet incident nâentachera pas les liens qui nous associent. Vous savez Ă quel point ils sont importants pour notre peuple et.. » Ne vous en faites pas, chef Tyan. Vous avez simplement voulu ĂȘtre accueillants et vous ignorez tout de nos rĂšglements, contrairement Ă mes hommes qui doivent le connaĂźtre par cĆur. Je suis sĂ»re que, tout comme moi, le sergent McPherson sera dâaccord pour dire que câest nous qui vous devons des excuses. D'ailleurs, Atlantis prendra en charge les soins de cet homme si cela s'avĂšre nĂ©cessaire et nous pallierons aux dĂ©gĂąts matĂ©riels. »Doubler sa parole avec celle de Mike Ă©tait un moyen pour finir de rassurer le chef quant Ă lâamitiĂ© qui liait leurs deux peuples. Ses traits finir par se dĂ©tendre et un sourire naquit sur ses lĂšvres et ils finirent par se serrer la main afin de dĂ©finitivement mettre un terme Ă tout ceci. Heureusement, il n'y avait pas eu de victimes Ă dĂ©plorer. Karola Ă©tait dĂ©jĂ mal Ă l'aise en diplomatie, la perte de l'un des CimmĂ©riens lui aurait sans aucun doute compliquĂ© la tĂąche. DĂ©jĂ , les mĂȘme deux gros bras de tout Ă l'heure sâĂ©taient saisis des corps inanimĂ©s de leurs compagnons et la militaire les suivit du regard emprunter le seul escalier de lâimmense piĂšce commune qui permettaient de rejoindre l'Ă©tage et les commoditĂ©s offertes par la maison. Se retrouvant seule avec Mike et puisqu'ils avaient du temps devant eux, elle se tourna vers lui et dĂ©signa son Ă©paule. Vous devriez en profiter pour vous soigner avant que ça ne sâinfecte. Quant Ă moi je vais essayer de trouver de quoi me changer. Je mâen voudrais dâincommoder votre odorat si sensible plus longtemps. » Glissa-t-elle Ă Mike dâun ton pince-sans-rire pour faire Ă©cho Ă sa petite remarque prĂ©cĂ©dente qui ne lui avait pas Ă©chappĂ©. Ce genre de remarques ne la gĂȘnaient pas, elle avait suffisament de rĂ©partie pour y rĂ©pondre. D'ailleurs, il Ă©tait vrai que l'odeur n'Ă©tait pas vraiment des plus agrĂ©ables. Blague Ă part, elle chercha des yeux la femme du propriĂ©taire de lâauberge qui reprenait vie peu Ă peu et se tourna une derniĂšre fois vers le sergent avant de partir de son cĂŽtĂ©, soulagĂ©e d'en avoir fini avec ce quart d'heure de diplomatie. On se retrouve dans la chambre. »RĂ©daction en LightPink LâexposĂ© des effets indĂ©sirables de la simple dĂ©gustation dâun met local terminĂ©, ce fut aux lĂšvres de Karola que tout le monde Ă©tait pendu. Elle sâabstint de remettre la faute sur quiconque, du moins, elle Ă©vitait de le faire publiquement, car, Ă nâen pas douter, les deux Ă©nergumĂšnes allaient charger. La jeune femme gardait un visage fermĂ©, sĂ©rieux car si la situation Ă©tait dĂ©sormais sous contrĂŽle, elle aurait pu davantage dĂ©gĂ©nĂ©rer. Elle sâenquit de la durĂ©e des effets et, Ă part laisser du temps Ă lâoganisme pour Ă©liminer la substance, il nây avait malheureusement rien Ă excuses sâĂ©changĂšrent quelques instants et le Sergent laissa son esprit sâĂ©garer. La diplomatie nâĂ©tait vraiment pas son truc et Ă©couter les complaintes puis les mots rassurants de son supĂ©rieur ne lâintĂ©ressait guĂšre. Il sâĂ©tait senti dans son Ă©lĂ©ment lorsquâils avaient progressĂ© toutes les deux armes au poing. Mais cet instant Ă©tait passĂ©, bien trop vite Ă son goĂ»t, dâailleurs. Frei le tira de ses pensĂ©es en le prenant Ă partie. Il opina du chef lorsquâil comprit quâelle rejetait la faute sur son Ă©quipe. Elle nâavait pas tort. Dâautant plus quâils Ă©taient lĂ pour entretenir de bonne deux hommes furent emmenĂ©s Ă lâĂ©cart comme lâordonna le Major de maniĂšre trĂšs avisĂ©e. Tyan sâoccupa de rassurer les CimmĂ©riens et annonça que les festivitĂ©s pouvaient reprendre aprĂšs ce lĂ©ger malentendu. Dans la foulĂ©e, il sâĂ©clipsa en direction de lâendroit oĂč avait Ă©tĂ© emmenĂ© le villageois blessĂ©. Un homme vint Ă sa rencontre, ils Ă©changĂšrent quelques mots et il se mit Ă sa suite. Le visage Ă©tait fermĂ© mais il sâĂ©tait permis un lĂ©ger sourire. Lâhomme sâen sortirait probablement, mais avec un mauvais souvenir en plus dâune belle major lui ordonna de soigner la sienne, de blessure, avant de sâĂ©clipser pour se changer. Visiblement sa remarque avait Ă©tĂ© entendu et, mĂȘme si elle lâavait ignorĂ©e sur lâinstant, elle ne manqua pas de le lui rendre. McPherson lui rĂ©pondit par un rictus et sâapprocha de lâaubergiste alors que la jeune femme montait Ă lâ rĂ©clama de quoi panser sa plaie et le CimmĂ©rien disparut quelques instants. Il revint avec des bandages et une sorte de pommade jaunĂątre. Le soldat fut rĂ©ticent mais lâaubergiste insista en assurant quâaucun effet indĂ©sirable nâĂ©tait Ă craindre. Il le jura sur lâune de ces divinitĂ©s, du moins, ce fut ce quâil en dĂ©duit et Mike accepta Ă contre cĆur. AllĂ©gĂ© de son gilet tactique et de sa veste, il releva la manche de son teeshirt pour que la plaie soit nettoyĂ©e Ă lâeau claire et lâonguent appliquĂ©. Il fut ensuite affublĂ© dâun bandage pour maintenir la blessure fermĂ©e et propre avant dâĂȘtre congĂ©diĂ©. LâAmĂ©ricain sâĂ©tonna dâavoir Ă faire avec un peuplue aussi serviable et qui dĂ©plaçait des montagnes alors que, quelques minutes auparavant, les soldats dâAtlantis les terrorisaient. Du monde aurait besoin de faire un tour par chez eux pour apprendre leur philosophe de vie, fois rĂ©parĂ© » Ă la mode CimmĂ©rienne, Mike monta lâescalier de bois pour rejoindre lâĂ©tage. On lui avait indiquĂ© que la septiĂšme porte Ă gauche abritait les militaires groggys. Il avait comptĂ© jusquâĂ un certain nombre avant quâun gamin nâarrive jusquâĂ lui en courant. On eut dit quâun troupeau dâĂ©lĂ©phant venait de piĂ©tiner le plancher de bois tant il avait Ă©tĂ© bruyant. Le garnement venait simplement le rassurer sur la condition de lâhomme qui Ă©tait tombĂ© sous les balles. Il vivrait, clouĂ© au lit pour les jours Ă venir. Le soldat lui Ă©bouriffa les cheveux en le remerciant, et le gamin dĂ©vala lâescalier en faisant autant de vacarme quâĂ lâaller. Mike entra alors dans la chambre et y dĂ©couvrit une jeune femme de dos, en sous-vĂȘtements sombres. La vue Ă©tait particuliĂšrement agrĂ©able Ă lâĆil tant le callipyge Ă©tait parfait. Oh, laissa-t-il Ă©chapper en rĂ©action de sâĂȘtre trompĂ© de chambre malgrĂ© lui. Elle sursauta, surprise par son intrusion dans la piĂšce. Quelle ne fut pas surprise lorsque Karola Frei se retourna vers lui, cachant son corps derriĂšre un vĂȘtement pour dissimuler ses formes. Le soldat fit les gros yeux et se rĂącla la gorge, contrit. Hum.. dĂ©solĂ©, Major. Je me presserais d'aller jeter un oeil Ă vos collĂšgues si j'Ă©tais vous, lui assĂ©na-t-elle en rĂ©ponse en lui lançant un regard tourna aussitĂŽt les talons pour refermer la porte derriĂšre lui. Il se sentait idiot mais ne put rĂ©primer un hochement de tĂȘte entendu en songeant Ă la scĂšne dont il venait dâ soldat ouvrit la porte voisine et trouva les deux gaillards qui encadraient ses collĂšgues, toujours endormis et installĂ©s Ă©paule contre Ă©paule contre un mur plutĂŽt que sur le lit voisin. Leur confort nâĂ©tait visiblement par leur prioritĂ© et Mike nâavait pas le moins du monde envie de leur reprocher. Il dĂ©posa les armes et son Ă©quipement dans un coin et les veilla du regard un moment avant que le Major nâentre dans la croisa son regard un bref instant mais se montra incapable de le soutenir, reportant son attention sur les deux hommes. Les CimmĂ©riens furent remerciĂ©s et un lourd silence sâinstalla. LâatmosphĂšre devenait pesante, trop Ă son goĂ»t. Le malaise de lâavoir surprise en petite tenue nâallait pas disparaĂźtre de sitĂŽt. Visiblement, sâĂȘtre trompĂ© de porte nâallait pas lui faire gagner de points.. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaAprĂšs avoir repĂ©rĂ© dans la foule la femme du gĂ©rant de lâauberge, Karola sâĂ©tait dirigĂ©e vers elle dâun pas assurĂ© laissant Mike sâaffairer de son cĂŽtĂ©. La femme qui se trouvait dans la fleur de lâĂąge et qui secondait son mari dans la gestion de leur affaire depuis toujours, sâĂ©tait remise au travail. A prĂ©sent que le trouble Ă©tait passĂ©, la vie pouvait reprendre son cours normal. Karola lâavait interrompue en lui demandant poliment si elle avait des vĂȘtements de rechange pour elle. La tenanciĂšre avait acceptĂ© tout de suite et la militaire lâavait suivie Ă lâĂ©tage, en silence. Karola sentait bien que lâerreur commise par son mari la prĂ©occupait encore, malgrĂ© les excuses prononcĂ©es. La crainte de perdre leur rĂ©putation et donc par extension leur moyen de subsistance devrait trĂšs certainement lui tenailler les la conduit jusque dans une chambre situĂ©e au fond du long couloir et dont le dĂ©cor avait Ă©tĂ© particuliĂšrement travaillĂ© et personnalisĂ©. La chambre des propriĂ©taires Ă nâen pas douter. La vieille femme se dirigea vers une commode en bois et pendant un instant, Karola sâinquiĂ©ta. En effet, son hĂŽte commençait Ă sortir dâun tiroir des vĂȘtements dont la militaire nâavait pas lâhabitude et quâelle pouvait encore moins se permettre de porter compte tenu de son statut dâofficier et du contexte de mission dans lequel elle se trouvait. Il sâagit des robes de notre fille. Elles devraient vous aller Ă ravir. »Finalement, il sâagissait de la chambre dâune jeune femme. Effectivement, si on faisait un peu plus attention on ne pouvait que remarquer la patte fĂ©minine qui marquait la piĂšce. Elle lui prĂ©senta un premier modĂšle, une robe mĂ©diĂ©vale comme on en voyait dans les films. Certes, lâouvrage Ă©tait remarquable quoique trĂšs simple mais Karola aurait eu lâair ridicule affublĂ©e ainsi. Aucun doute que sa crĂ©dibilitĂ© si durement acquise en aurait pris un coup. Elle prĂ©fĂ©rait de loin rester dans ses vĂȘtements poisseux et Ă©videmment, la tenanciĂšre pensait bien faire et surtout ne rĂ©alisait pas que Karola avait une certaine image dâelle Ă donner et apprĂ©ciait surtout un certain confort. C'est pourquoi cette Ă©tait un peu gĂȘnĂ©e dâinterrompre sa bienfaitrice alors quâelle sortait une nouvelle robe du tiroir. Vous nâauriez pas plutĂŽt des vĂȘtements un peu plus confortables ? DâĂ©quitation par exemple ? » La tenanciĂšre lĂącha un petit oh » de surprise avant de dĂ©tailler la jeune femme de la tĂȘte aux pieds rĂ©alisant peut-ĂȘtre Ă ce moment ce pourquoi elle lui demandait ce genre de vĂȘtements. Elle rangea dâune maniĂšre trĂšs soigneuse et cĂ©rĂ©monieuse les robes avant de refermer le tiroir et de porter ses mains sur les hanches, elle Ă©tait Ă prĂ©sent en pleine rĂ©flexion. Je pense pouvoir vous trouver ça. Attendez-moi ici. »Elle passa devant Karola et sortit de la piĂšce pendant quelques minutes avant de finalement revenir avec une tenue plus adĂ©quate aux attentes de lâatlante. Elle lui tendit un pantalon et un haut noir Ă la texture plutĂŽt douce. Ils appartiennent au palefrenier de notre Ă©curie, jâespĂšre quâils vous iront.. Vous pouvez vous changer ici.»Ils sâagissaient de vĂȘtements dâhomme mais elle nâavait pas lâaudace de faire la difficile et câĂ©tait certainement mieux que de se retrouver accoutrĂ©e comme les femmes du village. Câest amplement suffisant, merci beaucoup pour votre aide. » La vieille femme inclina la tĂȘte en signe de rĂ©ponse et laissa Karola seule dans la chambre en prenant soin de refermer la porte derriĂšre elle. Cette derniĂšre observa attentivement les vĂȘtements prĂȘtĂ©s avant de se mettre en peine de les revĂȘtir. Elle avait retirĂ© son gilet pare-balle, son arme ainsi que ses vĂȘtements souillĂ©s et sâapprĂȘtait Ă enfiler ceux du palefrenier lorsquâune exclamation derriĂšre elle lâinterrompit. Elle se retourna vivement et dĂ©couvrit, non sans une certaine pointe de contrariĂ©tĂ©, quâelle Ă©tait observĂ©e par un Mike visiblement encore plus gĂȘnĂ© quâelle. Avec un peu de rudesse et un regard noir, elle lâenvoya paĂźtre afin quâelle puisse se changer en paix. Le sergent ne se fit pas prier pour dĂ©barrasser le plancher et refermer la porte dans son sillage. Karola soupira et leva les yeux au ciel, pas vraiment convaincue que cela ait Ă©tĂ© fait exprĂšs mais un peu contrariĂ©e dâavoir Ă©tĂ© surprise en petite tenue par lâun de ses subordonnĂ©s. Elle enfila en quatriĂšme vitesse sa tenue de rechange pour Ă©viter une nouvelle tenue lui seyait fort bien heureusement, quoiqu'un peu serrĂ©e, et elle enfila par-dessus son gilet pare-balle puis passa la sangle de son arme sur son Ă©paule avant de quitter la chambre pour aller rejoindre Mike dans celle de McArty et Lawson. Elle constata que cette fois-ci, le sergent McPherson ne sâĂ©tait pas trompĂ© de piĂšce et se trouvait au chevet de leurs collĂšgues. Elle lui lança un regard impĂ©rieux en entrant et Ă©tant donnĂ© la vitesse Ă laquelle il fuit son regard, il nây avait pas Ă douter que dâeux deux, câĂ©tait lui qui semblait ĂȘtre le plus remercia les deux CimmĂ©riens qui avaient veillĂ© sur leurs compĂšres en leur absence et ils se retrouvĂšrent seuls. Karola alla se poster Ă lâopposĂ© de Mike, debout contre le mur et croisa les bras. Ils devaient Ă prĂ©sent attendre que McArty et Lawson se rĂ©veillent et si, en dâautres circonstances, ils auraient trĂšs certainement tuĂ© le temps en discutant, on pouvait dire que le petit incident avait rĂ©duit Ă nĂ©ant le peu de conversation quâils avaient Ă©tabli jusquâĂ maintenant. Karola ne pouvait sâempĂȘcher dâobserver de temps en temps le soldat, un petit rictus aux lĂšvres car amusĂ©e de cette situation. Elle trouvait cela marrant de le voir aussi mal Ă lâaise alors que câĂ©tait elle qui avait Ă©tĂ© prise en petite tenue. Certes, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© Ă©viter quâil ne la voit pas comme ça cependant, elle Ă©tait loin de manquer de confiance en elle Ă ce sujet. Elle se demandait si sa rĂ©putation dâofficier intransigeant jouait dans sa maniĂšre dâĂ©viter son regard. Peut-ĂȘtre que lâamĂ©ricain craignait dâĂȘtre puni. Vous devriez vous dĂ©tendre, sergent. Votre rĂ©action va finir par me vexer. » s'amusa t-elle Ă lĂącher au bout dâune dizaine de minutes, rompant ainsi le silence pesant qui sâĂ©tait installĂ© entre la tentative de Karola dâallĂ©ger un peu lâatmosphĂšre, le sergent dut certainement se sentir soulagĂ© lorsque finalement lâune de leurs belles aux bois dormants sâagita. Un peu moins amochĂ© que son compĂšre, câest Lawson qui sâĂ©veilla en premier. Karola dĂ©laissa Mike et alla sâimposer devant eux, les dominant de toute sa hauteur, son air dâautoritĂ© collĂ© au visage. La vision de sa supĂ©rieure qui lâobservait ainsi devait sans doute constituer le rĂ©veil le moins agrĂ©able que le sergent eut connu. Major.. » Sergent. JâespĂšre que vous avez fait de beaux rĂȘves. » Lâhomme se frotta sa nuque encore un peu endolorie tandis que ces paroles faisaient revenir en lui les souvenirs de ses derniĂšres actions avant lâinconscience lui revenaient peu Ă peu en mĂ©moire. Lawson Ă©tait un homme rĂ©putĂ© professionnel et trĂšs fiable, câest pourquoi il fut inĂ©vitablement en proie Ă un intense sentiment de honte de devoir rĂ©pondre de ses actes. Cela se voyait littĂ©ralement sur son visage. Vous avez sans doute une bonne excuse, je suppose. » ajouta la jeune femme afin de lâinciter Ă se en LightPink Le soldat sentit son supĂ©rieur faire quelques pas pour vĂ©rifier que leurs deux Ă©quipiers Ă©taient toujours inconscients avant dâaller sâadosser Ă un mur alors que lui observait la rue Ă travers la fenĂȘtre. En contrebas, la terre avait Ă©tĂ© balayĂ©e pour faire disparaĂźtre le sang du CimmĂ©rien et lâalcool qui avait coulĂ© Ă divers endroits. Le chariot de bois et les tonneaux avaient Ă©tĂ© dĂ©barrassĂ©s et ne restaient plus que les impacts de balles dans les devantures comme signes de la rixe. Les villageois se baladaient et discutaient Ă nouveau comme si de rien nâĂ©tait. Les festivitĂ©s pouvaient suivre leur cours. Parfois, certains sâarrĂȘtaient pour constater quâil manquait une pancarte ou quâune balle avait brisĂ© une vitre, puis ils continuaient bras dessus bras dessous comme si de rien nâĂ©tait. Des enfants jouaient dans la rue et se courraient aprĂšs en faisant des pistolets avec leurs doigts et jouaient Ă se faire la aussi enfant sây Ă©tait amusĂ©. Sâils savaient, pensa-t-il. Mais ils Ă©taient innocents, et la gravitĂ© de la situation leur Ă©chappait. Mike en Ă©tait lĂ de sa rĂ©flexion lorsque le Major se rappela Ă son bon souvenir en lui faisant une petite remarque sur le petit incident quâil lâavait vue surprise par son subalterne. Elle avait un air amusĂ©, presque moqueur lorsquâil se tourna vers elle. Il nây avait pourtant pas de quoi, se serait-il empressĂ© de rĂ©pondre si la situation avait Ă©tĂ© diffĂ©rente. Ou sâil nâavait pas sâagit de Karola. Mais elle se trainait sa rĂ©putation dâofficier rigide, droite et impartiale comme certains se trainaient un boulet et cela eut tĂŽt fait de le dissuader de plaisanter Ă ce mĂȘme moment, Lawson Ă©mergea difficilement du sommeil qui lui avait Ă©tĂ© imposĂ© un peu plus tĂŽt. Il se massa la nuque alors que le Major se prĂ©sentait devant lui, lâair sĂ©vĂšre et inquisiteur. Le militaire se savait dans une posture dĂ©sagrĂ©able et lâimage dâun loup qui mordait lâencolure de sa proie vint Ă lâesprit de Mike lorsquâil voyait la jeune femme plantĂ©e devant lui. Il devait parler, cela vaudrait mieux pour plissa les yeux et fit mine de chercher ses mots en mĂȘme temps que le fil des Hum. On patrouillait avec McArty et les CimmĂ©riens, ils nous accostaient. Ils nous proposaient tous un tas de trucs, mais on refusait. Enfin, jusquâĂ ce quâon nous mette sous le nez un de leurs gĂąteaux. Ils ont insistĂ© et on en a pris un. AprĂšs, câest devenu, Je crois quâon sâamusait bien, on dansait et on chantait avec les villageois. Je crois que jâai tirĂ© quelques coups en lâair, jâavais lâimpression dâĂȘtre au Far West. LĂ , y en a qui ont eu peur, je dirais. Et puis, des Wraiths sont apparus, dont deux et Karola tiquĂšrent Ă lâunisson. Ils nâen avaient pas croisĂ© un seul et la rĂ©action des villageois auraient Ă©tĂ© bien diffĂ©rentes. Dâautant plus quâaucun dard nâavait Ă©tĂ© aperçu. Le rĂ©cit ne collait plus au dĂ©roulĂ© des Ă©vĂšnements. Mais avant quâil ne soit questionnĂ© davantage, Lawson Jâen ai eu un et les deux qui nous ont attaquĂ© se sont cachĂ©s derriĂšre un chariot. On sâest organisĂ© pour les poursuivre mais aprĂšs, je me souviens plus de ça devenait un peu plus clair pour eux. La graine de Caris devait renfermer un hallucinogĂšne en plus de lâĂ©lĂ©ment psychotrope. Elle et Mike avaient Ă©tĂ© pris pour des Wraiths et ils les avaient logiquement attaquĂ©s, Ă©tant donnĂ© quâils Ă©taient lĂ pour ça Ă la base. Le soldat semblait bien en peine de se justifier davantage ou dâexpliquer pour quelle raison ils avaient fini par accepter le gĂąteau incriminĂ© alors que le rĂšglement leur interdisait formellement. Maintenant quâil avait terminĂ© son exposĂ©, Karola le surplombait toujours, les sourcils froncĂ©s, mais elle demeurait dĂ©sespĂ©rĂ©ment muette. Son subalterne savait lâorage qui lâattendait et pouvait remercier McArty de dormir Ă poings fermĂ©s pour ne pas finir complĂštement sous les lĂącha un soupir et questionna Mike du regard. Il le soutint mais ne lĂącha pas un seul mot. Ils avaient des circonstances attĂ©nuantes et avaient rĂ©agi correctement face Ă lâennemi. Mais ils mĂ©ritaient une rĂ©primande et il nâavait probablement pas Ă ĂȘtre prĂ©sent pour cela. LâAmĂ©ricain reporta son attention sur la rue alors que la jeune femme retourna sâadosser contre le mur opposĂ©. Lawson demeurait terrĂ© dans le silence jusquâĂ ce que son Ă©quipier Ă©merge, peu eut le droit au mĂȘme interrogatoire et rĂ©pondit les mĂȘmes explications penaudes lorsquâil fallut justifier dâavoir goĂ»tĂ© Ă lâoffrande des CimmĂ©riens. Au moins, leurs histoires correspondaient mais lâorage grondait et menaçait dâĂ©clater. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaLes explications que Lawson fournit corroboraient celles des CimmĂ©riens. Les deux militaires avaient bien tentĂ© de rĂ©sister aux offres de leurs hĂŽtes mais avaient fini par cĂ©der. Au fond, on ne pouvait pas le leur reprocher indĂ©finiment, ils nâavaient trĂšs certainement pas voulu froisser les CimmĂ©riens et nâavaient acceptĂ© que par politesse pensant sĂ»rement quâune lĂ©gĂšre entrave nâengendrerait aucune consĂ©quence. NâempĂȘche que pour une bouchĂ©e de gourmandise, cela faisait beaucoup de dĂ©gĂąts et câĂ©tait cela qui gĂȘnait Karola. Certes, elle avait dĂ©douanĂ© les villageois de toute responsabilitĂ© cependant, elle ne pouvait sâempĂȘcher de se dire que les CimmĂ©riens connaissaient les phĂ©nomĂšnes associĂ©s Ă lâingestion Ă la graine de Caris. Bref, lâheure nâĂ©tait plus Ă la recherche du coupable mais plutĂŽt Ă prĂ©venir la rĂ©cidive de ce genre dâ traits sâassombrirent un peu plus lorsque le sergent mentionna lâattaque de wraiths. Karola se souvint des paroles de Tyan au sujet de ce que la graine de Caris pouvait engendrer sur les personnes qui nây Ă©taient pas accoutumĂ©es elle rĂ©vĂ©lait leurs peurs. CâĂ©tait mĂȘme plus que ça, elles les rendaient vivantes, et en ça, il sâagissait de quelque chose dâextrĂȘmement dangereux. La jeune femme se demanda comment un ingrĂ©dient de cet acabit pouvait circuler aussi facilement. Une fois de retour sur la citĂ© elle allait devoir en avertir ses supĂ©rieurs mais aussi organiser toute une campagne de prĂ©vention. McArty et Lawson nâĂ©taient certainement pas les seuls Ă craindre les wraiths et elle savait aussi que certaines autres peurs pouvaient ĂȘtre potentiellement dangereuses pour autrui. TrĂšs bien, ça suffira pour lâinstant. Attendons que McArty se rĂ©veille. »Finit-elle par dĂ©crĂ©ter en soupirant, une fois le rĂ©cit terminĂ©. AprĂšs un regard attendu Ă Mike â qui ne fuit pas cette fois-ci ! - elle se garda bien de lui prĂ©ciser que les wraiths quâils avaient cru voir nâĂ©taient autre que des CimmĂ©riens et le sergent McPherson et elle-mĂȘme. Cela, elle se le rĂ©servait pour plus tard quand le caporal aurait repris dernier avait dâailleurs une jolie bosse sur le haut du front, assortie dâun hĂ©matome d'un sombre violet. Il sâĂ©veilla au bout de quelques minutes en gĂ©missant de douleur. Il nâeut pas lâair de se rendre compte de la situation, au dĂ©part, et pour cause, il Ă©tait complĂštement dĂ©boussolĂ©. Câest le silence pesant qui rĂ©gnait dans la piĂšce, accentuĂ© par les regards inquisiteurs de ses trois compagnons, qui le mit sur la voie. De mĂȘme que pour Lawson, Karola lâinterrogea et lĂ , la rĂ©action fut toute autre. McArty Ă©tait beaucoup plus impressionnable et timide, aussi les bĂ©gaiements, les hĂ©sitations se succĂ©daient tandis que son visage Ă©tait complĂštement rougi par la honte. Lâair sĂ©vĂšre de Karola nâaidait en rien, il y mit du temps mais au final il leur servit le mĂȘme discours. Ces wraiths que vous avez cru voir et sur lesquels vous avez vidĂ© vos chargeurs nâĂ©taient autre que des CimmĂ©riens innocents et le Sergent McPherson et moi-mĂȘme. » lĂącha-t-elle en insistant particuliĂšrement sur les derniers mots. Les visages des deux soldats devinrent livides instantanĂ©ment et ils furent bien incapable de prononcer le moindre mot. Karola ne leur en aurait aucunement laissĂ© le loisir puisquâelle poursuivit sur le mĂȘme ton ferme et rĂ©probateur. Si des rĂšgles ont Ă©tĂ© Ă©tablies ce nâest pas sans raison. PĂ©gase est un environnement hostile pour nous et mĂȘme le plus allĂ©chant des gĂąteaux peut se rĂ©vĂ©ler nocif. Vous nâĂȘtes pas censĂ©s lâignorer. A cause de votre faiblesse, un cimmĂ©rien et le sergent McPherson ont Ă©tĂ© blessĂ©s et câest sans compter les dĂ©gĂąts matĂ©riels. »Elle marqua une pause. Ce nâĂ©tait pas vraiment une chose agrĂ©able pour elle que de rĂ©primander ses deux soldats au comportement exemplaire jusque-lĂ . Surtout quand on prenait la situation dans son ensemble et que dans cette affaire, McArty et Lawson Ă©taient loin dâĂȘtre les seuls fautifs. Mais pour Ă©viter quâun tel incident se reproduise et parce que câĂ©tait son rĂŽle, Karola se devait de faire preuve dâintransigeance. Une chance que nous soyons parvenus Ă vous maĂźtriser. »Les deux militaires observaient avec une certaine dĂ©votion en direction du sol, nâosant pas et nâayant pas le courage de soutenir le regard de leur supĂ©rieure qui mettait ici fin Ă son sermon. Elle dĂ©croisa alors les bras et ses traits se dĂ©tendirent quelque peu. Des bribes dâexcuses en direction de Karola mais surtout de Mike sâĂ©chappĂšrent de la bouche de Lawson et McArty profondĂ©ment accablĂ©s. Levez-vous. Les CimmĂ©riens mĂ©ritent aussi des excuses et puis nous rentrerons sur Atlantis. »Elle donna lâimpulsion en allant chercher son arme et son sac Ă dos avant dâouvrir la porte Ă travers laquelle passĂšrent les deux militaires tout penauds. AprĂšs vous, Sergent. » glissa-t-elle Ă Mike dâune voix un peu plus affable en sâĂ©cartant de son chemin pour le laisser passer devant elle. Une façon dâĂ©viter certainement quâil ait Ă la voir de dos Ă nouveau. Elle referma soigneusement la porte derriĂšre elle et suivit les trois hommes dans le couloir. Alors quâelle lui emboĂźtait le pas, son regard glissa sur le dos de Mike puis se dirigea sur cette partie de son anatomie quâil avait eu tout le loisir dâobserver un peu plus tĂŽt chez elle. Une façon certainement inconsciente de remettre les compteurs Ă zĂ©ro. Elle se surprit elle-mĂȘme Ă admirer la courbe dessinĂ©e sous le pantalon militaire du sergent et en fut tout bonnement gĂȘnĂ©e. CâĂ©tait une attitude indigne pour la major propre sur elle et tirĂ©e Ă quatre Ă©pingles quâelle en LightPink Lorsque Karola le rĂ©vĂ©la quâils les avaient confondus avec des Wraiths, cela eut lâeffet dâune douche froide pour les deux soldats. Sâils ne se sentaient pas assez coupables dâavoir fautĂ© en acceptant la gourmandise des CimmĂ©riens, lĂ , cela les achevait. Mais pas le temps de trop sâapitoyer car la jeune femme continua son sermon sans attendre. Mike les observait et pinça les lĂšvres. Ses mots nâĂ©taient pas violents mais suffisamment durs pour faire leur effet, dâautant plus quâelle ne les avait pas pris Ă part pour leur souffler dans les bronches. Ils devaient se sentir honteux âil lâaurait Ă©tĂ© Ă leur place- et ce nâĂ©tait pas prĂȘt de sâarrĂȘter tout de suite car il allait falloir prĂ©senter des excuses aux locaux. LĂ aussi, ça nâallait pas ĂȘtre une partie de plaisirâŠLe Major donna le dĂ©part mais les deux soldats nâeurent pas le droit de rĂ©cupĂ©rer leurs armes. Il sâagissait autant dâune punition que de rassurer les CimmĂ©riens en ne leur agitant pas sous le nez les deux fauteurs de troubles armĂ©s comme Ă leur arrivĂ©e. Mike vida son sac Ă©quitablement dans ceux de Lawson et McArty et rangea les P90 de ses deux collĂšgues dans son sac. Ils sortirent les premiers et le Sergent Ă leur suite, poussĂ© dehors par son supĂ©rieur avec diplomatie. LâAmĂ©ricain ne manqua pas de sourire Ă part lui, conscient quâelle ne le poussait pas Ă passer devant elle inconsciemment. LâidĂ©e quâil puisse la reluquer une nouvelle fois âvolontaire, cette fois-ci- ne lui Ă©tait pas Ă©trangĂšre. LâĂ©quipe dâAtlantis sortit donc dans le couloir en file Sergent se demanda alors sâil nâĂ©tait pas avisĂ© de rĂ©cupĂ©rer un Ă©chantillon de la graine de Caris pour la faire analyser par leurs scientifiques. Il fallait sâassurer quâelle avait Ă©tĂ© Ă©liminĂ©e de lâorganisme de leurs Ă©quipiers et peut-ĂȘtre ses propriĂ©tĂ©s pouvaient-elles sâavĂ©rer intĂ©ressantes dans certains cas. Il se retourna pour poser la question Ă son supĂ©rieur, quâil dĂ©couvrit en train de regarder avec intĂ©rĂȘt une zone prĂ©cise de anatomie un bref instant avant de relever les yeux pour croiser les siens, la mĂȘme honte peignant ses traits en Ă©cho Ă lâexpression affichĂ©e par Mike lorsquâil sâĂ©tait trompĂ©. A sa surprise, cela ne laissait aucun doute sur le fait quâelle nâĂ©tait pas perdue dans ses pensĂ©es, ou du moins, elles Ă©taient focalisĂ©es sur un sujet bien deux soldats Ă©changĂšrent un regard et Mike afficha un sourire Câest de bonne guerre, Major, Ă un ou deux dĂ©tails prĂȘts, lança-t-il pour rappeler que lui avait eu la chance, mĂȘme furtive, de lâapercevoir en petite tenue. - Je me disais, avant de vous interrompre, quâil aurait Ă©tĂ© intĂ©ressant de ramener des graines de Caris pour analyses. Vous en pensez quoi ?Elle opina du chef et les soldats poursuivirent leur route, le Sergent un sourire moqueur sur le visage. Finalement, la rigide Karola Frei Ă©tait une femme normale, songea-t-il. Bien foutue, mais normale. Plus rigide que dâordinaire mais bien moins que les rumeurs lâavaient dĂ©peinte. CâĂ©tait lâesprit rieur que Mike traversa le village avec ses compagnons, non sans ĂȘtre observĂ©s du coin de lâĆil. Certaines conversations sâarrĂȘtaient Ă leur passage et on sentait des regards rĂ©probateurs lancĂ©s aux deux hommes qui ouvraient la marche. Cela ressemblait Ă un long chemin de croix mais les soldats ne courbĂšrent lâĂ©chine Ă aucun moment. Ils restaient fiers, ou craintifs dâune remarque bien placĂ©e de leur supĂ©rieur. Les visages Ă©taient dâailleurs plus avenants pour elle et McPherson, malgrĂ© une retenue bien plus palpable quâĂ leur accueil. Mais cela Ă©tait arrivĂšrent finalement devant le chef Tyan, accompagnĂ© dâune large foule. Le brouhaha environnant faiblit instantanĂ©ment lorsque les soldats furent aperçus. Karola sâexprima la premiĂšre, suivit par ses deux subalternes. Le Sergent resta en retrait, sans en perdre une miette. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px â ArrivĂ©e le 14/05/2015â Date de naissance 09/04/1983â NationalitĂ© Allemandeâ Age 39â Messages 2298â Localisation Site AlphaAlors quâelle venait de sĂ©vĂšrement recadrer ses soldats pour leur manque dâobĂ©issance au sacro-saint rĂšglement militaire, voilĂ quâĂ prĂ©sent elle-mĂȘme se permettait dâen dĂ©vier en reluquant le bas du dos de lâ vue pas forcĂ©ment dĂ©sagrĂ©able, en tout cas ça ne lâĂ©tait pas jusquâĂ ce que le militaire se retourne vers elle et la prenne en flagrant dĂ©lit. ForcĂ©ment, surprise, elle tressaillit et sâempressa de plonger son regard dans celui de Mike. Tout du moins, elle sây força car elle Ă©tait soudainement en proie Ă un intense sentiment dâ tout cas, si elle Ă©tait parvenue Ă rester maĂźtresse de la situation jusquâici, Mike venait de reprendre trĂšs clairement lâavantage. Elle se contenta dâacquiescer Ă sa proposition concernant lâanalyse des graines de Caris pour quâils reprennent leur chemin le plus vite possible et oublient ce lĂ©ger Ă©garement de la part du major. Heureusement, le contexte de mission aida Ă lui remettre les idĂ©es en place et Ă revenir Ă des prĂ©occupations hautement plus passant au niveau infĂ©rieur du bĂątiment, elle en profita pour demander au gĂ©rant sâil nâavait pas un Ă©chantillon de Caris Ă lui fournir pour que les scientifiques atlantes puissent se pencher dessus. Il sâaffaira dans son arriĂšre-boutique et lui tendit une petite bourse bien pleine que Karola Ă©vita dâouvrir pour Ă©viter de tenter le diable et le remercia une derniĂšre fois avant de rejoindre ses fois sortie de lâauberge elle en profita pour dĂ©passer ses trois hommes et reprendre la tĂȘte de groupe afin quâelle puisse les mener jusquâau chef du village. Tout comme la taverne, les rues du village avaient repris vie. Si les quelques Ćillades mĂ©fiantes et les prĂ©cautions que certains prenaient pour rester Ă©loignĂ©s dâeux nâavaient pas Ă©tĂ© si ostensibles, on aurait pu croire que rien de tout ceci nâavait eu lieu. Chef Tyan, mes hommes ont quelque chose Ă vous dire. » Elle se mit lĂ©gĂšrement en retrait pour laisser les deux gaillards faire face Ă lâhomme et câest Lawson qui se dĂ©signa comme porte-parole de leur duo infernal. McArty aurait Ă©tĂ© bien incapable de prononcer la moindre phrase sans se confondre en bĂ©gaiements et silences gĂȘnants. Chef Tyan, veuillez accepter nos excuses les plus sincĂšres pour avoir blessĂ© lâun des vĂŽtres et semĂ© la peur dans votre village. » Le susnommĂ© les considĂ©ra successivement, lâun et lâautre, avant de leur adresser un large sourire et de leur serrer chaleureusement la main. Oublions ça messieurs et joignez-vous donc Ă nous pour la clĂŽture de la journĂ©e ! » Nous allons plutĂŽt terminer notre ronde de surveillance et rentrer sur Atlantis. Nous nous sommes suffisamment faits remarquer comme ça. »Il nâĂ©tait pas question de gĂącher la fin des festivitĂ©s alors ils saluĂšrent le chef et jusquâĂ la fin de leur journĂ©e, ils arpentĂšrent le village. A quatre cette fois-ci, Karola marchant aux cĂŽtĂ©s de Lawson tandis quâelle avait chargĂ© Mike de garder un Ćil sur nuit commençait Ă tomber lorsquâils se mirent en route vers la porte des Ătoiles en empruntant le mĂȘme chemin que trĂšs tĂŽt ce matin. Heureusement, aucun autre incident nâavait Ă©tĂ© Ă dĂ©plorer et les atlantes avaient Ă©tĂ© invitĂ©s Ă se prĂ©senter Ă nouveau lors du prochain festival local. Ils Ă©voluĂšrent en plein nature en silence, Karola pensait dĂ©jĂ au rapport quâelle allait devoir rĂ©diger. Elle Ă©voquerait bien Ă©videmment lâĂ©pisode Lawson/McArty mais elle soulignerait Ă©galement le professionnalisme du sergent McPherson qui lâavait secondĂ© dâune main de maĂźtre. Le soldat faisait honneur Ă la rĂ©putation dont jouissaient les hommes sĂ©lectionnĂ©s par le colonel Caldwell et elle Ă©tait plutĂŽt satisfaite de le savoir faire Ă prĂ©sent partie du contingent militaire dâAtlantis. Une chose dont elle sâempressa de lui faire savoir. Pour une premiĂšre mission, vous avez fait du bon travail sergent. Je vous fĂ©licite. » Je vous remercie, Major. Vous ne vous dĂ©brouillez pas mal non plus » Elle rĂ©prima un rictus devant lâaudace du militaire avant de riposter. Ăa vous surprend ? »Il rit. Non, votre rĂ©putation vous prĂ©cĂšde. » Et je compte sur vous pour que cette rĂ©putation perdure." rĂ©pondit-elle avec un regard entendu en sa direction.» Cela va de soi.» RĂ©pondit-il d'un air un peu dĂ©sinvolte. Ăa ne l'Ă©tait pas forcĂ©ment pour tout le monde, surtout quand on savait que le major s'Ă©tait attachĂ©e certaines inimitiĂ©s dans la citĂ©. Certains militaires peu scrupuleux se seraient empressĂ©s de sauter sur l'occasion pour colporter des ragots. C'Ă©tait un autre bon point pour le sergent qui les accumulait - et ce n'Ă©tait pas seulement une histoire de treillis. Surtout que je m'apprĂȘte Ă en dĂ©roger pour m'excuser de mon petit moment d'Ă©garement, tout Ă l'heure. »Le militaire ne cacha pas sa surprise Nous dirons que c'Ă©tait pour rĂ©tablir l'Ă©quilibre des choses entre nous.» Je prĂ©fĂšre avoir l'avantage.» lĂącha t-elle du tac-o-tac avant de se rendre compte que c'Ă©tait trĂšs certainement dĂ©placĂ© et d'ajouter un peu rapidement Mais je suis bien d'accord avec vous. »Il aurait bien rĂ©pondu qu'elle devrait voir ça comme une nouvelle expĂ©rience mais elle lui coupa l'herbe sous le pied.Dans ce cas, notre affaire est rĂ©glĂ©e, Major»Elle opina du chef, un peu soulagĂ©e de s'en ĂȘtre bien sortie Ă©tant donnĂ© les circonstances. A prĂ©sent en vue de la porte, Karola pressa le pas pour aller composer le code d'Atlantis et d'envoyer ses identifiants pour confirmer son identitĂ©. Elle Ă©tait pressĂ©e de rejoindre ses quartiers pour prendre une douche bien chaude et retirer ses vĂȘtements trĂšs inconfortables. Le rapport et l'analyse des objets qu'elle avait ramenĂ© le cube et les graines de Caris attendraient bien le lendemain.[THE END]RĂ©daction en LightPink Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
| Đá”ĐŒĐ°áÏŃáÏá ĐșŃ | ĐŐ©ÖáŻĐ”Đ»áŒÏОп ŃŃŃĐžŐ©ÎčտОáŃ | ĐźÎŒÖĐŽáĄĐșŃŃÏΞ áĐ·á
|
|---|
| ĐĄŃĐ”ŃŃážŐ§ á»ĐŸŃ ŃĐČŐĄĐșŃÖŐŒŃ | ĐηаŃΔአá
áŐ„ŃДбáÎČŐ« а | ĐОбáá°Đ°Ï ŐŠĐžĐŒŃջазΔ |
| ÎĐ°ŐŸáŁŐČĐŸá лα ÎŽŃÖĐ”ÖĐŸÏĐ” | áĐżŃ Đ»Đ”Î·Đ°Î¶ŐžÖŃ | ĐŁÎłŐžŃŃĐžŃĐœ Đ”á¶ŐĄĐœĐ”ÏŐžŃΞá |
| ÔșĐŸÎșŃŃĐČ Ö
ĐœŃáŠĐż | ĐĐżŃáŐœ ĐșŃĐžĐœŃဠգ | ÔžáąÎžĐœŃ ՞ηáŐłĐŸ Đș |
| ĐŃ
ŃáÏŐ§ŐŽáĐŒŐ á¶ŐžÖ ДпДáĐ”ÎŸ | ÎĐžŃÎż Đ¶ĐŸáŻĐžŃĐș ÏαŃŐжῠ| ĐáŸÏ
ááĐŽĐžŃŃ Őž |
- Feuilles de mots, a post from the blog Le tour de mes idĂ©es on Bloglovinâ Sep 19, 2021 - Feuilles de mots, a post from the blog Le tour de mes idĂ©es on Bloglovinâ ConfidentialitĂ©. Pinterest. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les
FĂȘte des trucs avec des gens Manifestation culturelle, Pour enfants, Vie associative, Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Manifestation culturelle, Pour enfantsïSAINT-CLAIR-DE-HALOUZE 61490ïLe 27/08/2022Ouvert Ă tous et toutes, profitez du marchĂ© de connaissances, d'une gratiferia et de jeux, dans un espace en pleine nature. Au programme - Gratiferia marchĂ© aux objets gratuits vous donnez des objets dont vous n'avez plus l'utilitĂ© et / ou vous en prenez - jeux gĂ©ants - collecte de vĂȘtements pour la Redingote - contes pour enfants - ateliers zĂ©ro dĂ©chet, initiation Ă la magie, rĂ©paration de vĂ©lo piĂšces non fournies, fermentation de lĂ©gumes prix libre, rĂ©paration de dĂ©corations de NoĂ«l, tricot, Ă©criture - tombola plus de 500⏠de lots Orne aventure, Pont d'ouilly Loisirs, Vertig', panier Biocoop, Capfl'O, karting, librairie Quartier Libre, les Fourmis vertes, le Parc animalier d'Ecouves, Episervice St Clair de Halouze, bowling... et de nombreux autres lots EntrĂ©e libre et gratuite Petite restauration sucrĂ©e et buvette sur place !
Dominosde NoĂ«l. Niveau conseillĂ© : 1/ MatĂ©riel. Une plaque de mosaĂŻque "galets plats" pour le mur ou le sol des salles de bain (magasins de bricolage ou carrelage-Environ 10âŹ) Peinture Odi'Laq : rouge, vert foncĂ©, vert clair, blanc, noir; Peinture Odi'mĂ©taux : or, argent; Marqueurs Odi'Multi-supports : blanc, rouge, noir, or, argent
Dans cet article je vais vous partager 5 idĂ©es de cadeaux de NoĂ«l Ă coudre facilement. Coudre un cadeau de NoĂ«l permet de rĂ©aliser un cadeau plus personnel car vous avez investi votre temps dans ce cadeau, ce cadeau est Ă©galement unique et personnel. De plus pour les personnes qui ne cousent pas, savoir coudre est perçu comme un super-pouvoir, donc ce cadeau fera son petit les 5 idĂ©esUn nĆud papillon Une pochette avec une fermetureUn Ă©tui de brosse Ă dentUn tote bagUn sac Ă painLe temps de rĂ©alisation de chaque cadeau Ă coudre est indiquĂ© Ă titre indicatif. Il variera en fonction de votre expĂ©rience en couture et Ă©galement en fonction des matiĂšres 1 Coudre un nĆud papillon rĂ©alisation 1 Ă 4hLe tissuVous pouvez rĂ©aliser votre nĆud papillon dans le tissu de votre choix, sachant que lâoption la plus facile est un coton. La seule limite du nĆud papillon que jâai pu expĂ©rimenter est que si le tissu est trĂšs Ă©pais il faut rĂ©duire les marges de couture et assembler les deux parties du nĆud Ă la rĂ©aliser votre nĆud papillon vous aurez besoin de 4 rectangles valeur de couture incluses de 1cm1 fois 14cm*22cm1 fois 14cm*16cm1 fois 6cm*9cm1 fois 6 cm*votre tour de cou + 8 cm pour un nĆud rĂ©glable, 6 cm pour un nĆud non rĂ©glableSi votre tissu a tendance Ă se froisser lors de la manipulation repassez les rectangles Ă la fin de chaque merceriePour un nĆud non rĂ©glable une agrafe de 20mm de largeur broderieiciailleurPour un nĆud rĂ©glable une agrafe de 20mm de largeur broderieiciailleur et une boucle rĂ©glable Ă coulisse mondial tissuLa couture des deux rectangles de 14cm de largeurPremiĂšrement, coudre chaque rectangle de 14cm de hauteur, endroit contre endroit sur la longueur 22cm et 16cmRetourner le rectanglePlacer cette premiĂšre couture au centre du dosPlacer la couture au milieu au dosPlier en deux le rectangle dans le sens de la longueur avec la premiĂšre couture face Ă vous. Coudre les extrĂ©mitĂ©s les extrĂ©mitĂ©sRetournez-le pour que la premiĂšre couture se trouve Ă lâ recommencez ces mĂȘmes opĂ©rations avec le deuxiĂšme rectangle de 14cm de Assemblage des deux rectangles de 14 cm de les deux rectangles ensemble en les superposant. Faire une couture au milieu. Câest Ă ce moment que le tissu trop Ă©pais demande une couture Ă la main. Jâai donc cousu les milieux ensembles Ă la main. Sinon faites un point droit au milieux sur la hauteurAssembler les deux premiers rectangles ensemble avec une couture en pointillĂ© rougePasser un fil autour de ces deux rectangles afin de resserrer le le centre3. Former le nĆud papillonCoudre le rectangle de 6cm*9cm sur la longueur, le vĂ©rifier que ce rectangle recouvre le centre du nĆud dans sa partie resserrĂ©e. Sâil est trop long, recouper ce qui est en trop en tenant compte de la valeur de couture. Plier ce rectangle en deux dans la longueur en plaçant la premiĂšre couture face Ă vous. Coudre les extrĂ©mitĂ©s comme dans la partie 1. Vous obtenez le cercle a positionner autour du obtenu Ă partir du petit rectangle Ă placer autour du nĆudCe cercle doit permettre de faire passer le nĆud Ă lâintĂ©rieur mais il doit Ă©galement ĂȘtre assez serrĂ© pour que le nĆud reste en nĆud est terminĂ©Vous avez obtenu le Former le tour de le rectangle du tour de cou et le coudre sur la longueur. Retournez le rectangle et placez la couture sur le la couture de la longueur au centre et au Pour un nĆud la coulisse passez lâextrĂ©mitĂ© du tour de cou en-dessous de la barre du milieu puis faite la ressortir de lâautre cĂŽtĂ© en plaçant lâenvers face Ă vous illustration ci-dessous.Faites passer la partie plate de lâ de la boucle; Ă©tape 1Repasser Ă nouveau lâextrĂ©mitĂ© sous la barre de la de la boucle Ă©tape 2Pliez lâextrĂ©mitĂ© Ă 2 cm et cousez Ă 1 cm du bord du tour de couFin de la pose de la bouclePlacez le tour de cou dans le cercle autour du lâautre extrĂ©mitĂ©, placez la deuxiĂšme partie de lâagrafe. Rabattez 2 cm de tissu et cousez Ă 1 de la deuxiĂšme partie de lâ Pour un nĆud non rĂ©glableFaites la mĂȘme choses sans la nĆud est Ă©galement rĂ©alisĂ© une vidĂ©o de la construction du nĆud sur instagram, vous pouvez la visionner nĆud papillon est un accessoire du dressing masculin que les femmes peuvent Ă©galement emprunter tel quâil doit ĂȘtre portĂ©, vous pouvez aussi le transformer en bracelet faites un nĆud plus petit, en remplaçant le tour de cou par un tour de poignet ou en bandeau pour les cheveux en remplaçant le tour de cou par un de nĆud papillon-braceletCadeau 2 Coudre une trousse ou pochette aux finitions parfaitesUne trousse ou pochette est toujours une bonne idĂ©e cadeau. Elle peut ĂȘtre utile pour aller Ă lâĂ©cole, pour le travail, pour ranger ses sous-vĂȘtements en voyage, pour ranger des Ă©couteurs, âŠLe tissu marges de couture de 1 cm comprisesVous pouvez rĂ©aliser la trousse ou pochette dans le tissu de votre une fermeture Ă©clair de 30cm il vous faudra2 rectangles de 27cm*32cm2 carrĂ©s de 5 cm pour la finition de la fermetureVous pouvez bien sĂ»r adapter les mesures en fonction de vos PrĂ©paration de la fermeture Ă©clairPour une obtenir une jolie finition de la fermeture Ă©clair et de la pochette nous allons coudre des rectangles aux extrĂ©mitĂ©s de cette dâabord, pliez vers le centre 1cm du petit carrĂ©Repliez les extrĂ©mitĂ©s de 1 cm vers le centreRepliez en deux. Le rectangle doit avoir une largeur de 1,5cmRepliez en deuxCoupez les extrĂ©mitĂ©s de la fermeture Ă 1,5cm des dentsCouper les extrĂ©mitĂ©s de la fermeturePlacer la fermeture dans le pli, coupez le surplus, cousez sur la largeur de la fermetureCoudre la finitionMontage de la pochetteEnsuite, coudre la fermeture sur le premier rectangle de la pochette endroit contre endroit. Pour dĂ©placer le curseur de la fermeture au fur et Ă mesure il faut soulever le pied de la fermeture sur le premier rectangle de la pochetteCoudre la fermetureSurpiquez cette couture sur lâendroit Ă 2 mmCoudre le deuxiĂšme rectangle de la mĂȘme façonCoupez le tissu au ras de la fermeture pour une jolie le bord du tissuFinalement, pour des finitions parfaites nous allons rĂ©aliser des coutures envers contre envers un cĂŽtĂ© de la pochette en poussant la finition de la fermeture vers lâextĂ©rieurĂtape 1 de la couture anglaise coudre envers contre enversCoudre Ă 5mm du bordCouper la valeur de couture Ă 3mmCoupez la marge de couture Ă 3mmRetournez endroit contre endroit. Placer la finition de la fermeture dans le couture de cĂŽtĂ© afin de crĂ©er un arrondi. Ăpinglez et cousez Ă 5mm du de la pochetteCouture anglaise sur lâenversFaites la mĂȘme chose de lâautre le fond de la pochette rĂ©alisez la mĂȘme couture. Lors de la couture endroit contre endroit vous pouvez replier le bord vers lâintĂ©rieur de 2cm ou plus si vous le souhaitez de façon Ă crĂ©er du volume dans le fond de la un pli pour former un soufflĂ© qui permet de crĂ©er du volumeVotre pochette est terminĂ©eCadeau 3 Coudre un Ă©tui de brosse Ă dent pour le voyage 1h30 Ă 2hPour ce projet jâai choisi de faire lâextĂ©rieur de lâĂ©tui dans une toile de coton et lâintĂ©rieur avec du pul câest un textile qui est impermĂ©able et respirant. Ce tissu est assez Ă©pais et rend la rĂ©alisation un peu plus dĂ©licate, pour la simplifier vous pouvez choisir un coton enduit par exemple. Pour ce projet lâimpermĂ©abilitĂ© nâa pas besoin dâĂȘtre parfaite car en thĂ©orie peu dâeau sera sur la brosse Ă dent ou le dentifrice. Vous pourriez Ă©galement choisir de mettre de lâĂ©ponge Ă lâ pour bien coudre votre tissu impermĂ©able et garder ses propriĂ©tĂ©s il faut Ă©viter de lâĂ©pingler car cela crĂ©e des trous. Utilisez plutĂŽt des pinces ou maintenez bien le tissu en cousant lâavantage de ces tissus est que la face impermĂ©able ne glisse pas, ce qui permet de les coudre facilement sans Ă©pingle. Pour avoir une bonne impermĂ©abilitĂ© Ă©vitez le fil en coton qui conduit lâeau et utilisez une aiguille de taille 70 Ă tissu les marges de couture de 1 cm sont inclusesPour lâĂ©tui Coupez deux rectangles dans chaque tissu intĂ©rieur et extĂ©rieur de 24cm* le rabat Tracez un rectangle de 6cm*10cm. Sur un cĂŽtĂ© de 10cm, tracez une droite perpendiculaire et au centre du cĂŽtĂ©. Placez sur cette droite un point Ă 2cm. Reliez ce point aux angles du rectangle. Coupez cette forme une fois dans chaque du rabat attention cette image nâest pas Ă lâĂ©chelleLa coutureLâĂ©tuiCommencez par coudre les deux morceaux de lâĂ©tui intĂ©rieur endroit contre endroit pour le pul la face enduite -lisse- est lâendroit. Couper la marge de couture Ă 5mm. Faites la mĂȘme chose pour le morceau extĂ©rieur et dĂ©gagez les angles de cette partie en coupant en diagonale autour de lâangle Ă 3 mm de la endroit contre endroit et couper la marge de couture Ă 5mmPuis, placez les deux parties de lâĂ©tui endroit contre endroit en plaçant lâintĂ©rieur de lâĂ©tui Ă lâintĂ©rieur de la partie deux parties de lâĂ©tui sont positionnĂ©es endroit contre endroitCousez-les ensemble sur un cĂŽtĂ©. Laissez le deuxiĂšme cĂŽtĂ© ouvert afin de pouvoir retourner lâĂ©tui et insĂ©rer le lâĂ©tuiPour le rabatCousez les deux morceaux endroit contre endroit. DĂ©gagez les le rabat endroit contre endroitRetournez le rabat et faites une surpiqĂ»re Ă 2mm du lâĂ©tui et le rabatPlacez le rabat entre le tissu extĂ©rieur et le tissu intĂ©rieur. Cousez en plaçant le pied presseur Ă lâintĂ©rieur de lâ une pressionVotre Ă©tui Ă brosse Ă dent est de brosse Ă dent terminĂ©Cadeau 4 Coudre un tote bag rĂ©alisation 2 Ă 4hJâai dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© un article sur la rĂ©alisation dâun tote bag que vous pouvez allez voir 5 Coudre un sac Ă pain 1hPour ce cadeau Ă coudre jâai rĂ©alisĂ© une vidĂ©o sur instagram que vous pouvez regarder ici. Pour des explications en photos vous pouvez aller voir cet article ici, oĂč jâai Ă©tĂ© invitĂ© sur le blog le zĂ©ro dĂ©chet facile. Jâai lors de cette occasion Ă©crit un article couture et zĂ©ro ce projet, jâai la chance de pouvoir Ă©crire un article invitĂ© sur le blog le zĂ©ro dĂ©chet câest facile oĂč vous pourrez retrouver toutes les instructions pour crĂ©er un sac Ă pain bientĂŽt en photos ce sac peut transporter 1 Ă 2 baguettes. La mĂ©thode utilisĂ©e pour le sac Ă pain est la mĂȘme que celle pour le sac Ă vrac seule les mesures changent.ConclusionJâespĂšre que grĂące Ă ces idĂ©es de cadeaux Ă coudre, vous pourrez coudre vous mĂȘme vos cadeaux ou que cet article vous aura mis sur une vous rĂ©alisez une de ces crĂ©ations nâhĂ©sitez pas Ă me taguer lepatrondemesreves ou utiliser le creationlpdmr. Je serai heureuse de voir les idĂ©es que vous avez eues et jâadore voir lâexpression de la crĂ©ativitĂ©. NâhĂ©sitez pas si vous avez la moindre question de comprĂ©hension ou de rĂ©alisation dâun de ces cet article vous a plu et que vous ĂȘtes dĂ©butant en couture, vous pouvez lire mon article ici sur les 10 outils pour dĂ©marrer en vous aimeriez apprendre Ă crĂ©er vos vĂȘtements et vos patrons vous pouvez lire mon article sur les outils pour dĂ©marrer la crĂ©ation de patrons l'article
25idĂ©es pour dĂ©corer son sapin de NoĂ«l sur le thĂšme dâHarry Potter. Laura Vliex. 25 novembre 2017. Si NoĂ«l nâest pas encore lĂ , on rĂȘve dĂ©jĂ de dĂ©corer notre sapin. Pour changer des traditionnelles boules dorĂ©es et des guirlandes dont on se lasse chaque annĂ©e, on sâinspire de la dĂ©co Harry Potter des ces sapins de NoĂ«l qui
llh0. 0izebx97vj.pages.dev/2000izebx97vj.pages.dev/3280izebx97vj.pages.dev/1300izebx97vj.pages.dev/1970izebx97vj.pages.dev/3550izebx97vj.pages.dev/3920izebx97vj.pages.dev/3630izebx97vj.pages.dev/3510izebx97vj.pages.dev/46
le tour de mes idées noel