BricolageNoel Rouge et or - Le tour de mes idées Jouer avec des outils qui laissent des traces et avec les couleurs de Noël. Un moyen pour les petits d'explorer les outils et les traces P Marie Bricolage noël Noël Classe

Voici un petit bricolage de NoĂ«l Ă  la fois ... Peu couteux car rĂ©alisĂ© Ă  partir d'une brique vide de jus de fruit ou de lait. Utile car vous pourrez y glisser un petit objet ou des petits gĂąteaux, truffes, bonbons etc,Ă  offrir aux parents, mais qu'il pourra aussi servir ensuite de vase puisqu'il est Ă©tanche ou dĂ©corer une table de NoĂ«l ou le sapin .... EsthĂ©tique car dĂ©corĂ© avec des peintures mĂ©tallisĂ©es, des paillettes, des gommettes, des rubans... PĂ©dagogique car les enfants ont une grande part de travail dans sa rĂ©alisation. 3 modĂšles prĂ©sentĂ©s Niveau conseillĂ© et plus ... 1/ MatĂ©riel 1 brique de jus de fruit ou de lait dont on aura coupĂ© le dessus des ciseaux peinture Odi'Laq vert, marron peinture Odi'mĂ©taux argent CrĂ©acol paillettes gommettes Bolduc ou ruban 2/ PrĂ©parer la brique Couper le dessus de la brique oĂč se trouve gĂ©nĂ©ralement le bouchon rĂ©alisĂ© par l'adulte "peler" la premiĂšre couche de papier qui porte les inscriptions cette phase peut ĂȘtre faite par l'enfant Plier lĂ©gĂšrement les cĂŽtĂ©s pour former une sorte de sachet Dessiner sur une face un sapin en partant bien du haut rĂ©alisĂ© par l'adulte ou l'enfant selon l'Ăąge Pincer les deux faces et les dĂ©couper en mĂȘme temps sur deux ou trois branches en partant du sommet du sapin rĂ©alisĂ© par l'adulte ou l'enfant selon l'Ăąge Le sac'rĂ©cup est prĂȘt Ă  ĂȘtre dĂ©corĂ©. 3/ Peindre le sac Tracer sur la deuxiĂšme face un autre sapin identique Peindre chaque sapin avec l'Odi'Laq verte Peindre le tronc de chaque sapin avec l'Odi'Laq marron Peindre les deux petits cĂŽtĂ©s, le dessous de la brique et les espaces entre les branches des sapins avec L'Odi mĂ©taux argent cette peinture est vraiment trĂšs couvrante et a un rendu mĂ©tallique superbe en une seule couche On peut s'amuser Ă  tracer des graphismes dans la peinture avec le bout du manche d'un pinceau avant le sĂ©chage 4/ DĂ©corer le sac J'ai rĂ©alisĂ© deux dĂ©cors diffĂ©rents sur les deux sapins. Bien sĂ»r on pourra coller d'autres Ă©lĂ©ments bouts de guirlandes, petits strass, coton, perles, boutons etc...selon les trĂ©sors au fond de l'armoire de la classe! Face 1 avec des gommettes et un petit cadeau on en trouve de toutes les couleurs pour les dĂ©cos de tables Face 2 avec de la crĂ©acol et des paillettes Recouvrir le sapin de CrĂ©acol colle qui colle et qui plastifie et vernit Ă  la fois Saupoudrer de paillettes de diverses couleurs 5/ Finaliser en sac cadeau Vous pourrez , avant de fermer le sac cadeau, y glisser ...un cadeau pardi ! Par exemple des petits sablĂ©s que vous aurez confectionnĂ©s en classe, ou bien un petit objet, un poĂšme, des chocolats etc... Perforer le sommet des 2 sapins en les tenant ensemble Y glisser un bolduc ou un joli ruban ou du raphia Nouer pour fermer le sac cadeau Et en attendant de donner les petits sacs cadeaux aux vacances de NoĂ«l, vous pouvez Ă©ventuellent les suspendre dans le couloir ou l'entrĂ©e de l'Ă©cole .... 6/ D'autres modĂšles Le sac cadeau bleu Niveau conseillĂ© en suivant le mĂȘme principe mais avec de la peinture Odi'mĂ©tallique bleue + collage de petites formes en mousse, paillettes, pompons + 2 poignĂ©es lacet en daim bleu. Le sac cadeau "couronne" Niveau conseillĂ© Quelques explications en images.... Peindre la brique entiĂšrement en rouge avec la peinture Odi'Laq Astuce Pour faciliter la tĂąche des PS et mĂȘme des MS ! , enfiler la brique Ă  l'envers sur une bouteille remplie d'eau . Faire des points avec le bout de l'index trempĂ© dans la peinture Odi'Laq blanche PS ou bien Ă  l'aide d'un coton-tige MS DĂ©couper deux morceaux dans une couronne du commerce rĂ©cupĂ©rĂ©e Les agrafer sur les deux grands bords supĂ©rieurs du sac Faire tracer des graphismes sur chaque cĂŽtĂ© du sac les mĂȘmes ou des diffĂ©rents Exemples avec le marqueur Odi'multi-support Or Relier entre eux les points blancs Entourer les points blancs Tracer un points Or sur chaque point blanc Tracer une ligne qui passe entre les points blancs sans les toucher et sur laquelle on trace des petits traits guirlande + des traits autour des points blancs pour faire comme des soleils Perforer le haut de chaque grand cĂŽtĂ© de 2 trous. Prendre 2 morceaux de cordelette d'une vingtaine de centimĂštres Les passer dans les trous et faire des noeuds. Et voilĂ  ! votre sac est prĂȘt Ă  ĂȘtre rempli ! Maintenant, Ă  vous de laisser aller votre imagination pour en crĂ©er d'autres modĂšles en fonction de toutes les bricoles que vous possĂ©dez... Si vous en imaginez d'autres, n'hĂ©sitez pas Ă  m'envoyer des photos ! Voir plus sur Le tour de mes idĂ©es

1 Matériel. Presse à découper et cassettes PÚre-Noël, sapin, étoiles, flocons, ours . Carton d'emballage de récupération. Boule de polystyrÚne diamÚtre minimum 7 cm. Pics à brochettes en bois. Peinture Odi'métaux OR et/ou
Magie des boules de NoĂ«l qui brillent autant que les yeux des enfants qui les regardent .... Boules de NoĂ«l scintillantes Niveau conseillĂ© 1/ MatĂ©riel Papier CrĂ©atex ou type bristol Encre MultidĂ©co Marqueurs Odi Multi-supports Ciseaux ou Machine Ă  emporte-piĂšces gĂ©ante et cassette "boule de NoĂ«l" 2/ DĂ©couper des boules Tracer et dĂ©couper avec des ciseaux de grosses boules de NoĂ«l que vous aurez dessinĂ©es. Ou bien, si vous avez la chance de possĂ©der la machine Ă  emporte-piĂšces et la cassette "boule de NoĂ«l", dĂ©couper les trĂšs rapidement en faisant 8 boules en un seul passage sous la presse !Pour cela, plier une feuille format A3 en 2, encore en 2 et encore en 2 et passer la sous la presse en utilisant la cassette emporte-piĂšces "boule de NoĂ«l". RĂ©pĂ©ter l'opĂ©ration autant de fois que nĂ©cessaire pour obtenir le nombre voulu de boules. 3/ Peindre les boules Pour rĂ©aliser de jolies boules nacrĂ©es et pailletĂ©es, je vous livre une petite astuce il vous suffit de mĂ©langer de l'encre Ă  l'eau MultidĂ©co avec un petit peu de peinture mĂ©tallisĂ©e Odi'mĂ©taux . Vous obtenez une couleur moins transparente mais nacrĂ©e avec des reflets pailletĂ©s qui peut remplacer avantageusement des peintures mĂ©talisĂ©es de couleur si vous n'en avez pas. Exemples Encre rouge + Odi'mĂ©taux argent Encre Bleue + Odi'mĂ©taux argent 4/ DĂ©corer les boules Avec les marqueurs Odi'Multi-supports , faire dĂ©corer les boules avec des graphismes connus des enfants. Marqueurs noir et or Marqueurs bleu et blanc 5/ Utiliser les boules De multiples utilisations possibles -> les suspendre au plafond avec des fils de nylon en les collant par 2 dos Ă  dos pour voir les deux faces peintes lorsque ce petit "mobile" tournera -> Les suspendre sur un vrai sapin de NoĂ«l -> Coller une boule pour dĂ©corer une carte de NoĂ«l ou une carte de voeux -> Coller de nombreuses boules sur un grand sapin peint collectivement. Ce grand sapin peut mĂȘme servir de calendrier de l'avent gĂ©ant dans la classe . Pour plus de dĂ©tails, voir les deux articles Sapin calendrier de l'avent 1 Sapin calendrier de l'avent 2 Voir plus sur Le tour de mes idĂ©es Jai dĂ©cidĂ© de dĂ©cliner mon "PĂšre-NoĂ«l surprise" en un "PĂšre-NoĂ«l dĂ©co", plus simple et plus rapide Ă  rĂ©aliser. (Il n'y aura pas de surprises dans son ventre puisqu'il n'y aura pas de socle en dessous pour former une boĂźte. Et ses jambes ne sont pas en ficelle ou en ruban mais en papier Ă  peindre et Ă  dĂ©couper)
MĂȘme si ce NoĂ«l 2020 va ĂȘtre trĂšs particulier , nous pouvons quand mĂȘme l'espĂ©rer joyeux ! Cette banderole Ă  crĂ©er collectivement Ă©gayera les murs de la classe ou de l'Ă©cole en attendant les vacances ... Banderole JOYEUX NOËL Niveau conseillĂ© 1/ MatĂ©riel Papier A4 CrĂ©atex ou papier Ă©pais de type bristol Encre Alizarine rouge, vert clair et Ă©ventuellement d'autres couleurs pour les motifs Pinceaux brosses plates moyennes Feutres Ficelle Agrafeuse Facultatif feuilles A4 rouges et vertes, marqueur Odi'Multi-supports or Matrices de la banderole JOYEUX NOËL 2/ TĂ©lĂ©charger et imprimer la matrice Les lettres sont dĂ©corĂ©es avec des sapins et des boules de NoĂ«l. Elles sont tirĂ©es de mon livre "Les Nanoug'alphabets de l'annĂ©e" Selon l'usage que vous voudrez faire de la banderole ou la place qui lui sera destinĂ©e, vous choisirez les lettres en format A4 ou A5 TĂ©lĂ©charger Matrice Banderole JOYEUX NOËL A4 Matrice Banderole JOYEUX NOËL A5 3/ Colorier ou peindre Je vais donner ici un exemple de mise en couleur en peinture + feutres mais bien sĂ»r d'autres couleurs ou d'autres techniques sont possibles. A vous de les choisir et de les adapter selon l'Ăąge de vos Ă©lĂšves.... Prendre le rouge et le vert clair de l'encre acrylique Alizarine qui a l'avantage dĂȘtre transparente et donc de laisser visibles les contours et les dessins sur la lettre et aussi d'avoir directement un rendu brillant aprĂšs un sĂ©chage trĂšs rapide Prendre la premiĂšre lettre de la banderole le J. Peindre la lettre en rouge puis le fond en vert Pour la mise en couleur des petits dessins sur la lettre, j'ai choisi de les colorier au feutre, ce qui est plus facile et plus rapide qu'avec un pinceau et de la peinture mais on pourrait envisager, avec des Ă©lĂšves plus grands par exemple, de les peindre soigneusement. Prendre la deuxiĂšme lettre et faire la mĂȘme chose mais en inversant le rouge pour le fond et le vert dans la lettre. Continuer en alternant fond vert/lettre rouge et fond rouge/lettre verte Ă  moins que vous ne prĂ©fĂ©riez faire toutes les lettres de la mĂȘme façon, ou avec des fonds et des couleurs de lettres toujours diffĂ©rents... A vous de choisir ! 4/ DĂ©corer Cette phase est facultative mais autant rester Ă  fond dans la magie de NoĂ«l avec de l'or ou des couleurs mĂ©tallisĂ©es en feutres ou en gommettes ! Exemples Prendre un marqueur Odi'Multi-supports or ou argent ou couleur mĂ©tallisĂ©e et tracer des gros points sur le fond Coller des gommettes rondes ou Ă©toiles mĂ©tallisĂ©es un peu partout sur le fond Coller chaque lettre sur une feuille A4 de couleur rouge ou verte pour faire comme un cadre qu'on pourra dĂ©corer avec du graphisme et aussi pour cacher le dos des lettres si la banderole est destinĂ©e Ă  ĂȘtre accrochĂ©e en travers de la classe par exemple . 5/ Fabriquer la banderole Prendre une ficelle et fixer les lettres dessus dans l'ordre en les agrafant ou avec du ruban adhĂ©sif. Il ne reste plus qu'Ă  suspendre la banderole sur un mur, devant une fenĂȘtre ou en travers de la piĂšce.... Si vous avez aimĂ© les lettres dĂ©corĂ©es de sapins et de boules utilisĂ©es dans cette activitĂ© retrouvez toutes les lettres de dĂ©cembre ainsi que les alphabets dĂ©corĂ©s pour chaque mois dans les "Nanoug'Alphabets de l'annĂ©e" Voir plus sur Le tour de mes idĂ©es
CALENDRIERSpour la nouvelle annĂ©e sur "Le tour de mes idĂ©es" et "Le tour de mes couleurs " Ces calendriers sont prĂ©sentĂ©s Marie. hiver. Calendrier Diy. Winter Theme. Xmas. Christmas. Art Lessons. Diy Crafts. Pour offrir aux parents, pour vendre au marchĂ© de NoĂ«l ou Ă  la fĂȘte de NoĂ«l de l'Ă©cole .. Voici quelques idĂ©es pour fabriquer de gyzmo 3381. Arts visuels. Craft
Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaL’ordre de mission Ă©tait arrivĂ© alors mĂȘme que Karola venait Ă  peine de boucler tout son travail de la journĂ©e. Tandis qu’elle songeait dĂ©jĂ  Ă  la soirĂ©e tranquille qu’elle allait passer aprĂšs avoir pris une demi-heure pour Ă©tablir son planning du lendemain voilĂ  qu’à la lecture du mail, elle devait dĂ©jĂ  tout reconsidĂ©rer. En effet, on venait de l’affecter Ă  une patrouille de sĂ©curitĂ© qui devrait effectuait une ronde dans un petit village alliĂ©. Les atlantes ne s’étaient pas auto proclamĂ©s justiciers de l’espace Ă  ainsi veiller sur les populations de PĂ©gase, mais ce village ayant Ă©tĂ© souvent la cible des Wraiths et parce qu’il Ă©tait plutĂŽt peu avancĂ© technologiquement, la direction de la citĂ© avait promis au chef du village de les aider Ă  renforcer la sĂ©curitĂ©. En sa qualitĂ© de major, Karola commanderait la petite Ă©quipe sĂ©lectionnĂ©e pour s’assurer que tout allait bien et pour Ă©galement tĂ©moigner du renouvellement de la protection apportĂ©e par Atlantis. Comme d’habitude, l’équipe avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© constituĂ©e en amont par les bons soins du sergent Eversman. Avec toutes ses obligations, Karola Ă©tait bien contente de ne pas avoir celle de former les Ă©quipes sur le dos et puis il fallait bien l’avouer, le si rĂ©calcitrant sergent s’y prenait plutĂŽt bien. Ils seraient quatre, le trĂšs fidĂšle Caporal McArty, le sĂ©rieux sergent Lawson et un petit nouveau, le sergent McPherson. Si Karola connaissait bien les deux premiers pour avoir eu l’occasion de les avoir sous ses ordres, ce n’était pas le cas du troisiĂšme puisqu’il venait tout juste de dĂ©barquer sur la citĂ©. Karola avait pris soin de lire son dossier auparavant bien Ă©videmment, mais cela ne remplaçait en rien une rencontre en face Ă  face et qui plus est sur le terrain. Ce genre de mission Ă©tait l’idĂ©al lorsque l’on venait d’arriver sur la citĂ©. Cela permettait de dĂ©marrer en douceur et de mieux apprĂ©hender ce nouvel environnement de vie. Certains avaient connu pire...En tant que cheffe d’équipe, Karola se devait d’envoyer Ă  ses hommes un mail afin de leur donner une heure de rĂ©union. Elle indiqua qu’ils devraient tous se prĂ©senter Ă  9h en salle d’embarquement aprĂšs ĂȘtre obligatoirement passĂ©s Ă  l’armurerie afin de s’équiper. Histoire de bien faire, elle leur envoya une liste du matĂ©riel qu’ils devraient prendre. Il ne partait pas en guerre, ils n’avaient donc pas besoin de s’équiper lourdement, juste le minimum nĂ©cessaire pour assurer la sĂ©curitĂ©, rassurer la population et Ă©ventuellement arrĂȘter quelques voleurs. Le dĂ©part aurait lieu quelques minutes aprĂšs leur rassemblement et ils passeraient la journĂ©e sur place, comme de coutume. RĂ©daction en LightPink Il s’agissait de l’une de ses premiĂšres journĂ©es Ă  son nouveau poste. Mike avait rejoint le personnel dĂ©diĂ© Ă  la sĂ©curitĂ© le temps de prendre ses marques et faisait partie des rĂ©servistes. En cas d’imprĂ©vu, il serait de la partie. C’avait Ă©tĂ© le deal pour commencer doucement et Ă©viter de se brĂ»ler les ailes trop rapidement. C’était une maniĂšre de faire inĂ©dite depuis longtemps pour lui. Etre considĂ©rĂ© comme une bleusaille Ă  chouchouter, ça faisait un sacrĂ© bail que ça n’était pas arrivĂ©. Les bruits de couloirs avaient quand mĂȘme tĂŽt fait de parvenir Ă  ses oreilles et le caractĂšre sournois d’Eversman lui faisait craindre le pire. La journĂ©e du lendemain s’annonçait d’ailleurs bien monotone avec un programme aussi ennuyeux que la veille ou le jour d’avant. Aussi, le mail de convocation Ă  une mission pour remplacer le programme prĂ©vu Ă©tait le bienvenu. Il s’agissait d’une ronde Ă  effectuer Ă  l’extĂ©rieur, sous le commandement du Major Frei. Le militaire ne connaissait pas la jeune femme, pas mĂȘme de visu. Tout juste lui savait-il une certaine rigueur et un caractĂšre froid qui faisaient tous deux sa renommĂ©e. Elle n’avait pas bien l’air diffĂ©rente de lui et le tableau qui lui Ă©tait dĂ©peint paraissait bien moins sombre que les propos le laissaient entendre. Elle reprĂ©sentait l’autoritĂ©, et il fallait bien un peu de poigne pour diriger tout ce beau monde. Surtout s’il Ă©tait composĂ© en majoritĂ© d’hommes. Et c’était bien connu, l’armĂ©e n’était pas le milieu qui considĂ©rait le mieux les femmes, mĂȘme si les mentalitĂ©s changeaient peu Ă  peu. Mike n’était pas plus embĂȘtĂ© que ça Ă  l’idĂ©e de participer Ă  une mission sous ses ordres. D’autant qu’il profiterait de l’air frais hors des murs de la nuit passĂ©e, le Sergent se prĂ©senta en salle d’embarquement lĂ©gĂšrement en avance et affublĂ© de tout l’attirail recommandĂ© par son supĂ©rieur. En rĂ©alitĂ©, Ă  part le gilet tactique, une arme de poing, un fusil-mitrailleur P90 et quelques bricoles, ils s’en allaient Ă  poil par rapport Ă  ses missions prĂ©cĂ©dentes. Mike partait habituellement plusieurs jours et devait se trimballer un imposant sac pour survivre au-dehors. LĂ , il s’agissait d’une balade champĂȘtre du petit matin. Avec de nouveaux camarades pour s’amuser. Enfin, s’amuser. Rien n’était moins Sergent McPherson au rapport, Major, salua-t-il la jeune femme dĂšs son arrivĂ©e dans la zone d’ hocha religieusement la tĂȘte lorsqu’elle donna les quelques dĂ©tails de la mission et leur demanda s’ils Ă©taient tous prĂȘts. Quelques instants plus tard, la Porte Ă©tait derriĂšre eux. MalgrĂ© le caractĂšre simple et habituel de la mission Ă  en croire les directives, le soldat rĂ©apparut de l’autre cĂŽtĂ© en Ă©tant aux aguets, les yeux scrutant l’horizon et les sens sur le qui-vive. Tout semblait calme, silencieux. Comme Ă  la campagne quoi. Il y avait mĂȘme cette petite bruine qui n’attendait que d’ĂȘtre chassĂ©e par les rayons du soleil. La porte se referma aprĂšs confirmation de leur bonne arrivĂ©e Ă  tous et la mission pouvait dĂ©buter. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaLes trois militaires qui l’accompagneraient se trouvaient dĂ©jĂ  en salle d’embarquement lorsqu’elle descendit les marches de l’escalier menant Ă  la salle de contrĂŽle. Elle s’y Ă©tait rendu afin de faire un dernier point avec les techniciens. Les derniĂšres vĂ©rifications faites, les derniĂšres recommandations prises auprĂšs du nouveau dirigeant de la citĂ©, la jeune femme s’était vue donner le feu vert pour traverser le vortex. Elle salua rapidement Lawson et McArty et s’attarda un peu plus sur le sergent McPherson qu’elle voyait en chair et en os pour la premiĂšre fois. Elle lui rendit son salut militaire avec la mĂȘme rigueur que celle qu’il avait employĂ©e et lui autorisa le repos. Il avait l’air un peu moins dĂ©tendu que les deux autres soldats mais ça n’avait rien de surprenant puisqu’il venait d’intĂ©grer le service actif de la citĂ© et qu’il s’agissait en outre de sa premiĂšre mission off world qui plus est sous son commandement. Elle ne prit pas la peine de lui prĂ©senter leurs deux autres camarades, arrivĂ©e la derniĂšre elle devina qu’ils avaient dĂ©jĂ  dĂ» faire connaissance pendant son absence si ça n’avait pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait auparavant. DĂ©tournant son attention du petit nouveau, elle donna au technicien en charge du DHD le signal lui indiquant qu’il pouvait dĂ©marrer la sĂ©quence. Pendant que l’adresse Ă©tait composĂ©e et le vortex stabilisĂ©, Karola engloba du regard ses trois hommes pour leur faire une derniĂšre piqĂ»re de rappel au sujet de leur objectif. Aujourd’hui c’est jour de fĂȘte chez les CimmĂ©riens. Je vous recommande donc d’ĂȘtre trĂšs attentifs et de ne pas vous laisser distraire par la population. Sergent Lawson, je me fie Ă  vos compĂ©tences en tant qu’expert de la sĂ©curitĂ© pour repĂ©rer le moindre signe suspect. »Le sergent hocha la tĂȘte Ă  l’affirmative et ils furent soudain submergĂ©s par un dĂ©ferlement de lumiĂšre et de bruit significatifs de l’ouverture du vortex. La liaison avec la planĂšte CimmĂ©ria avait Ă©tĂ© Ă©tablie, il ne leur restait plus qu’à traverser la porte. Sans plus attendre, Karola donna l’ordre et tous les quatre partir vers l’infini et l’au-delĂ . AprĂšs la confirmation de leur bonne arrivĂ©e sur la planĂšte, le vortex se ferma laissant les quatre militaires seuls pour cette journĂ©e qui s’annonçait longue. Cependant, le temps avait l’air plutĂŽt clĂ©ment et bientĂŽt Karola devrait certainement sortir ses lunettes de soleil pour se protĂ©ger du soleil qui commençait Ă  pointer son nez. Le village est Ă  une quinzaine de minutes de marche, au bout de ce chemin. »Elle dĂ©signa un large sillon tracĂ© dans le sol qui filait droit en direction du nord et Ă©tait bordĂ© par d’imposants arbres de part et d’autre du chemin abritant ainsi les Ă©ventuels voyageurs. Sans tarder les quatre militaires se mirent en marche tranquillement Ă  l’abri des conifĂšres. Karola connaissait avait dĂ©jĂ  eu l’occasion de venir, elle connaissait donc le chemin et menait la dĂ©lĂ©gation, son arme portĂ©e contre sa poitrine. Et comme elle apprĂ©ciait en savoir davantage sur ses hommes, en plus de ce qu’elle avait pu lire dans leur dossier, elle s’adressa au sergent McPherson. Quelles sont les nouvelles du DĂ©dale, sergent ? Le colonel Caldwell n’est pas homme Ă  lĂącher si facilement ses recrues, j’imagine que cela n’a pas dĂ» ĂȘtre facile pour vous d’abandonner votre poste. »RĂ©daction en LightPink Les contrĂŽles de communication effectuĂ©s et le vortex refermĂ©, le Major indiqua au groupe la direction Ă  emprunter et se mit en marche aussitĂŽt. Le chemin Ă©tait bien visible et la disposition des arbres qui l’encadraient indiquait que le passage Ă©tait frĂ©quent. Les indigĂšnes connaissaient la Porte et devaient ĂȘtre habituĂ©s Ă  recevoir la visite d’explorateurs d’autres planĂštes. D’ailleurs, ils n’avaient probablement jamais dĂ» ĂȘtre confrontĂ©s Ă  des Ă©trangers agressifs car leur Porte n’était gardĂ©e par aucun comitĂ© d’ jeune femme qui dirigeait l’équipe s’adressa rapidement au Sergent, maniĂšre de briser la glace et d’en dĂ©couvrir un peu plus Ă  propos du nouveau membre d’Atlantis. Mike accĂ©lĂ©ra le pas pour se porter Ă  sa hauteur et Ă©viter de reluquer son dos alors qu’il s’adressait Ă  elle. L’équipe ne progressait pas en file indienne -fort heureusement sinon cela aurait fait d’eux une cible facile- mais l’amĂ©ricain fermait presque la marche, quelques pas en retraits, alors que leurs deux autres Ă©quipiers les encadraient de part et d’autre. La cheffe de l’expĂ©dition ne semblait s’inquiĂ©ter d’aucun danger pour avancer en conversant. Mais tout comme ses hommes, elle restait probablement en Le DĂ©dale ? rĂ©agit le soldat. Rien de neuf. Son Ă©quipage a l’impression d’avoir toujours Ă©voluĂ© au sein de sa carlingue. Certains l’appellent mĂȘme le vieux rafiot » mais j’avoue ne pas savoir s’ils parlent du vaisseau ou
LĂ , Mike s’interrompit car il faisait rĂ©fĂ©rence au petit surnom donnĂ© affectueusement au Colonel Caldwell par son Ă©quipage Ă  celui qui les commandait avec une remarquable efficacitĂ©. Cependant, ce petit sobriquet frĂŽlait l’insubordination et, ne sachant pas Ă  qui il avait affaire, le Sergent prĂ©fĂ©ra s’abstenir d’en rajouter Enfin ! Le Colonel, vous connaissez son cĂŽtĂ© protecteur et paternaliste. Avec ce qu’il s’est passĂ© au dĂ©but de l’annĂ©e, il n’a pas vu d’inconvĂ©nient Ă  ce qu’un homme de confiance rejoigne les effectifs de la CitĂ©. Mieux vaut un gars qu’on connait qu’un inconnu. MĂȘme si le protocole de recrutement s’est probablement durci Ă  la suite de cette savaient ce Ă  quoi il faisait rĂ©fĂ©rence. Lawson et McArty Ă©taient dĂ©jĂ  sur Atlantis quand cela s’était produit. Il s’agissait des heures les plus sombres de la CitĂ© et savoir ce qu’il s’était passĂ© pouvait mettre le cƓur au bord des lĂšvres. Un instant, Mike se demanda si le Major Frei avait Ă©tĂ© parmi les victimes. En tous les cas, elle n’en laissait rien hocha la tĂȘte en rĂ©primant un petit sourire avant d’ C’est le cas en effet. Le Colonel Caldwell a laissĂ© quelques-uns de ses poussins » rejoindre le service actif sur la CitĂ© et jusqu’à prĂ©sent, ils se sont toujours rĂ©vĂ©lĂ©s ĂȘtre de trĂšs bons Ă©lĂ©ments mĂȘme si pour certains l’acclimatation a parfois Ă©tĂ© certaine affection lui sembla percer des propos de Karola lorsqu’elle mentionna le leader de l’USS Daedalus. Probablement n’aurait-elle mĂȘme pas relevĂ© l’information du petit surnom de Caldwell s’il avait Ă©tĂ© au bout de sa phrase. MalgrĂ© son air rigide, elle ne semblait pas dĂ©nuĂ© d’humour comme la rumeur le laissait entendre. La discussion continua sur les recrues arrivĂ©es Ă  Atlantis, leur qualitĂ© reconnue -que Mike ne releva mĂȘme pas- et leur difficultĂ© Ă  s’adapter Ă  la CitĂ©. Curieux, quand on Ă©voluait dans un environnement aussi particulier que le Ha oui ? s’étonna-t-il. Pourtant, ce sont d’autres couloirs. La dĂ©co change un peu mais c’est Ă  peu prĂšs C’est rare mais ça arrive. Sur le DĂ©dale vous ĂȘtes confinĂ©s, plus proches les uns des autres. Vous ĂȘtes comme une famille d’aprĂšs vos dires et ce que j’ai pu observer. Ca n’est jamais facile de quitter le nid » et de dĂ©barquer dans cet autre dĂ©dale qu’est n’avait pas tort Ă  ce propos. Tout le monde connaissait tout le monde et d’étroites relations s’étaient tissĂ©es entre les diffĂ©rents membres de l’équipage. Mais la proximitĂ© des gens n’était pas relationnelle, elle Ă©tait aussi physique. Et l’intimitĂ© Ă©tait toute relative sur un tel vaisseau. C’était parfois plus simple mais souvent, c’était plus compliquĂ©. McPherson n’en avait jamais Ă©tĂ© vraiment gĂȘnĂ©, lui qui avait partagĂ© la plupart de sa vie avec cinq ou six gars Ă  roupiller dans le mĂȘme baraquement, Ă  rester Ă©veillĂ© pour survivre. Etre soudĂ© avec les membres de son Ă©quipe, il connaissait. Par cƓur. Alors appeler la famille et devoir consoler la petite sƓur d’un chagrin devant les autres, il savait faire. L’absence de rĂ©elle intimitĂ© ne l’avait donc pas gĂȘnĂ© sur le DĂ©dale. A cĂŽtĂ©, Atlantis ressemblait Ă  un camp de vacances. - Je vois, feignit-il, ça ne m’a pas choquĂ©. Ce n’est pas comme si l’environnement changeait du tout au tout quand on passe la porte ou que le DĂ©dale nous tĂ©lĂ©porte sur une planĂšte
Mais il fallait reconnaĂźtre que tous ne participaient pas aux expĂ©ditions. Peut-ĂȘtre s’agissait-il d’eux dont faisait rĂ©fĂ©rence la jeune femme. Il se rendit compte que l’absence de comprĂ©hension qu’il laissait paraĂźtre pouvait ĂȘtre prise pour de l’intolĂ©rance ou de l’élitisme. Ca n’était pas le qu’il se reprenne, Karola s’empressa de lui Votre adaptabilitĂ© force le respect sergent, aucun doute que vous serez un trĂšs bon atout pour Atlantis. De quoi rendre fier le Colonel ne put dĂ©celer de sarcasme dans sa voix mais les propos de son supĂ©rieur pouvaient aussi bien ĂȘtre ironiques. A raison probablement, vue la petite boulette qu’il pensait avoir Merci Major, rĂ©pondit-il en serrant les petit groupe arriva finalement en vue du village des CimmĂ©riens. Des instruments Ă  vent, Ă  cordes et Ă  percussions Ă©taient audibles lorsqu’ils en approchĂšrent, signe que la fĂȘte mentionnĂ©e plus tĂŽt par Karola battait dĂ©jĂ  son plein. Les maisons Ă©taient simples, chacune agrĂ©mentĂ©es d’une cheminĂ©e de pierre et les toitures Ă©taient faites de pailles. L’équipe pĂ©nĂ©tra Ă  l’intĂ©rieur en empruntant l’une des routes qui menaient Ă  la place centrale. Des Ă©tales la bordaient et les indigĂšnes proposaient des vĂȘtements bariolĂ©s, des mets locaux et tout un tas de babioles qui devaient avoir une signification pour eux. L’accueil fut chaleureux et Mike ne compta plus le nombre de personnes qui les interpellaient pour leur souhaiter la bienvenue ou tenter de leur refourguer l’une des crĂ©ations locales. L’atmosphĂšre restait dĂ©tendue et Mike laissa son regard couler vers ses Ă©quipiers. Ils restaient aux aguets mais semblaient apprĂ©cier la scĂšne sous leurs yeux. Le Major Frei souriait mĂȘme. C’était dire
 Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaKarola n’était pas une personne trĂšs loquace, ce n’était un secret pour personne. Cependant, elle faisait parfois quelques exceptions, c’était notamment le cas avec les militaires, lorsqu’elle devait en intĂ©grer de nouveaux ou bien lorsqu’elle s’entretenait avec ses collĂšgues officiers supĂ©rieurs. Le petit interrogatoire auquel elle le soumit n’avait pas pour but de faire de la causette afin de combler les blancs pendant leur progression vers le village. Elle avait horreur de ça, parler pour ne rien dire. C’était plus un souci de connaĂźtre son Ă©tat d’esprit, d’en apprendre plus sur l’un des petits protĂ©gĂ©s de Caldwell. Elle savait de source sĂ»re qu’ils Ă©taient triĂ©s et choisis sur le volet pour leurs compĂ©tences. Aussi, elle Ă©tait plutĂŽt curieuse de voir comment Mike mettrait les siennes en application sur le terrain. D’aprĂšs les rĂ©ponses du sergent et ce qu’elle avait plus comprendre, ce dernier n’avait eu aucun mal Ă  faire la transition entre le DĂ©dale et Atlantis. C’était une bonne nouvelle, la citĂ© avait besoin de soldats efficaces et opĂ©rationnels. Et Ă©tant donnĂ© sa provenance, on ne pouvait guĂšre douter de sa fiabilitĂ©. Aucun doute que le colonel s’en Ă©tĂ© assurĂ© avant de lui donner accĂšs Ă  son prĂ©cieux vaisseau. Pendant que les quatre militaires circulaient le long du chemin boisĂ©, Karola lançait de temps Ă  autre des regards entre les arbres mais aussi en hauteur. Jusqu’à prĂ©sent, il n’y avait jamais rien eu Ă  signaler mais par acquis de conscience, elle prĂ©fĂ©rait rester prudente. Le trajet Ă©tait plutĂŽt agrĂ©able, calme mais il ne fallait surtout pas se laisser endormir par cette quiĂ©tude. C’était toujours quand on s’y attendait le moins que les choses pouvaient se rĂ©vĂ©ler trompeuses. Si jusqu’ici la tĂąche s’était rĂ©vĂ©lĂ©e plutĂŽt facile, arrivĂ©s au village les choses commencĂšrent Ă  se compliquer. Il s’agissait d’un petit hameau, les habitants vivaient d’agriculture et de cueillette exclusivement. Et si la population n’était guĂšre importante, le village Ă©tait toutefois plus peuplĂ© que d’habitude en ce jour de fĂȘte oĂč des populations venues de villages voisins y Ă©taient invitĂ©es. Tout cela ressemblait fort Ă  une fĂȘte mĂ©diĂ©val terrienne et y participer donnait l’impression d’un retour dans le temps. Lorsqu’ils pĂ©nĂ©trĂšrent dans le village, certaines personnes reconnurent les uniformes atlantes et inclinĂšrent la tĂȘte en leur direction en signe de respect et de bienvenue. Mais pour d’autres qui n’avaient pas l’habitude et ne les avaient jamais vu, ils se contentĂšrent de s’écarter rapidement de leur chemin afin de laisser passer ces quatre Ă©trangers munis de matĂ©riel qui leur Ă©tait inconnu. Ils atteignirent sans mal le centre du village, la place centrale oĂč la vie grouillait. Ils Ă©taient entourĂ©s de visiteurs qui circulaient lentement entre les diffĂ©rentes Ă©tales ou bien s’arrĂȘtaient pour Ă©couter les intervenants du spectacle qui chantaient/dansaient/jouaient pour la foule. Karola du faire signe Ă  ses hommes pour qu’ils se rapprochent d’elle et qu’elle puisse leur donner des indications. Lawson, McArty vous allez circuler dans les rues pĂ©riphĂ©riques du centre. McPherson vous restez avec moi. Evitez d’utiliser vos armes, prĂ©fĂ©rez la nĂ©gociation si c’est nĂ©cessaire. On garde le contact par radio toutes les 30 minutes. »Les deux soldats qui allaient faire Ă©quipe rĂ©pondirent Ă  l’affirmative et sans perdre de temps se sĂ©parĂšrent de Karola et Mike pour remplir leur mission. Le major fit signe Ă  son subordonnĂ© de la suivre et le mena d’un pas assurĂ© vers une bĂątisse situĂ©e sur la place. PlutĂŽt imposante par rapport aux autres, elle Ă©tait dĂ©corĂ©e avec goĂ»t. Avant tout, il faut que l’on aille se prĂ©senter au chef de la ville, qu’il sache que nous sommes lĂ . » crut bon d’expliquer Karola Ă  Mike pour qu’il sache ce qui les attendait. Une fois devant, elle poussa la porte sans hĂ©siter afin qu’ils entrent dans ce qui ressemblait fortement Ă  un hĂŽtel de ville terrien. LĂ  aussi, il fallait faire attention pour ne pas rentrer dans quelqu’un. L’animation avait Ă©galement lieu Ă  l’intĂ©rieur. Karola s’arrĂȘta sur le pas de la porte, pris soin de faire en sorte que son arme et scruta son environnement, cherchant du regard une personne en particulier. Lorsque ses yeux se posĂšrent sur le chef du village, la jeune femme se faufila dans la foule pour l’atteindre. Les deux atlantes patientĂšrent le temps qu’il achĂšve sa discussion avec un groupe de jeunes hommes et quand il remarqua leur prĂ©sence, son visage s’éclaira et un large sourire se dessina sur ses lĂšvres. Major Frei ! Quelle joie de vous revoir » s’exclama-t-il en se dirigeant vers elle la main tendue. Karola lui serra la main et le salua, d’une maniĂšre un peu moins expansive avant de se tourner vers Mike. Bonjour chef Tyan, je vous prĂ©sente le sergent Mike McPherson qui fera Ă©quipe avec moi aujourd’hui pour surveiller votre village. » Toujours avec le mĂȘme entrain, le chef tendit la main vers le sergent. C’est toujours un honneur de rencontrer des atlantes ! Surtout n’hĂ©sitez pas et faites comme chez vous ! » Puis, il siffla bruyamment en direction d’un petit garçon. Apporte moi le cadeau des atlantes mon garçon ! » Le gamin s’exĂ©cuta et disparu l’espace de quelques secondes avant de revenir les bras chargĂ©s d’un cube qu’il tendit Ă  Karola, sous le regard fier du chef du village. La jeune femme s’en saisit alors et fut surprise par le lĂ©ger coup de jus dont elle fut victime lorsque sa peau entra en contact avec l'objet mĂ©tallique. Une faible lumiĂšre s'en dĂ©gagea avant que finalement elle ne s'Ă©teigne dĂ©finitivement, lui laissant une impression assez dĂ©sagrĂ©able. Elle jeta un regard interrogateur Ă  son hĂŽte qui Ă©tait visiblement aussi surpris. Il s’agit d'un objet que nous gardons prĂ©cieusement depuis de nombreuses annĂ©es, une piĂšce magnifique trouvĂ©e par l'un de mes prĂ©dĂ©cesseurs mais c'est bien la premiĂšre fois que je le vois s'illuminer. Cela veut certainement dire que vous ĂȘtes dignes de le recevoir mes chers amis. Acceptez ce prĂ©sent en gage de l'amitiĂ© qui lie nos deux peuples. » Karola lui offrit un faible sourire, forcĂ©, ne sachant visiblement pas quoi dire. Elle ignorait ce qu'elle avait en mains et le chef du village n'avait pas non plus l'air d'en savoir plus. Le fait qu'il ne l'ait jamais vu s'allumer lui donna une idĂ©e sur les raisons qui avaient provoquĂ© cette rĂ©action mais elle se garda bien d'en faire mention Ă  voix haute pour l'instant. Ce qui la prĂ©occupait surtout c'Ă©tait qu’elle avait complĂštement oubliĂ© de ramener un cadeau Ă  offrir Ă  leurs alliĂ©s comme il Ă©tait coutume de le faire. Mais on ne pouvait pas dire que la diplomatie Ă©tait son fort. Elle lança un regard Ă  Mike, gĂȘnĂ©e, avant de reporter son attention sur Tyan, qui semblait attendre quelque chose de sa part. Merci
 c’est une trĂšs gentille attention, je suis sĂ»re que le Docteur Woolsey sera honorĂ© par ce prĂ©sent... » dĂ©clara-t-elle pour gagner du temps alors qu’elle se creusait la tĂȘte pour trouver un moyen d’éviter l’incident diplomatique. RĂ©daction en LightPink L’équipe traversa le village jusqu’à gagner la place centrale oĂč le Major Frei en profitant pour donner ses indications. A Lawson et McArty de patrouiller, Ă  lui d’accompagner la jeune femme. L’AmĂ©ricain haussa un sourcil circonspect lorqu’elle conseilla de privilĂ©gier la nĂ©gociation Ă  la dĂ©monstration de force. Ils Ă©taient pourtant en zone alliĂ©e, qu’est-ce que cela pouvait signifier ? se questionna-t-il. Puis lui revinrent les directives de mission. L’équipe Ă©tait sur place pour assurer la sĂ©curitĂ© lors des cĂ©lĂ©brations CimmĂ©riennes, l’ambiance festive l’ayant dĂ©tournĂ© briĂšvement de son attention. On Ă©tait loin du soldat exemplaire qu’il s’était presque enorgueilli d’ĂȘtre un peu plus dut croire que c’était Ă  ce sujet car Karola se justifia auprĂšs de son subalterne, mais pas vraiment au sujet de son inquiĂ©tude. Il devait l’accompagner prĂ©senter ses respects avant qu’eux-mĂȘmes n’arpentent les rues du village. Sans broncher, il la suivit, cette fois-ci en portant davantage attention aux villageois et Ă  ses ordres de ils arrivĂšrent devant l’édifice le plus imposant du village, non loin de la place principale. La disposition et la taille lui rappelaient celles d’une Ă©glise sur Terre pour sa part. A la diffĂ©rence que sur ce bĂątiment, il n’était apposĂ© aucun signe de religion ou alors trop discret pour qu’il ne l' Ă©tait aussi bruyant et animĂ© qu’à l’extĂ©rieur. Les deux militaires firent une pause sur le pas de la porte, l’Allemande scrutant la foule Ă  la recherche de quelqu’un. Mike s’occupa de noter les diffĂ©rentes sorties Ă  leur disposition en cas d’incident, non sans remarquer qu’il y aurait de sĂ©rieux dĂ©gĂąts physiques et matĂ©riels en cas d’incartade. Sans crier gare, Karola se faufila au milieu de la dense foule et la Sergent dut s’activer pour ne pas la perdre d’une patienta un instant et hĂ©la un individu dont le visage s’illumina Ă  la vue de la jeune femme. C’était bien la premiĂšre fois que cela devait arriver Ă  en croire les bruits de couloirs qui circulaient Ă  ce sujet. C’était pourtant bien peu lui rendre honneur car la froide militaire s’était plutĂŽt montrĂ©e avenante jusqu’ deux se saluĂšrent et Mike fut Chef Tyan, rĂ©pondit-il simplement en serrant la main qui lui Ă©tait tendue et en le remerciant de son accueil d’un signe de la gamin fut ordonnĂ© d’aller chercher un prĂ©sent et l’AmĂ©ricain le suivit des yeux, avant de laisser son regard se perdre dans la foule, passant d’un visage Ă  un autre, s’attardant sur ceux qui Ă©taient singuliers ou suspects. Il n’écoutait que d’une oreille distraire le petit speech qu’avait rĂ©servĂ© le chef du village pour le Major lorsque le gamin rĂ©apparut avec le cadeau qui Ă©tait destinĂ© aux lui avait Ă©chappĂ© mais, visiblement, la maniĂšre dont avait rĂ©agi l’objet qu’elle tenait dans les mains n’était pas attendue par le chef CimmĂ©rien. Mike l’observa et fut déçu de ne voir qu’un cube parfaitement inerte. Il Ă©tait ornĂ© de fines gravures qui semblaient alĂ©atoires pour lui mais il ne ressemblait qu’à un vulgaire objet dĂ©coratif. Faisant une lĂ©gĂšre moue, il reporta son attention sur Karola qui semblait bien contrite et en peine. Apparemment, il n’avait pas Ă©tĂ© prĂ©vu de rapporter quelque chose aux CimmĂ©riens. GĂȘnĂ©e, elle balbutia un semblant de remerciement. Le Sergent vola Ă  son secours en dĂ©tachant discrĂštement la montre qui ornait son Chef Tyan, j’ai Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme le porteur du prĂ©sent des Atlantes. Permettez-moi de vous le il tendit sa montre, sans cĂ©rĂ©monie et justifia l’absence de boĂźte pour le prĂ©senter comme il le Nous avons l’habitude de le transmettre directement d’un grand chef Ă  un autre. C’est pour ça que je me permets de vous la mettre moi-mĂȘme au poignet. Comme vous le constatez, le Major Frei est une des rares d’entre nous Ă  en avoir une Ă©galement. Mike lia le geste Ă  la parole et ajusta le bracelet au poignet de Tyan. La pirouette pour s’en sortir Ă©tait basse et il mentait sur toute la ligne. C’était au moins pour la bonne cause. Mais comme il avait sauvĂ© les fesses de Karola en sortant rapidement un cadeau de son chapeau, il lui laissa le soin d’expliquer ce qu’ils lui soldat souria Ă  son interlocuteur et opina du chef, satisfait de l’allure que cela donnait au CimmĂ©rien. Il se dĂ©couvrait fin diplomate et n’était pas peu fier de son subterfuge. Un signe de la tĂȘte vers son supĂ©rieur l’invita Ă  poursuivre pendant qu’il reprenait place lĂ©gĂšrement en retrait des deux individus. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaKarola n’avait jamais Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e en diplomatie mĂȘme si elle faisait des efforts pour Ă©viter de donner une mauvaise image d’Atlantis lorsqu’elle se trouvait ĂȘtre en reprĂ©sentation sur d’autres mondes. Bien souvent, elle n’avait pas besoin de nĂ©gocier ou bien de discuter avec des alliĂ©s et autres ennemis, il y avait souvent un Sheppard charismatique ou bien un membre du contingent administratif pour faire cela Ă  sa place. Cependant, quand ce n’était pas le cas, elle jugeait s’en sortir relativement bien. Sauf que dans ce cas prĂ©cis on pouvait dire qu’elle avait commis une belle boulette. Oublier de rapporter un prĂ©sent alors mĂȘme qu’on lui avait demandĂ© expressĂ©ment de faire en sorte de maintenir au beau fixe les relations entre atlantes et cimmĂ©riens aurait trĂšs bien pu relever de l’incident diplomatique. Heureusement, Mike vola Ă  son secours en tendant au chef du village sa propre montre dont il fit un prĂ©sent inestimable. Karola s’écarta pour le laisser accĂ©der au poignet du chef oĂč il attacha l’objet. Elle le laissa faire sans mot dire apprĂ©ciant cette intervention salvatrice et saluant l’ingĂ©nieuse idĂ©e. Elle opina du chef et montra Ă  Tyan sa propre montre pour corroborer les mensonges du sergent. A en croire ses yeux grands ouverts et son air Ă©bahi devant l’objet qu’il inspectait sous toutes ses coutures, ce cadeau fit mouche. Ne laissant rien transparaĂźtre en public la jeune femme pris de nouveau la parole pour expliquer ce dont il s’agissait. Nous appelons cela une montre. Elle nous permet de mesurer le temps et donc de savoir Ă  tout moment l’heure qu’il est. C’est trĂšs utile pour organiser sa journĂ©e, d’autant plus lorsque comme vous l’on est une personne trĂšs occupĂ©e. »La jeune femme trouva bien difficile d’expliquer la fonction de cet objet qui Ă©tait devenu si banal dans la vie des terriens. A ce propos, elle avait totalement adhĂ©rĂ© au mensonge de son subordonnĂ©, ça ne lui plaisait pas plus que ça d’avoir Ă  mentir par omission, ce genre de chose elle le laissait bien volontiers aux vrais diplomates, mais quel autre choix avait-elle ? Son explication terminĂ©e, elle remarqua l’émotion qui se trahissait dans les yeux de son vis-Ă -vis qui aurait bien serrĂ© ses mains dans les siennes si elles n’étaient dĂ©jĂ  pas occupĂ©es par le mystĂ©rieux cube. Merci mes amis. Je saurais me montrer digne de ce prĂ©sent. Mais assez parlĂ© ! Je vais vous laisser faire votre travail. N’hĂ©sitez pas Ă  profiter des festivitĂ©s, vous ĂȘtes mes invitĂ©s. » Merci chef Tyan. Nous vous souhaitons qu’elles soient une rĂ©ussite.»Karola Ă©changea avec lui un dernier salut respectueux et tourna les talons, enjoignant le sergent Ă  la suivre pour de nouveau se faufiler Ă  travers la foule et ressortir de ce lieu bondĂ©. Une fois Ă  l’extĂ©rieur, la jeune femme poussa un discret soupir de soulagement d’ĂȘtre enfin Ă  l’air libre mais aussi d’ĂȘtre parvenu au terme de cette discussion diplomatique sans heurt. D’ailleurs, elle devait une fiĂšre chandelle Ă  son subordonnĂ©. Elle profita des quelques pas qu’ils faisaient pour s’excentrer de la place principale pour contacter Lawson et McArty qui l’informĂšrent que tout se passait bien de leur fois Ă  l’écart, Karola s’arrĂȘta sans toutefois cesser d’embrasser son environnement du regard pour veiller Ă  ce que tout se passe bien. Les festivitĂ©s battaient leur plein et le nombre de visiteurs semblait avoir augmentĂ© depuis leur arrivĂ©e, les gens circulaient lentement dans les allĂ©es créées par la disposition des diffĂ©rents stands. Elle en profita pour remercier Mike qui se tenait Ă  ses cĂŽtĂ©s. Merci pour votre intervention sergent. » C'Ă©tait succint mais elle n'Ă©tait pas vraiment du genre Ă  s'Ă©pancher sur les choses, encore moins lorsqu'il s'agissait de l'un de ses hommes. NĂ©anmoins, elle avait bien l’intention de le dĂ©dommager pour son don une fois de retour sur Atlantis. Elle finit par baisser les yeux sur l’objet qu’elle tenait toujours entre les mains et le fit tourner pour observer chacun des cĂŽtĂ©s du cube avant de dĂ©crĂ©ter Ă  voix haute J’ignore ce que c’est mais je suis sĂ»re que ce cadeau fera trĂšs plaisir Ă  nos scientifiques. Tenez-le-moi deux minutes s’il vous plaĂźt » demanda-t’elle tout en le tendant au soldat afin qu’elle puisse se saisir de son sac Ă  dos afin de l’y ranger soigneusement. Une fois ceci fait, ils allaient pouvoir rĂ©ellement se mettre au travail. Le plus pĂ©nible Ă©tant passĂ©, il ne leur restait plus qu’à patrouiller et veiller Ă  la sĂ©curitĂ© de la population. Alors qu’ils se dirigeaient Ă  nouveau vers la place centrale afin de pouvoir circuler parmi les visiteurs, Karola crut bon de donner quelques informations Ă  Mike. Plus par soucis de lui faire savoir ce qui l’attendait que pour faire la conversation. En gĂ©nĂ©ral ce genre de mission est plutĂŽt tranquille. Nous n'intervenons surtout qu’en fin de journĂ©e pour des cas d’ébriĂ©tĂ© ou pour dĂ©barrasser certaines
filles de joie de clients trop insistants. Le reste du temps notre prĂ©sence suffit Ă  dissuader. »Des choses bien peu exaltantes en somme mais qui permettaient de plonger en douceur dans l'univers de en LightPink La pirouette diplomatique leur avait permis de retomber sur leurs pattes, quitte Ă  mentir sur toute la ligne. Cela ne ressemblait probablement pas aux deux Atlantes, mais mieux valait un petit mensonge qu'un gros malentendu. Du moins, pour cette fois-ci. Et puis, l'expression Ă©bahie du chef du village devant cet objet tout simple avait chassĂ© le sentiment de culpabilitĂ©. Il lui aurait Ă©tĂ© offert le plus gros diamant que la Terre ait connu, Tyan n'aurait pas Ă©tĂ© plus heureux. Il Ă©tait comme un enfant un matin de NoĂ«l. Probablement n'avait-il pas bu que du lait de chĂšvre depuis le dĂ©but des festivitĂ©s et cela devait faciliter la fascination qu'il Ă©prouvait pour la montre qu'il venait de il les congĂ©dia pour les laisser effectuer leurs rondes et tous se saluĂšrent respectueusement. Mike suivit son supĂ©rieur comme son ombre pour traverser la foule et regagner l'extĂ©rieur oĂč la foule restait dense, mais plus Ă©parse qu'Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©difice. Elle avait malgrĂ© tout gagnĂ© en intensitĂ© et le brouhaha environnant Ă©tait montĂ© d'un cran. On eut dit une fĂȘte foraine et ne manquait en rĂ©alitĂ© que les attractions lumineuses et bruyantes pour parfaire le tableau. Ca et lĂ , on Ă©changeait, on vendait, on offrait, on plaisantait, on hĂ©lait, on buvait, on grignotait, on s'embrassait. L'ambiance Ă©tait chaleureuse et les gens semblaient unis, heureux de se retrouver pour ces festivitĂ©s. D'ailleurs, Mike se surprit Ă  se demander ce qui Ă©tait fĂȘtĂ© en ce jour. S'agissait-il d'un jour particulier comme le jour de l'indĂ©pendance aux USA ou d'une victoire ? Ou bien fĂȘtait-il une divinitĂ© qui les protĂ©geait ?Les deux soldats parvinrent Ă  se faufiler vers l'une des rues pour s'extirper de la place centrale oĂč se concentrait le gros des CimmĂ©riens. Karola remercia son subalterne pour avoir volĂ© Ă  son secours et sauvĂ© les fesses. Elle le prĂ©senta toutefois la rĂ©serve qui convenait Ă  son position et se voulut plus sobre, fidĂšle Ă  son Vous me revaudrait ça, Major ! Fit-il en lui souriant et en haussant les Ă©paules comme si ce n'Ă©tait pas attention revint sur le prĂ©sent qui leur avait Ă©tĂ© offert et qui aurait pu causĂ© la dĂ©gradation de la relation entre ce peuple et l'expĂ©dition. Depuis qu'elle l'avait saisi, il Ă©tait restĂ© inanimĂ© et ne semblait valoir guĂšre plus qu'un vulgaire presse-papiers. Ils y avaient perdu au change, songea le Sergent. La jeune femme semblait moins pessimiste que son soldat et entrevoyait de belles heures d'Ă©tudes en perspective pour les scientifiques de la CitĂ©. L'optimisme se cachait-t-il derriĂšre ce masque de droiture et de froideur ?Elle lui refourgua l'objet dans les mains et Ă  son contact, un curieux courant Ă©lectrique parcourut le corps de l'AmĂ©ricain. Le picotement passa dans tout son corps et fut vraiment dĂ©sagrĂ©able. Ce n'Ă©tait pas comme s'il avait mis ses doigts dans une prise Ă©lectrique mais l'impression d'avoir Ă©tĂ© sondĂ© de la tĂȘte au pied lui vint Ă  l'esprit. Comme pour Karola, le Cube s'Ă©tait faiblement illuminĂ© avant de revenir un objet sans vie. Circonspect, il jeta un Ɠil vers son supĂ©rieur qui n'avait pas eu le temps de voir ce qu'il s'Ă©tait passĂ©. Elle l'avait repris -sans qu'il ne s'allume cette fois-ci- et l'avait rangĂ© dans son fit une moue, la curiositĂ© piquĂ©e par l'activation par intermittence de l'appareil. Il avait Ă©mis une trĂšs lĂ©gĂšre vibration dans sa main et un dispositif mĂ©canique ou Ă©lectronique aurait trĂšs bien pu ĂȘtre abritĂ© en son sein. Mais ce n'Ă©tait pas Ă  lui de se pencher sur la question et l'objet fut chassĂ© de son esprit aussitĂŽt qu'il disparut de sa Major reprit le chemin de la place centrale en prenant soin de le mettre en garde contre le caractĂšre somnolant de leur mission et certaines sollicitations dont il pourrait faire l'objet. Ca, l'attrait de l'uniforme, ce n'Ă©tait certainement pas les premiĂšres ni les derniĂšres Ă  y ĂȘtre sensible, se garda-t-il de rĂ©torquer. En rĂ©alitĂ©, ils n'Ă©taient lĂ  que par prĂ©vention et il leur suffisait d'arpenter les rues pour montrer leur prĂ©sence pour remplir leur part du boulot. DĂ©pĂȘcher un Major pour guider la petite troupe Ă©tait probablement une dĂ©cision surĂ©valuĂ©e compte tenu de la bonne humeur Ă  laquelle ils avaient Ă  faire opina du chef et laissa Ă  son supĂ©rieur le soin de dĂ©finir le chemin pour quadriller le village, les deux soldats restant malgrĂ© tout aux aguets pour prĂ©venir le moindre incident. En effet, les CimmĂ©riens les sollicitaient pour leur offrir gĂąteaux, boissons et quelques babioles de confection artisanales. Comme le Major Frei l'avait prĂ©venu, certaines demoiselles vinrent se frotter un peu trop Ă  son goĂ»t, mĂȘme s'il s'agissait de divines crĂ©atures. Il eut toutes les peines pour s'en dĂ©tacher malgrĂ© ses efforts et le regard rĂ©probateur de son supĂ©rieur. DĂ©solĂ©, il obtint son salut lorsque le Chef Tyan apparut Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la rue pour capter l'attention de tous les badauds. L'Allemande put alors tirer le soldat de ce mauvais pas, non sans observer la scĂšne du coin de l' Eh bien, vous ne plaisantiez pas. Elles avaient l'air bien voraces ! Plaisanta-t-il deux soldats continuĂšrent leur chemin dans un silence qui restait lĂ©gĂšrement pesant, mĂȘme s'il Ă©tait habituel qu'un haut gradĂ© ne fasse pas trop la discussion Ă  un subordonnĂ©. L'ambiance a la fĂȘte aidait malgrĂ© tout Ă  dĂ©lier les langues et Mike ouvrit la Vous savez ce qu'ils fĂȘtent au juste ? Et pourquoi ils ont besoin de nous pour assurer leur sĂ©curitĂ© ? Leur petite fĂȘte bat son plein et je ne vois pas comment ils auraient du mal Ă  calmer les ardeurs de ceux qui abusent trop des bonnes choses
 Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaComme il fallait s’y attendre, la prĂ©sence des atlantes fut bien vite remarquĂ©e. VĂȘtus diffĂ©remment et surtout, certains marchands connaissant leur origine, ils attirĂ©s particuliĂšrement les convoitises. En tant que voyageurs venus de la citĂ© des Anciens ils bĂ©nĂ©ficiaient d’une certaine aura et on les voyait comme de potentiels acheteurs aux moyens supĂ©rieurs Ă  ceux venus de villages voisins ou de peuples plus modestes. Rien n’empĂȘchait les militaires de faire un peu de commerce ou de profiter de certains services, au contraire cela ne ferait que bonifier leurs relations. Cependant, Karola Ă©tait catĂ©gorique, elle prĂ©fĂ©rait Ă©viter ce genre d’activitĂ© qui n’aurait fait que de les dĂ©tourner de leur mission. C’était souvent lorsque l’on avait le dos tournĂ© et l’esprit ailleurs que les ennuis dĂ©barquaient. D’ailleurs, elle remarqua bientĂŽt que le sergent peinait Ă  la suivre alors qu’ils se frayaient un chemin au milieu de la foule qui circulait dans les deux sens. Elle stoppa sa progression et se retourna pour chercher son collĂšgue des yeux. Elle ne mit pas bien longtemps Ă  le repĂ©rer au milieu d’un petit groupe de femmes qui, visiblement, souhaitaient proposer leurs charmes au sergent. Karola se rendit dans leur direction pour aller l’extirper de lĂ , se demandant si le fait qu’il n’y soit pas encore parvenu venait du fait que les demoiselles Ă©taient parvenues Ă  lui faire tourner la tĂȘte ou bien parce qu’il n’osait pas les repousser franchement. Finalement, peu en importait la raison car elles quittĂšrent aussitĂŽt leur proie lorsque leur chef hĂ©la la foule Ă  l’écouter. Karola, elle, Ă  prĂ©sent aux cĂŽtĂ©s du soldat, l’incita Ă  la suivre dans une ruelle qui se trouvait derriĂšre eux aprĂšs avoir entendu sa remarque mais sans faire davantage de commentaires sur ce que le jeune homme venait de subir. Venez, nous allons faire un tour de ce cĂŽtĂ©, c’est un peu plus calme. » Effectivement, ici la circulation Ă©tait moindre, il n’y avait pas besoin de circuler des coudes pour se frayer un chemin. Il s’agissait d’une ruelle oĂč rien n’était vendu comme sur la place mais qui accueillait quelques commerces. Ici le sol n’avait pas Ă©tĂ© recouvert de pavĂ©s, c’était un vieux passage fait de terre. Ils le suivirent au dĂ©tour de certains virages. Cette artĂšre de la ville faisait le tour du centre et Ă  intervalles rĂ©guliers, un passage permettait de rejoindre la place centrale. Le major Ă©tait concentrĂ© Ă  surveiller les moindres recoins, faisant certainement un peu de zĂšle en levant souvent la tĂȘte au cas oĂč une menace viendrait du ciel ou de fenĂȘtres. Aussi, elle tressaillit lĂ©gĂšrement lorsque la voix du sergent la sortie de son observation silencieuse. Ils fĂȘtent la fin de la terreur Wraiths. Le peuple de cette planĂšte leur a longtemps servi de rĂ©serve de nourriture » mais grĂące Ă  l’union de plusieurs villages, il y a quelques annĂ©es, les Wraiths ont dĂ©guerpi. Comme quoi, parfois la pugnacitĂ© de centaines d’hommes peut pallier le manque de technologie. Bien sĂ»r, ils l’ont payĂ© cher et ils ont peur de leur retour, qui me semble ĂȘtre un jour oĂč l’autre inĂ©vitable. C’est pourquoi on intervient frĂ©quemment ici. Deux fois par mois environ et pas forcĂ©ment Ă  l’occasion de fĂȘtes. On Ă©change notre protection contre des produits locaux. » Elle avait appris tout cela notamment en lisant des rapports et de vive voix de la part de ses supĂ©rieurs. Cela l’avait d’ailleurs Ă©tonnĂ©e qu’ils soient parvenus Ă  repousser les Wraiths, mais elle avait appris plus tard que ça avait Ă©tĂ© au prix de nombreux jours de bataille et de lourdes pertes. La jeune femme s’était particuliĂšrement montrĂ©e loquace pour le coup. Ça ne lui Ă©tait jamais dĂ©plaisant de partager aux autres ce qu’elle savait, aussi elle n’avait pas racontĂ© tout cela Ă  Mike d’une façon mĂ©canique comme un enfant ayant appris sa leçon par cƓur l’aurait fait. Elle rĂ©pondit Ă  d’éventuelles autres questions si d’aventure son coĂ©quipier en avait puis en consultant sa montre, elle se rendit compte qu’il Ă©tait temps de contacter Ă  nouveaux leurs deux autres compĂšres. Sa premiĂšre tentative fut un Ă©chec, elle mit cela sur le compte du hasard, alors elle rĂ©pĂ©ta l’opĂ©ration. Mais de nouveau pas de rĂ©ponse, elle Ă©changea un regard interrogateur Ă  Mike avant d’essayer une troisiĂšme et derniĂšre fois, sans succĂšs. Ce n’est pas normal. » souffla t-elle un peu contrariĂ©e. Karola avait un mauvais pressentiment et n’aimait pas trop ce silence de la part de deux soldats professionnels qui avaient reçu l’ordre de donner de leurs nouvelles rĂ©guliĂšrement. Le visage empreint d’inquiĂ©tude, elle consulta de nouveau sa montre. Cela faisait prĂšs de deux heures qu’ils Ă©taient prĂ©sents sur la planĂšte et dĂ©jĂ  ils faisaient place Ă  un problĂšme. Elle mit les mains sur les hanches le temps pour elle de prendre une rapide dĂ©cision qu’elle partagea Ă  son subordonnĂ©e une fois prise. Nous sommes encore le matin, l’influence n’est pas Ă  son comble, on peut se permettre de partir Ă  leur recherche. J’espĂšre pour eux qu’ils auront une bonne excuse. » Finit-elle par dĂ©clarer, sa derniĂšre phrase Ă©tant lourde de sens quant Ă  ce qui pourrait leur tomber dessus si jamais l’excuse n’était pas suffisante pour le major. RĂ©daction en LightPink La jeune femme guida leur ronde Ă  travers une ruelle dĂ©serte. Karola semblait connaĂźtre le petit village comme sa poche car elle avait indiquĂ© la direction d’une voix assurĂ©e. Il s’agissait d’une excellente idĂ©e car elle leur permettait d’éviter la foule qui se dirigeait dans le sens opposĂ© Ă  celui qu’ils empruntaient pour la remonter. La cheffe restait incroyablement aux aguets, comme si elle s’attendait Ă  ce qu’elle soit attaquĂ©e Ă  chaque instant alors que tout semblait aller pour le mieux jusqu'Ă  maintenant. Elle Ă©tait Ă  tel point concentrĂ©e qu’elle en sursauta de surprise lorsque Mike s’adressa Ă  lui expliqua finalement la raison de leur prĂ©sence. Elle se justifiait par la crainte, fondĂ©e, compte tenu de l’expĂ©rience des Ă©quipes Atlantes en la matiĂšre, d’un retour des Wraiths. La CitĂ© envoyait alors Ă  intervalles rĂ©guliers des membres de l’expĂ©dition pour assurer une prĂ©sence dissuasive et entretenir de bonnes relations, amicales et commerciales, avec les CimmĂ©riens. Le Sergent comprenait alors mieux pourquoi ils avaient Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©s ce jour-lĂ  sur place. S’il avait Ă©tĂ© l’ennemi, il aurait profitĂ© de la foule s’amassant pour la fĂȘte pour venir en emporter un bon paquet. Leur prĂ©sence n’était donc pas inutile et, pour le coup, il se demanda s’ils n’auraient pas dĂ» venir plus nombreux et mieux Ă©quipĂ©s que ce qu’ils l’ se poursuivit briĂšvement concernant les CimmĂ©riens et les festivitĂ©s, les deux soldats n’étant pas rĂ©putĂ©s pour leur loquacitĂ©. Karola essaya ensuite de contacter l’autre binĂŽme pour avoir leur rapport, sans succĂšs. Le regard qu’elle lui lança trahissait une certaine inquiĂ©tude et son subalterne ne put rĂ©pondre que par un froncement de sourcils. Effectivement, cela ne respectait pas le protocole. MalgrĂ© ses essais, l’autre Ă©quipe resta cheffe se laissa le temps de rĂ©flĂ©chir, sous le regard incomprĂ©hensif de l’AmĂ©ricain. Elle hĂ©sita et fit part Ă  voix haute de sa rĂ©flexion. Mike fut surpris que la jeune femme ne justifie son choix d’aller les trouver alors que cela coulait de source pour lui. Évidemment, s’ils n’avaient pas une bonne excuse pour expliquer l’absence de communication radio, il risquait de passer un sale quart d’heure comme le sous-entendait Karola, mais les retrouver pour s'assurer qu'il s'agissait d'une simple incomprĂ©hension s'imposait Ă  lui. Il s'agissait de leurs hommes, ils Ă©taient plus importants que la mission selon le binĂŽme germano-amĂ©ricain s’engagea alors dans l’une des artĂšres principales de la ville d’un pas rapide. Aucun des deux ne diminua son attention mais, plutĂŽt que discerner les comportements Ă  risques, c’était l’uniforme militaire qu’il cherchait des yeux. Chacun avait pris son cĂŽtĂ© de la rue mais la premiĂšre rue ne donna seconde fut inspectĂ©e plus rapidement que la premiĂšre car l’inquiĂ©tude grandissait dans leur rang Ă  mesure qu’ils progressaient. Karola essayait de restaurer le contact radio avec Lawson et McArty, en vain. Rapidement, les deux soldats se mirent Ă  avancer en trottinant de concert. Finalement, leur attention fut attirĂ©e lorsque des hurlements et des cris se firent entendre. Instinctivement, ils se tournĂšrent vers l’origine des sons et pointĂšrent leur arme vers le ciel. Mais aucun dard ne fut aperçu Ă  l’horizon alors que la foule se faisait plus bruyante. Au pas de course cette fois, Karola les guida dans la rue d’oĂč leur semblaient provenir les hurlements. Ils croisĂšrent quelques villageois qui couraient dans le sens opposĂ©, certains changeant mĂȘme carrĂ©ment de direction lorsqu’ils apercevaient les deux Atlantes. L’AmĂ©ricain interrogea du regard son Ă©quipiĂšre, qui ne semblait pas comprendre davantage que arrivĂšrent alors en vue de Lawson, qui se fit hĂ©lĂ© autoritairement par la responsable de l’expĂ©dition. Il se retourna, la mine des balles sifflĂšrent dans leur direction. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaSi entendre des clameurs Ă©taient naturellement normal en ce jour de fĂȘte, qu’elles soient essentiellement produites par des cris et des protestations en revanche ne l’était pas. Au fur et Ă  mesure que les deux militaires s’en rapprochaient, ils parvenaient Ă  mieux distinguer la teneur de ces Ă©clats de voix et cela leur fit presser le pas. Toujours sans nouvelles de leurs compagnons, le visage de Karola Ă©tait marquĂ© par la contrariĂ©tĂ©. Il n’était pas nĂ©cessaire d’avoir un QI faramineux pour deviner que l’absence de rĂ©ponse de la part de Lawson et McArty et cette vive agitation Ă©taient liĂ©es. Heureusement, ils ne se trouvaient pas dans une grande ville oĂč un dĂ©dale de rues leur aurait fait perdre du temps. Ils durent cependant faire face Ă  une foule de badauds qui affluaient en sens contraire, certains Ă  une vive allure comme s’ils fuyaient quelque chose. TrĂšs vite, Mike et Karola finirent par rejoindre le nord du village. C’était une large artĂšre, elle accueillait les arrivants et Karola savait qu’ici Ă©tait Ă©tabli une auberge. Le major arrĂȘta sa course une fois sortie de la rue qu’ils venaient de traverser. Autour d’eux les lieux semblaient se vider, des yeux elle chercha ses deux hommes quand un fracas lui indiqua qu’elle ne regardait pas dans la bonne direction. Alors, son regard se posa sur l’un des deux soldats qu’elle cherchait Ă  joindre depuis un moment et qui venait visiblement de briser un tonneau remplit de liquide en utilisant son arme de service. Un acte incomprĂ©hensible mais surtout incorrect de la part d’un comprenant pas ce qui lui avait pris mais bien dĂ©cidĂ©e Ă  avoir des explications, la jeune femme l’interpella. Mais lĂ  oĂč le sergent aurait dĂ» rĂ©pondre comme il Ă©tait de coutume de le faire Ă  l’égard d’un supĂ©rieur, il pointa son arme en direction de Mike et Karola et sans aucune once d’hĂ©sitation fit feu sur eux. InterpellĂ©e par cette menace, Karola rĂ©agit au quart de tour et elle attrapa Mike par le bras pour le tirer vers elle qui se jetait Ă  l’abri derriĂšre un charriot remplit de divers rĂ©cipients. De justesse, ils atterrirent au sol Ă©vitant ainsi de finir criblĂ©s de balles. Ce qui ne fut pas le cas des tonneaux entreposĂ©s dans le chariot, certains Ă©clatĂšrent alors qu’une salve de balles les traversaient de part en part. Karola se protĂ©gea alors pour Ă©viter d’ĂȘtre blessĂ©e par des dĂ©bris de bois. MĂ©contente de la tournure que les choses prenaient, elle releva la tĂȘte tout en restant accroupi derriĂšre le chariot cependant que les tirs de la part de Lawson avaient cessĂ©. Elle vĂ©rifia que son arme Ă©tait chargĂ©e sans avoir toutefois l’intention de rĂ©pliquer en ouvrant le feu sur son d’eux, la panique avait quelque peu envahi les lieux. Des cris de peur raisonnaient dans les rues oĂč les voyageurs et locaux s’étaient rapidement rĂ©fugiĂ©s dĂšs lors que les tirs avaient retentis. Karola s’apprĂȘtait Ă  s’adresser Ă  Mike quand la voix du sergent retentit derriĂšre eux. Ça ne sert Ă  rien de vous cacher bande de vermines, on finira par vous avoir ! Il ponctua sa menace par un rire qui fit comprendre Ă  Karola que le sous-officier n’était pas dans son Ă©tat normal. C’était un homme et un militaire Ă  la loyautĂ© plus qu’éprouvĂ©e Ă  ses yeux. Elle Ă©changea un regard avec Mike tout en s’adressant avec lui en prenant soin d’avoir une voix suffisamment basse pour qu’il soit le seul Ă  l’attendre, une prĂ©caution qui Ă©tait trĂšs certainement injustifiĂ©e mais la jeune femme n’était jamais trop prudente. J’ignore ce qui lui prend mais il a l’air suffisamment sĂ©rieux pour ĂȘtre menaçant. Prudemment la jeune femme osa un coup d’Ɠil derriĂšre leur barriĂšre de protection histoire d’avoir un Ɠil sur Lawson qui Ă©tait toujours plantĂ© au mĂȘme endroit, son arme pointĂ©e en leur direction mais le visage baissĂ© vers le sol. En s’intĂ©ressant d’un peu plus prĂšs Ă  la scĂšne, Karola remarqua que non loin de lui, gisait un homme, vivant mais visiblement blessĂ© par une balle. Cela n’avait guĂšre l’air d’émouvoir le sergent. Il a fait un blessĂ©. Informa-t-elle son coĂ©quipier tout en retrouvant la couverture que leur procurait le charriot. Elle Ă©touffa un soupir avant de poursuivre. Il va falloir le neutraliser en veillant Ă  protĂ©ger la population. Je n’ai pas eu le temps de voir si McArty Ă©tait avec lui, et vous ?Car effectivement, l’irlandais Ă©tait pour le moment aux abonnĂ©s absents et, Ă©tant donnĂ© l’état dans lequel semblait se trouver Lawson, ce n’était pas de bon augure pour eux. RĂ©daction en LightPink Lorsque les premiers coups de feu furent tirĂ©s dans leur direction, le Major rĂ©agit suffisamment rapidement pour les mettre Ă  l’abri. TirĂ© par le bras, Mike n’eut pas l’occasion de s’abriter dans la ruelle adjacente et les deux soldats se retrouvĂšrent dissimulĂ©s derriĂšre un chariot. Erreur stratĂ©gique, pensa-t-il aussitĂŽt. Les balles frappĂšrent le bois de leur cachette et des tonneaux qui reposaient sur ce dernier, dĂ©versant sur eux le liquide qu’ils abritaient. Karola et Mike Ă©taient chanceux, pour l’heure, car l’armature du chariot Ă©tait suffisamment Ă©paisse pour ne pas choir sous les balles. Mais cela n’allait pas durer fallait s’extirper de lĂ , et soldat, qui n’était plus tout Ă  fait lui-mĂȘme, les menaça. Comme si les tirs dont ils avaient fait l’objet ne suffisaient pas Ă  dĂ©montrer qu’il en avait dĂ©jĂ  aprĂšs eux, pour quelque raison que ce fut. - Ho, vraiment ? rĂ©pondit-il faussement incrĂ©dule lorsque sa supĂ©rieure le mit en jeune femme se risqua Ă  une reconnaissance et dĂ©couvrit qu’un homme Ă©tait au sol, blessĂ© par une des balles perdues du sergent. Mais son Ă©quipier semblait manquer Ă  l’appel. Bonne ou mauvaise chose, Mike n’eut pas le temps de rĂ©pondre. Les tirs venaient de reprendre et les copeaux de bois volaient de mĂȘme que le liquide coulait Ă  nouveau.[radio] - Lawson pour McArty, j’en ai deux en ligne de mire. [/radio] [radio] - Reçu. [/radio]Les balles sifflĂšrent, frappĂšrent le bois. Leur seul rĂ©pit vint du changement de magasin, mais il Ă©tait trop court pour qu’ils puissent en saisir l’occasion. Les quelques secondes qui lui Ă©taient nĂ©cessaires pouvaient autant signifier une accalmie, qu’un piĂšge, ou un changement du chargeur du P90. Il ne fallut pas longtemps pour se rendre compte que le deuxiĂšme lardon avait rejoint son compĂšre, car l’intensitĂ© des coups de feu monta d’un cran. Le chariot ne tiendra pas plus de quelques se dĂ©cida Ă  rĂ©pliquer, au moins pour gagner un peu de temps. Il se mit prĂ©cautionneusement Ă  couvert pour ouvrir le feu Ă  son tour. Il tira quelques salves, ses tirs orientĂ©s lĂ©gĂšrement trop haut pour les atteindre. Il ne souhaitait pas les blesser, mais surtout leur offrir Ă  Karola et lui une occasion de se sortir de lĂ . Et s’il ne souhaitait pas les toucher eux, il souhaitait surtout Ă©viter de loger une balle perdue dans un CimmĂ©rien. Cela suffit Ă  les repousser chacun d’un cĂŽtĂ© de la se positionnĂšrent efficacement pour rĂ©pondre d’un feu nourri. Tout ce que Mike avait gagnĂ©, c’était d’offrir une position plus sĂ»re Ă  leurs assaillants alors que leur cachette Ă  eux faisait grise mine. Karola l’accompagna finalement dans son tir de couverture et, trĂšs vite, les deux soldats semblĂšrent reprendre le dessus. La rĂ©plique ne fut pas longue Ă  venir et une grenade vola en leur direction. Le lacrymogĂšne qu’elle abritait fut libĂ©rĂ© et toute la visibilitĂ© sur la rue disparut. Continuer Ă  tirer relevait de l’inconscience dĂ©sormais, le Major et McPherson cessĂšrent donc le feu. Le rĂ©pit serait de courte durĂ©e et traverser le nuage de fumĂ©e reprĂ©sentait un risque trop On bouge ! hĂ©la Mike Ă  la jeune femme qui ne se fit pas prier pour se faufiler dans la ruelle adjacente, ayant probablement eu la mĂȘme idĂ©e vu son dĂ©lai de n’interrompit pas sa course et continua de s’éloigner du lieu du premier Ă©change de tirs. Visiblement, ils en avaient aprĂšs eux et n’avaient pas ouvert le feu tant qu’ils ne les avaient pas aperçus. S’en Ă©carter permettait d’avoir un rĂ©pit salutaire et leur offrirait une occasion d’élaborer un plan pour les neutraliser. Jaugeant qu’ils Ă©taient suffisamment hors de portĂ©e de leurs assaillants, ils s’arrĂȘtĂšrent dans une ruelle un peu sombre, presque glauque, pour recharger et reprendre leur Une idĂ©e de la maniĂšre de les arrĂȘter, Major ? C’est vous l’experte en stratĂ©gie, je crois. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaIl s’avĂ©ra que McArty Ă©tait lui aussi pris dans cet Ă©trange Ă©tat de folie qui s’était emparĂ©e de Lawson. Des tas d’hypothĂšses quant Ă  ce qui avait bien pu leur arriver se bousculaient dĂ©jĂ  dans sa tĂȘte cependant, elle dut bien rapidement les envoyer Ă  l’arriĂšre-plan de ses pensĂ©es car Ă  prĂ©sent, les deux soldats rĂ©unis s’en prenaient Ă  eux Ă  l’aide de leurs armes. Mais il Ă©tait inutile et surtout dangereux de s’attarder davantage lĂ  car Ă  force de se faire canarder sous couvert du charriot c’est eux qui bientĂŽt, risquaient d’ĂȘtre criblĂ©s de l’initiative de Mike qu’elle suivit de trĂšs prĂšs, tous les deux filĂšrent se rĂ©fugier dans la rue adjacente en prenant soin de courir sur quelques mĂštres supplĂ©mentaires. Une fois Ă  l’arrĂȘt, Karola s’adossa Ă  un mur pour aider son rythme cardiaque Ă  s’apaiser. Vraiment ? » RĂ©pondit-elle d’un ton teintĂ© d’ironie en premier lieu en Ă©cho Ă  ses paroles un peu plus tĂŽt. Elle lui jeta un regard avant de se redresser et de vĂ©rifier l’état de son arme dont le chargeur avait quelque peu diminuĂ©. Cela la gĂȘnait un peu d’avoir eu Ă  tirer contre ses hommes mais le temps n’était pas aux remords car il lui fallait rapidement trouver un moyen de les arrĂȘter avant qu’ils ne fassent d’autres dĂ©gĂąts et surtout qu’ils les des yeux l’environnement dans lequel les deux soldats se trouvaient actuellement, elle se concentra pleinement sur l’échafaudement d’un plan. C’est en levant les yeux vers le ciel, qu’elle eut une idĂ©e. Ils se posĂšrent notamment sur les toits des hautes bĂątisses en pierre. Des images de la scĂšne qu’ils venaient de vivre et notamment de l’auberge s'imposĂšrent Ă  son esprit. Elle la revoyait qui s’élevait juste derriĂšre les deux hommes et c'est cette bĂątisse qui ferait trĂšs certainement leur salut. Elle Ă©tait dĂ©jĂ  entrĂ©e Ă  l’intĂ©rieur et le tenancier lui avait fait visiter les lieux, aussi elle en connaissait la disposition. J’ai une idĂ©e. Finit-elle par annoncer Ă  Mike, mettant fin au blanc qui s’était installĂ© entre eux pendant qu’elle rĂ©flĂ©chissait. Nous allons passer par l’arriĂšre-boutique de l’auberge afin de nous rapprocher d’eux sans nous faire repĂ©rer. Ainsi, on pourra les neutraliser Ă  revers. »Elle s’assura de l’adhĂ©sion de Mike au plan, notamment au cas oĂč il aurait des remarques ou suggestion Ă  faire et sans attendre, ils se remirent en marche. Prudemment. En guettant Ă  chaque coin de rue si Lawson et McArty les attendaient. Ils durent faire une grande boucle pour rejoindre l’auberge par la petite porte en traversant les ruelles en rasant les murs, tous les sens de Karola Ă©taient alors en alerte car prĂȘte Ă  agir en cas de danger. Dehors, l’ambiance avait radicalement changĂ©. L’incident avait vraisemblablement effrayĂ© les visiteurs et les locaux car trĂšs peu osaient Ă  prĂ©sent fois arrivĂ©s Ă  la porte de l’arriĂšre-boutique de l’auberge, Karola pris soin de tendre l’oreille pour s’assurer que rien d’anormal ne se passait Ă  l’intĂ©rieur, mais rien de plus que le silence ne filtra Ă  son oreille. Elle se tourna alors une derniĂšre fois vers Mike. Vous entrez le premier, si la voie est libre on avance jusqu'Ă  l'entrĂ©e de l'auberge pour repĂ©rer leur position. Faites attention aux civils.» C'Ă©tait un conseil bien plus qu'Ă©vident mais une piqĂ»re de rappel autant pour lui que pour elle n'Ă©tait pas du en LightPink Le Sergent avait rechargĂ©, contrĂŽlĂ© son arme et replacĂ© le second chargeur dans la poche de devant sur le gilet tactique. Il Ă©tait prĂȘt, attendant les ordres. Ou au moins une idĂ©e qui leur permettrait de prendre l’avantage sans trop de heurts. Ça n’était pas gagnĂ©, car eux ne pouvaient ouvrir le feu sans risquer de blesser leurs opposants qui Ă©taient en rĂ©alitĂ© leurs alliĂ©s. Il allait falloir la jouer serrĂ©. Peut-ĂȘtre trop. Mais le Major Frei connaissait ses hommes et l’AmĂ©ricain comptait lĂ -dessus pour retourner la jeune femme rĂ©flĂ©chissait Ă  une solution d’ailleurs. Elle proposa de traverser l’une des bĂątisses abritant une auberge pour contourner McArty et Lawson. Loin d’ĂȘtre une solution miracle, il s’agissait au moins d’une idĂ©e, et pas une mauvaise, songea le subalterne de l’Allemande. Mike hocha la tĂȘte positivement et les deux soldats se remirent en marche, remontant la rue en rasant les murs. Tandis qu’elle ouvrait la voie, le Seal progressait Ă  reculons pour couvrir leurs arriĂšres. Les CimmĂ©riens avaient abandonnĂ© les rues, reclus dans leurs baraques. Aussi, le moindre mouvement Ă©tait suspect, la nervositĂ© des deux militaires Ă©tait palpable. Chacun Ă©tait aux aguets. Mike ne connaissait pas la position de son supĂ©rieur, mais pour le coup, ses fesses Ă  elle prĂ©vaudraient en cas d’assaut de leurs infortunĂ©s compagnons. Mieux valait assurer la sĂ©curitĂ© de quelqu’un de sain plutĂŽt que de la mettre en danger pour Ă©viter de blesser quelqu’un qui n’était plus tout Ă  fait lui-mĂȘme. En tant que leader, elle dĂ©sapprouverait certainement ce genre de dĂ©cision. Et il la comprendrait. Mais ce n’était pas le moment d’argumenter Ă  ce sujet ou de parler de ses principes. Il Ă©tait simplement prĂȘt Ă  presser la dĂ©tente s’il le fallait. Et il n’était pas du genre Ă  hĂ©siter arrivĂšrent finalement Ă  la porte de derriĂšre. Une fois Ă  peu prĂšs rassurĂ©s sur l’identitĂ© des occupants Ă  l’intĂ©rieur, Karola donna l’ordre au Seal d’entrer le premier. C’était logique, sa formation l’avait parfaitement entraĂźnĂ© Ă  ce genre de situation et il saurait quoi faire. Il se plaça Ă  gauche de la porte alors que le Major Ă©tait de l’autre cĂŽtĂ©. L’arme Ă  l’épaule, le canon pointĂ© vers la poignĂ©e, les genoux flĂ©chis, il la regarda de biais. Et ils balaya du regard, le canon du P90 pointĂ© dans la mĂȘme direction que ses yeux, l’intĂ©rieur de la premiĂšre piĂšce, en scrutant scrupuleusement les coins. RAS. - fit un pas en avant pour laisser Karola pĂ©nĂ©trer la piĂšce Ă  sa suite, puis ils avancĂšrent jusqu’à la porte suivante, reprenant le mĂȘme schĂ©ma, prenant garde aux civils prĂ©sents qui gĂ©missaient, se couvraient le visage Ă  leur vue ou leur lançaient des regards noirs. PrĂ©paration, ouverture, contrĂŽle, et progression. La bĂątisse n’était pas trĂšs grande et la seule difficultĂ© vint des escaliers. En position prĂȘt Ă  tirer, Mike avait protĂ©gĂ© l’avancĂ©e du Major jusqu’à la porte. LĂ , elle avait pris le relais et ils Ă©taient entrĂ©s dans la piĂšce suivante sans rencontrer le moindre obstacle. Enfin, ils se retrouvĂšrent au niveau de la Sergent se servit des carreaux de la devanture pour Ă©pier au-dehors. Mais aucun signe des deux autres soldats. Cette rue, comme celle d’oĂč ils venaient, Ă©tait dĂ©serte, redevenue aussi calme que s’ils se trouvaient dans une ville fantĂŽme. LĂ , ils patientĂšrent tous les deux quelques instants avant de se porte fut entrouverte par l’AmĂ©ricain, lentement. Et les gonds mal graissĂ©s grincĂšrent. Il hĂ©sita, puis ouvrit davantage la porte avant de se mettre en position, prĂȘt Ă  tirer. Mais il se risqua au-dehors pour avoir une meilleure visibilitĂ© sur la rue. Mais rien. Le sommet des devantures et des murs Ă©taient criblĂ©s de balles sur sa gauche. De l’autre cĂŽtĂ©, il restait un amas de bois, restes d’un chariot qui s’était effondrĂ©, et de tonneaux dans un bien piteux Ă©tat. Une grenade fumigĂšne gisait, comme le corps du CimmĂ©rien qui avait pris l’une des balles qui leur Ă©taient destinĂ©es. Mais la rue demeurait et Lawson n’étaient plus un lĂ©ger gĂ©missement vint rompre le pesant silence qui s’était instaurĂ©. Celui du villageois qui se vidait de son sang au milieu de la rue. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaKarola laissa Mike tout Ă  son professionnalisme et ses compĂ©tences en matiĂšre de reconnaissance et donc, entrer le premier. S’il s’était agi ce jour-lĂ  d’un test pour voir ce que le soldat avait dans le ventre et s’il Ă©tait Ă  la hauteur de ce que son dossier disait de lui, aucun doute qu’il aurait obtenu haut la main les honneurs. Mais c’était loin d’ĂȘtre le cas car ils avaient des prĂ©occupations hautement plus importantes en tĂȘte alors que leur mission censĂ©e ĂȘtre calme et routiniĂšre avait tournĂ© au vinaigre. Cependant, Karola nota dans un coin de sa tĂȘte que, dans son rapport, elle ferait mention de la qualitĂ© du comportement de son traversĂšrent l’auberge dans laquelle s’étaient reclus quelques badauds effrayĂ©s par la scĂšne de fusillade. Ces gens vivant dans des villages Ă  la technologie comparable Ă  celle de l’époque mĂ©diĂ©vale terrienne, n’avaient pas l’habitude des armes Ă  feu. Aussi, lorsque certains aperçurent les deux soldats pĂ©nĂ©trer dans la piĂšce principale ils ne purent s’empĂȘcher de paniquer et avant que les choses ne dĂ©gĂ©nĂšrent, Karola leur fit signe de se calmer et surtout de ne pas faire de bruit. Alors que Mike opĂ©rait toujours en reconnaissance, elle repĂ©ra le tenancier de l’auberge et lui glissa un conseil. Ne vous en faites pas nous avons la situation en main. Tenez-vous Ă©loignĂ©s des fenĂȘtres et des portes.»Pour ce qui Ă©tait d’avoir la situation en main, c’était tout relatif, cependant, il lui semblait important de rassurer un peu la population pour Ă©viter qu’à nouveau l’un d’entre eux soit blessĂ©. Karola rejoint ensuite son collĂšgue qui se trouvait prĂšs de la porte et s’apprĂȘtait Ă  l’ouvrir. Elle lui en donna l’autorisation Ă  l’aide d’un regard, elle s’assura une derniĂšre fois que les villageois avaient consentis Ă  obĂ©ir Ă  son conseil - c’était le cas, et pointa son arme devant elle afin de se tenir prĂȘte Ă  rĂ©agir Ă  une Ă©ventuelle nouvelle attaque, s’il le la porte s’ouvrit sur une place vide et silencieuse. Aucune trace de McArty et Lawson. Ils ne pouvaient pas non plus s’attendre Ă  ce qu’ils restent plantĂ©s lĂ , sagement. Le major couvrit les arriĂšres du sergent lorsque ce dernier se risqua Ă  l’extĂ©rieur et le suivit de trĂšs prĂšs, couvrant du regard les zones opposĂ©es Ă  celles observĂ©es par ne se dĂ©tendit nullement de constater que ses deux hommes n’étaient pas dans les parages. Elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© devoir les affronter Ă  nouveau plutĂŽt que de s’inquiĂ©ter de leur position et surtout de ce qu’ils pouvaient bien ĂȘtre en train de faire car indĂ©niablement, ils Ă©taient devenus gĂ©missement du CimmĂ©rien qui Ă©tait recroquevillĂ© sur le sol Ă  quelques mĂštres d’eux, lui fit poser les yeux sur lui. Allez le voir, sergent. Je finis de sĂ©curiser le pĂ©rimĂštre. »Bien dĂ©cidĂ©e Ă  retrouver les deux idiots, elle sortit de l’une de ses poches son dĂ©tecteur de signes de vie qu’elle ne pensait avoir Ă  utiliser aujourd’hui. Elle repĂ©ra le signe vital de Mike, du CimmĂ©rien et le sien. DerriĂšre elle, une multitude de points Seulement, deux d’entre eux finirent par se dĂ©solidariser des autres. Ils avançaient vers eux, sur eux ou plutĂŽt au-dessus d’eux. Comprenant la situation, Karola lĂącha son appareil pour armer son P90 et faire volte-face. Sergent, Ă  couvert ! » eut-elle tout juste le temps de prĂ©venir craignant que de nouveau, ils fassent feu. Mais au lieu de cela, elle vit un tonneau bien imposant tomber du balcon qui surplombait la devanture de l’auberge et oĂč les deux soldats s’étaient perchĂ©s. Le tonneau lui tombait littĂ©ralement dessus, aussi elle eut tout juste le rĂ©flexe de reculer et le rĂ©cipient s’écrasa lourdement devant elle, l’arrosant copieusement de son liquide aux effluves Ă  Lawson et McArty, ils descendirent de leur perchoir en sautant, purement et simplement. Si les deux mĂštres de hauteur furent un jeu d’enfant pour Lawson Ă  dĂ©gringoler, ce ne fut pas la mĂȘme chose pour l’irlandais qui se rĂ©ceptionna mal et se tordit la cheville, une chute qu’il le fit s’écrouler par terre. Quant Ă  Lawson qui Ă©tait miraculeusement debout sur ses deux jambes, il ne perdit pas de temps pour se jeter littĂ©ralement sur Karola, son couteau Ă  la main et tenter de la poignarder. La militaire dut alors s’engager contre lui au corps Ă  corps pour Ă©viter de finir embrochĂ©e. Elle Ă©vita quelques coups de poings qui auraient pu lui faire mal, tenta de lui en dĂ©cocher quelques uns mais le soldat rĂ©sistait bien, certainement galvanisĂ©. RelĂšve toi et viens m’aider McArty ! »RĂ©daction en LightPink Le CimmĂ©rien Ă©tendu sur le sol vivait encore. Du sang coulait de sa plaie et il en avait dĂ©jĂ  perdu une certaine quantitĂ©. Il n’y avait aucun moyen de connaĂźtre la gravitĂ© de sa blessure. Il Ă©tait peut-ĂȘtre condamnĂ©, ou juste lĂ©gĂšrement amochĂ©. Mais la vision d’un individu blessĂ© -en partie Ă  cause d’eux- suffit au Major Ă  lui ordonner d’aller lui porter secours. Qu’il gise au milieu de la rue avec tant de ligne de vue ne semblait pas le moins du monde la dĂ©ranger. Qu’il s’agisse probablement d’un piĂšge non plus visiblement. C’était McPherson qu’elle envoyait au rĂ©prima un soupir et avança, l’arme Ă  l’épaule, Ă©piant chacune des cachettes possibles. Il s’approcha lentement du villageois et observait tout autour de lui, pivotant sur ses appuis, orientant le canon de son arme d’un cĂŽtĂ©, puis de l’autre. Absolument rien dans la rue ne bougeait. Pas un volet, pas un CimmĂ©rien, mĂȘme pas un grain de poussiĂšre. Le genre de situation trop calme qui annonçait la posa un genou au sol et vĂ©rifia le pouls du CimmĂ©rien. À son contact, l’individu laissa Ă©chapper une faible expiration, il siffla. Le poumon Ă©tait touchĂ©, songea-t-il. Il ne pouvait l’abandonner au milieu de la rue, mais le dĂ©placer relevait de l’inconscience. Mike hĂ©sita, mais n’eut pas bien le temps de tergiverser que Karola lui ordonnait de se Sergent se retourna vers Karola avant de regarder au-dessus d’elle. Par-dessus la balustrade, leurs deux Ă©quipiers jetĂšrent un tonneau qui vint s’écraser aux pieds de la jeune femme. Le fracas projeta sur elle l’alcool qu’il renfermait. AussitĂŽt, leurs assaillants enjambĂšrent le garde-fou pour se jeter sur eux. Le premier se rĂ©ceptionna Ă  la perfection et se jeta, sabre au clair, sur l’Allemande. PrĂȘte Ă  le recevoir avec de jolis prĂ©sents en forme de poings, il dut sentir qu’il ne s’en dĂ©barrasserait pas aussi facilement, car il hĂ©la son compagnon de venir lui donner un coup de susnommĂ© n’avait pas Ă©tĂ© aussi adroit que son Ă©quipier et restait au sol, se tenant la cheville. Mike le mit en joug et lui intima de lĂącher son Fais pas ça McArty, ou je fut comme si ses paroles glissĂšrent sur lui comme de l’eau sur un rocher. Il prit son arme dans un geste d’une Ă©tonnante rapiditĂ© et la pointa sur le Sergent. Le coup partit instantanĂ©ment et il sentit un Ă©clair lui traverser l’épaule. Il rĂ©pondit aussitĂŽt et tira d’un feu nourri sur l’enseigne de l’auberge au-dessus du soldat. Les attaches en mĂ©tal cĂ©dĂšrent et l’écriteau de bois vint s’écraser sur le crĂąne du soldat. Pour le coup, l’AmĂ©ricain se sentit le cul bordĂ© de nouilles que son stratagĂšme fonctionne. Il jeta un regard en biais vers Karola qui Ă©tait parvenu Ă  neutraliser son propre Seal lĂącha son arme et se maintint l’épaule qui lui cuisait. Il observa la plaie, sa main rougit par le sang. La balle n’avait fait que glisser et la blessure n’était que superficielle. Il pesta malgrĂ© Ça va ? lança-t-il Ă  l’intention du Major alors qu’elle semblait Ă  peine dĂ©coiffĂ©e, une mĂšche de cheveux s’étant dĂ©logĂ©e de sa tresse bien stricte. Visiblement, elle Ă©tait le genre de soldat dont il ne fallait pas chercher des poux au corps-Ă -corps. Il se sentit bien nigaud de s’enquĂ©rir de son Ă©tat et pinça les lĂšvres. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaPassĂ©e la dĂ©sagrĂ©able impression d'ĂȘtre trempĂ©e, Karola s'activa de neutraliser le sergent Lawson qui Ă©tait un sacrĂ© paquet de muscles Ă  lui tout seul mais qui Ă©tait loin d'avoir le niveau du major. Certes, elle dut faire face Ă  une certaine fĂ©rocitĂ© de sa part et lut dans son regard une lueur meurtriĂšre qui lui faisait remercier ses talents au corps Ă  corps qui lui permettaient de largement le dominer et donc d'Ă©viter de finir en pĂątĂ©e pour chats. MĂȘme s'ils durent se battre l'un contre l'autre pendant deux, trois minutes puisque le soldat Ă©tait solide et qu'elle de son cĂŽtĂ© Ă©vitait de lui donner des coups qui auraient pu lui faire mal, elle prit le dessus. Avec quelques gestes bien placĂ©s et une technique Ă©prouvĂ©e depuis des annĂ©es, elle parvint Ă  faire une clĂ© de bras immobilisante sur le sergent et le poussa Ă  genoux Ă  terre avant de le faire sombrer dans l'inconscience par un dernier coup bien placer au niveau de sa nuque. C'Ă©tait certainement un peu violent et malveillant Ă©tant donnĂ© qu'ils Ă©taient tous les deux dans le mĂȘme camp mais Ă  situation dĂ©sespĂ©rĂ©e, mesure dĂ©sespĂ©rĂ©e. Elle l'accompagna tout de mĂȘme dans sa chute afin qu'il ne soit pas d'avantage blessĂ©e et puis se redressa finalement. De son cĂŽtĂ©, Mike n'Ă©tait pas en reste et Ă©tait parvenu Ă  se dĂ©faire de McArty qui n'avait mĂȘme pas eu le temps de revenir dans la bataille. Heureusement avait-il eu l'inconscience de se jeter sans rĂ©flĂ©chir du haut de ce balcon. La chance semblait avoir Ă©tĂ© de leur cĂŽtĂ©. Elle attrapa ses serflex qui auraient dĂ» ĂȘtre utilisĂ©s contre d'Ă©ventuels bandits et s'en servit pour attacher les deux soldats inconscients. Elle prit Ă©galement le soin de les dĂ©barrasser de toute arme avant de se porter aux cĂŽtĂ©s de Mike. La sensation de son pantalon complĂštement humide qui, en plus de sentir le vieux vin bouchonnĂ© lui collait Ă  la peau, se rappela alors Ă  son bon souvenir. Ca va.» RĂ©pondit-elle sobrement avant de lui rendre la pareille en dĂ©signant de la tĂȘte son Ă©paule. " Et vous ? La blessure n’est pas trop profonde ? » Elle soupira longuement en se tournant de nouveau vers les deux corps au sol, plus par agacement que par fatigue. Il ne fallait pas non plus qu'elle oublie qu'il y avait aussi un CimmĂ©rien Ă  terre. Tout cela risquait de mettre leurs relations diplomatiques avec le peuple un peu Ă  mal. Venus les protĂ©ger des Wraiths, voilĂ  qu'eux-mĂȘmes se faisaient menaçants. Elle se dirigea vers le malheureux Ă  terre et puis l’observa quelques secondes. En l’état des choses il valait mieux le laisser lĂ  et faire appel Ă  un mĂ©decin. Bon, allons essayer de dĂ©couvrir ce qui a bien pu arriver Ă  ces deux imbĂ©ciles, et nous excuser par la mĂȘme occasion. » dĂ©crĂ©ta la jeune femme en passant devant son compĂšre, bien dĂ©cidĂ© Ă  avoir le fin mot de l’ prit soin de mettre son arme de cĂŽtĂ© afin de ne pas avoir l’air menaçante, elle n’avait pas envie d’offrir une nouvelle frayeur Ă  ce peuple qui avait Ă©tĂ© si accueillant avec eux. Elle poussa la porte doucement et rentra dans le bĂątiment. Le silence rĂ©gnait toujours, les occupants attendant sĂ»rement qu’on les prĂ©vienne que les choses Ă©taient rentrĂ©es dans l’ordre. Leur efficacitĂ© et leur promptitude Ă  se cacher Ă©taient les tĂ©moins de leur habitude aux attaques wraiths. Leur technique Ă©tait perfectible car des ennemis dĂ©terminĂ©s n’auraient eu aucun mal Ă  venir s’emparer d’eux dans ce lieu s’ils l’avaient voulu. Certains s’étaient rĂ©fugiĂ©s derriĂšre le bar et d’autres sous les le major entra en montrant bien qu’elle n’avait nullement l’intention de les agresser. Ils avaient atteint le centre de la piĂšce lorsqu’un homme vint se jeter Ă  leurs pieds, l’air tout Ă  fait contrit.Pardonnez-moi atlantes, tout est de ma faute !! »Karola lança un regard interrogateur Ă  Mike, un peu surprise par cette soudaine irruption, puis baissa les yeux sur l'homme qui Ă©taient Ă  genoux devant eux, implorant.Vous devriez vous relever et nous expliquez tout cela.»lui proposa Karola d'un voix relativement calme pour l'inciter Ă  obtempĂ©rer et pour ne pas qu'il se sente en LightPink La jeune femme s’attela Ă  immobiliser leurs deux Ă©quipiers mal lunĂ©s et Ă  les dĂ©sarmer avant de lui rĂ©pondre que ça allait. En mĂȘme temps, Rambo avait mis la pĂątĂ© sans sourciller Ă  son assaillant et n’avait pas transpirĂ© une goutte. C’aurait Ă©tĂ© difficile de croire le contraire. Elle lui retourna la question Ă  propos de son Ă©paule meurtrie. La balle n’avait fait que glisser sur sa peau. La plaie lui cuisait, mais elle n’était que superficielle. Il n’en garderait probablement mĂȘme pas de marque. Ils avaient Ă©tĂ© trĂšs chanceux, lui Non, ça va. Par contre, vous sentez mauvais, Major, lui lança-t-il en souriant. S’il la connaissait mieux, il aurait simplement dit qu’elle puait la vinasse et qu’elle aurait pu se choisir un meilleur gel douche. Il Ă©tait maintenant temps de s’occuper des deux larrons et du CimmĂ©rien qui gisait encore dans la rue. Mike lança le soin au Major d’entamer les pourparlers lorsqu’ils entrĂšrent Ă  nouveau dans l’auberge, de maniĂšre beaucoup plus diplomate cette fois-ci. Le militaire hĂ©la deux villageois pour leur intimer d’aller chercher un soigneur car l’un des leurs Ă©tait en piteux Ă©tat. LĂ , Ă  sa grande surprise, plusieurs rĂ©agirent et se prĂ©cipitĂšrent pour lui porter secours. S’il avait craint qu’il s’agisse de curieux venus se dĂ©lecter de la scĂšne, il n’en fut rien. L’un se mit Ă  courir dans la rue, certainement en quĂȘte d’un mĂ©decin ou de ce qu’il s’en approchait le plus, et d’autres s’attelĂšrent Ă  soulager le blessĂ©, Ă  lui proposer de l’eau, Ă  l’encourager. L’impression d’unicitĂ© forte Ă©tait palpable et le Sergent observait avec une certaine fascination. Les visages Ă©taient fermĂ©s malgrĂ© tout et les gens s’affairaient sans un mot. Mike ne donnait pas cher de sa peau et peut-ĂȘtre serait-il avisĂ© de requĂ©rir l’assistance d’Atlantis pour aider l’infortunĂ© CimmĂ©rien. Des badauds passaient dans la rue, et si certains s’arrĂȘtaient, il s’agissait surtout des deux soldats inconscients qui attiraient le plus l’attention. Des regards noirs leur Ă©taient jetĂ©s et la situation risquait de dĂ©gĂ©nĂ©rer. Des Ă©trangers censĂ©s les protĂ©ger avaient un fusible qui avait sautĂ© et l’un des leurs Ă©tait sĂ©rieusement amochĂ©s. A leur place, Mike leur aurait fait la peau. A nouveau, le Sergent demanda l’assistance de deux autres CimmĂ©riens en faisant des ronds de jambe. L’air aussi colĂ©rique que leurs congĂ©nĂšres, ils acceptĂšrent Ă  cause de son insistance. Les deux soldats furent emmenĂ©s Ă  l’intĂ©rieur et posĂ©s sur un divan sous bonne garde. Deux gaillards faisaient le piquet Ă  leur cĂŽtĂ© et si l’un deux mouftait, il risquait de s’attendre Ă  prendre une sĂ©rieuse raclĂ©e bien mĂ©ritĂ©e. Mike rĂ©cupĂ©ra les armes des deux hommes pour les mettre dans son sac ou passer la sangle autour de lui. Ainsi affublĂ© des pistolets mitrailleurs, il se sentait comme NĂ©o dans se permit d’aller examiner celui qui avait pris la pancarte sur la tĂȘte. En se penchant sur lui, il dĂ©couvrit un Ɠuf sur son front qui lui donnait un air assez comique. Il Ă©tait bon pour passer des examens en rentrant, si le fait d’ĂȘtre devenu complĂštement fou ne suffisait pas. Aussi, une Ă©trange odeur d’épices Ă©manait de sa bouche. Elle Ă©tait assez forte et fit froncer les sourcils du soldat contraint de se retenir d’ laissa lĂ  les deux soldats et se rapprocha du Major. Il lui fit un signe de tĂȘte pour signifier que tout Ă©tait sous contrĂŽle -CimmĂ©rien, en l’occurrence. Ils avaient l’air intelligent alors qu’ils Ă©taient censĂ©s les encadrer pendant les festivitĂ©s. C’avait dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© et c’était eux qui avaient pris les choses en CimmĂ©rien qui s’adressait Ă  Karola pendant que le Sergent s’était affairĂ©, bĂ©gayer et cherchait ses mots. Il semblait affligĂ© -ou tĂ©tanisĂ©. Ce ne fut qu’à l’apparition de son chef qui lança un regard accusateur et lourd de sens envers les deux militaires que l’individu retrouva son calme en mĂȘme temps que ses Nous voulions les remercier d’ĂȘtre venus nous protĂ©ger pendant les fĂȘtes ! s’exclama-t-il en premier on leur a offert du vin, mais ils ont un bon point mais ça, Karola et Mike auraient pu s’en douter. Ils avaient fait montre d’une certaine maĂźtrise lors de leur attaquer, et il avait fallu ĂȘtre en pleine possession de ses moyens pour se coordonner de la sorte et pousser leurs deux adversaires dans leur retranchement. Par contre, sauter par-dessus la balustrade n’était pas l’acte le plus Ă©clairĂ© dont ils pouvaient se On a proposĂ© des gĂąteaux Ă  la place. Ils ont encore refusĂ©, mais on a tous insistĂ© et finalement, ils en ont pris un. Celui Ă  la graine de l’interrogeait du regard car cette derniĂšre information semblait avoir son importance. La mine dĂ©confite du chef et celle contrite du CimmĂ©rien suffirent Ă  leur indiquer que la petite gourmandise n’était pas Ă©trangĂšre Ă  leur comportement. Le chef soupira avant de se complaindre en Alors c’est de notre faute, et vous m’en voyez dĂ©solĂ©, Major Frei. La graine de Caris a certaines vertus et notamment celle de mettre en Ă©vidence certaines peur et de rendre celui qui l’a ingĂ©rĂ©e sujet Ă  la paranoĂŻa. Il s’agissait d’un puissant psychotrope qui avait probablement fait croire Ă  Lawson et McArty que leurs deux Ă©quipiers, bien armĂ©s, Ă©taient des ennemis qu’il fallait neutraliser. Mais cela n’expliquait pas pourquoi ils s’en Ă©taient pris aux Avant d’avoir peur, on ressent une certaine euphorie. C’est particuliĂšrement vrai quand on y a jamais goĂ»tĂ©. Nous, CimmĂ©riens, y sommes accoutumĂ©s dĂšs notre plus jeune Ăąge
Tyan Ă©tait dĂ©fait et le villageois n’en menait pas large non plus. La faute leur incombait bien moins qu’ils l’entendaient. C’était en rĂ©alitĂ© la faute de deux Atlantes qui savaient pertinemment que ce genre de risques existait et qui avait Ă©tĂ© suffisamment mis en garde pour que cela n’arrive pas en mission. Mais ça, ce serait certainement Karola qui leur rappellerait Ă  leur bon souvenir. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaLe retour du sergent Ă  ses cĂŽtĂ©s aprĂšs qu'il eĂ»t pris la peine d'aller s'assurer de la santĂ© de leurs deux collĂšgues la rassura. PressĂ©e d’entendre les raisons pour lesquelles cet homme s’était jetĂ© Ă  leurs pieds, Karola n’intervint pas. Etant donnĂ© l’état dans lequel se trouvait le malheureux, un mot de sa part aurait pu briser tous ses efforts pour se maĂźtriser et articuler un discours comprĂ©hensible. AprĂšs s’ĂȘtre relevĂ© et un coup d’oeil Ă  son chef qui le fusillait du regard puis un timide Ă  Karola qui tenta de l’encourager, il se lança dans ses explications, le visage tournĂ© vers le cet incident n’était que le fruit d’un pĂ©chĂ© de gourmandise de la part des soldats qui avaient Ă©tĂ© bien aidĂ©s par l’acharnement des CimmĂ©riens. Ils avaient absolument tenus Ă  leur faire goĂ»ter ces gĂąteaux aux effets pervers, visiblement. L’homme s’en voulait vĂ©ritablement, il craignait certainement d’ĂȘtre puni sĂ©vĂšrement par le chef du village et lui-mĂȘme n’avait pas l’air trĂšs Ă  l’aise avec cette situation. Il devait sans doute penser que cela mettrait fin aux relations tissĂ©es avec Atlantis. La jeune femme eĂ»t pendant l’espace d’un instant le dĂ©sagrĂ©able sentiment d’avoir le destin de tout un peuple dans ses mains car aprĂšs le petit exposĂ© de Tyan concernant les effets de l’ingestion de graine de Caris, toute l’assemblĂ©e semblait attendre le verdict du major. Combien de temps la substance met-elle Ă  ĂȘtre Ă©vacuĂ©e par l’organisme ? Est-ce dangereux et existe-t-il un moyen de contrer ses effets ? » Non ça n’est pas dangereux, rassurez-vous. Je ne connais pas de moyen d’annuler les effets mais je suppose que cela ira mieux lorsqu’ils se seront rĂ©veillĂ©s.»Karola pinça les lĂšvres, peu satisfaite de cette rĂ©ponse qui induisait qu’ils devaient attendre mais cela constituait cependant leur seule solution. Certes, l’option qui consistait Ă  retourner Ă  la porte pour demander l’envoi d’un jumper pouvait semblait sĂ©duisante mais Karola n’avait pas envie d’offrir ce luxe Ă  ses soldats. AprĂšs tout, ils avaient succombĂ© Ă  la tentation de la gourmandise malgrĂ© les rĂšgles qui entouraient la participation aux missions. Bien Ă©videmment, si la graine de Caris avait reprĂ©sentĂ© un quelconque danger pour leur santĂ©, elle aurait fait appel Ă  un jumper mais l’assurance de Tyan, qui n’avait aucun intĂ©rĂȘt Ă  mentir Ă©tant donnĂ© les circonstances, lui suffisait. TrĂšs bien, nous allons donc attendre leur rĂ©veil. Si cela est possible, j’aimerais que deux de vos citoyens les plus forts les emmĂšnent dans une chambre. Nous nous sommes suffisamment faits remarquer comme ça pour aujourd’hui. » Tout de suite, major... » Il fit signe Ă  l’homme qui s’était prĂ©cĂ©demment confondu en excuses. Sans perdre une seconde ce dernier disparut afin de satisfaire l’exigence des atlantes. Puis Tyan se tourna vers Karola, la mine triste et inquiĂšte auxquelles s’ajoutĂšrent ces phrases J’espĂšre que cet incident n’entachera pas les liens qui nous associent. Vous savez Ă  quel point ils sont importants pour notre peuple et.. » Ne vous en faites pas, chef Tyan. Vous avez simplement voulu ĂȘtre accueillants et vous ignorez tout de nos rĂšglements, contrairement Ă  mes hommes qui doivent le connaĂźtre par cƓur. Je suis sĂ»re que, tout comme moi, le sergent McPherson sera d’accord pour dire que c’est nous qui vous devons des excuses. D'ailleurs, Atlantis prendra en charge les soins de cet homme si cela s'avĂšre nĂ©cessaire et nous pallierons aux dĂ©gĂąts matĂ©riels. »Doubler sa parole avec celle de Mike Ă©tait un moyen pour finir de rassurer le chef quant Ă  l’amitiĂ© qui liait leurs deux peuples. Ses traits finir par se dĂ©tendre et un sourire naquit sur ses lĂšvres et ils finirent par se serrer la main afin de dĂ©finitivement mettre un terme Ă  tout ceci. Heureusement, il n'y avait pas eu de victimes Ă  dĂ©plorer. Karola Ă©tait dĂ©jĂ  mal Ă  l'aise en diplomatie, la perte de l'un des CimmĂ©riens lui aurait sans aucun doute compliquĂ© la tĂąche. DĂ©jĂ , les mĂȘme deux gros bras de tout Ă  l'heure s’étaient saisis des corps inanimĂ©s de leurs compagnons et la militaire les suivit du regard emprunter le seul escalier de l’immense piĂšce commune qui permettaient de rejoindre l'Ă©tage et les commoditĂ©s offertes par la maison. Se retrouvant seule avec Mike et puisqu'ils avaient du temps devant eux, elle se tourna vers lui et dĂ©signa son Ă©paule. Vous devriez en profiter pour vous soigner avant que ça ne s’infecte. Quant Ă  moi je vais essayer de trouver de quoi me changer. Je m’en voudrais d’incommoder votre odorat si sensible plus longtemps. » Glissa-t-elle Ă  Mike d’un ton pince-sans-rire pour faire Ă©cho Ă  sa petite remarque prĂ©cĂ©dente qui ne lui avait pas Ă©chappĂ©. Ce genre de remarques ne la gĂȘnaient pas, elle avait suffisament de rĂ©partie pour y rĂ©pondre. D'ailleurs, il Ă©tait vrai que l'odeur n'Ă©tait pas vraiment des plus agrĂ©ables. Blague Ă  part, elle chercha des yeux la femme du propriĂ©taire de l’auberge qui reprenait vie peu Ă  peu et se tourna une derniĂšre fois vers le sergent avant de partir de son cĂŽtĂ©, soulagĂ©e d'en avoir fini avec ce quart d'heure de diplomatie. On se retrouve dans la chambre. »RĂ©daction en LightPink L’exposĂ© des effets indĂ©sirables de la simple dĂ©gustation d’un met local terminĂ©, ce fut aux lĂšvres de Karola que tout le monde Ă©tait pendu. Elle s’abstint de remettre la faute sur quiconque, du moins, elle Ă©vitait de le faire publiquement, car, Ă  n’en pas douter, les deux Ă©nergumĂšnes allaient charger. La jeune femme gardait un visage fermĂ©, sĂ©rieux car si la situation Ă©tait dĂ©sormais sous contrĂŽle, elle aurait pu davantage dĂ©gĂ©nĂ©rer. Elle s’enquit de la durĂ©e des effets et, Ă  part laisser du temps Ă  l’oganisme pour Ă©liminer la substance, il n’y avait malheureusement rien Ă  excuses s’échangĂšrent quelques instants et le Sergent laissa son esprit s’égarer. La diplomatie n’était vraiment pas son truc et Ă©couter les complaintes puis les mots rassurants de son supĂ©rieur ne l’intĂ©ressait guĂšre. Il s’était senti dans son Ă©lĂ©ment lorsqu’ils avaient progressĂ© toutes les deux armes au poing. Mais cet instant Ă©tait passĂ©, bien trop vite Ă  son goĂ»t, d’ailleurs. Frei le tira de ses pensĂ©es en le prenant Ă  partie. Il opina du chef lorsqu’il comprit qu’elle rejetait la faute sur son Ă©quipe. Elle n’avait pas tort. D’autant plus qu’ils Ă©taient lĂ  pour entretenir de bonne deux hommes furent emmenĂ©s Ă  l’écart comme l’ordonna le Major de maniĂšre trĂšs avisĂ©e. Tyan s’occupa de rassurer les CimmĂ©riens et annonça que les festivitĂ©s pouvaient reprendre aprĂšs ce lĂ©ger malentendu. Dans la foulĂ©e, il s’éclipsa en direction de l’endroit oĂč avait Ă©tĂ© emmenĂ© le villageois blessĂ©. Un homme vint Ă  sa rencontre, ils Ă©changĂšrent quelques mots et il se mit Ă  sa suite. Le visage Ă©tait fermĂ© mais il s’était permis un lĂ©ger sourire. L’homme s’en sortirait probablement, mais avec un mauvais souvenir en plus d’une belle major lui ordonna de soigner la sienne, de blessure, avant de s’éclipser pour se changer. Visiblement sa remarque avait Ă©tĂ© entendu et, mĂȘme si elle l’avait ignorĂ©e sur l’instant, elle ne manqua pas de le lui rendre. McPherson lui rĂ©pondit par un rictus et s’approcha de l’aubergiste alors que la jeune femme montait Ă  l’ rĂ©clama de quoi panser sa plaie et le CimmĂ©rien disparut quelques instants. Il revint avec des bandages et une sorte de pommade jaunĂątre. Le soldat fut rĂ©ticent mais l’aubergiste insista en assurant qu’aucun effet indĂ©sirable n’était Ă  craindre. Il le jura sur l’une de ces divinitĂ©s, du moins, ce fut ce qu’il en dĂ©duit et Mike accepta Ă  contre cƓur. AllĂ©gĂ© de son gilet tactique et de sa veste, il releva la manche de son teeshirt pour que la plaie soit nettoyĂ©e Ă  l’eau claire et l’onguent appliquĂ©. Il fut ensuite affublĂ© d’un bandage pour maintenir la blessure fermĂ©e et propre avant d’ĂȘtre congĂ©diĂ©. L’AmĂ©ricain s’étonna d’avoir Ă  faire avec un peuplue aussi serviable et qui dĂ©plaçait des montagnes alors que, quelques minutes auparavant, les soldats d’Atlantis les terrorisaient. Du monde aurait besoin de faire un tour par chez eux pour apprendre leur philosophe de vie, fois rĂ©parĂ© » Ă  la mode CimmĂ©rienne, Mike monta l’escalier de bois pour rejoindre l’étage. On lui avait indiquĂ© que la septiĂšme porte Ă  gauche abritait les militaires groggys. Il avait comptĂ© jusqu’à un certain nombre avant qu’un gamin n’arrive jusqu’à lui en courant. On eut dit qu’un troupeau d’élĂ©phant venait de piĂ©tiner le plancher de bois tant il avait Ă©tĂ© bruyant. Le garnement venait simplement le rassurer sur la condition de l’homme qui Ă©tait tombĂ© sous les balles. Il vivrait, clouĂ© au lit pour les jours Ă  venir. Le soldat lui Ă©bouriffa les cheveux en le remerciant, et le gamin dĂ©vala l’escalier en faisant autant de vacarme qu’à l’aller. Mike entra alors dans la chambre et y dĂ©couvrit une jeune femme de dos, en sous-vĂȘtements sombres. La vue Ă©tait particuliĂšrement agrĂ©able Ă  l’Ɠil tant le callipyge Ă©tait parfait. Oh, laissa-t-il Ă©chapper en rĂ©action de s’ĂȘtre trompĂ© de chambre malgrĂ© lui. Elle sursauta, surprise par son intrusion dans la piĂšce. Quelle ne fut pas surprise lorsque Karola Frei se retourna vers lui, cachant son corps derriĂšre un vĂȘtement pour dissimuler ses formes. Le soldat fit les gros yeux et se rĂącla la gorge, contrit. Hum.. dĂ©solĂ©, Major. Je me presserais d'aller jeter un oeil Ă  vos collĂšgues si j'Ă©tais vous, lui assĂ©na-t-elle en rĂ©ponse en lui lançant un regard tourna aussitĂŽt les talons pour refermer la porte derriĂšre lui. Il se sentait idiot mais ne put rĂ©primer un hochement de tĂȘte entendu en songeant Ă  la scĂšne dont il venait d’ soldat ouvrit la porte voisine et trouva les deux gaillards qui encadraient ses collĂšgues, toujours endormis et installĂ©s Ă©paule contre Ă©paule contre un mur plutĂŽt que sur le lit voisin. Leur confort n’était visiblement par leur prioritĂ© et Mike n’avait pas le moins du monde envie de leur reprocher. Il dĂ©posa les armes et son Ă©quipement dans un coin et les veilla du regard un moment avant que le Major n’entre dans la croisa son regard un bref instant mais se montra incapable de le soutenir, reportant son attention sur les deux hommes. Les CimmĂ©riens furent remerciĂ©s et un lourd silence s’installa. L’atmosphĂšre devenait pesante, trop Ă  son goĂ»t. Le malaise de l’avoir surprise en petite tenue n’allait pas disparaĂźtre de sitĂŽt. Visiblement, s’ĂȘtre trompĂ© de porte n’allait pas lui faire gagner de points.. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaAprĂšs avoir repĂ©rĂ© dans la foule la femme du gĂ©rant de l’auberge, Karola s’était dirigĂ©e vers elle d’un pas assurĂ© laissant Mike s’affairer de son cĂŽtĂ©. La femme qui se trouvait dans la fleur de l’ñge et qui secondait son mari dans la gestion de leur affaire depuis toujours, s’était remise au travail. A prĂ©sent que le trouble Ă©tait passĂ©, la vie pouvait reprendre son cours normal. Karola l’avait interrompue en lui demandant poliment si elle avait des vĂȘtements de rechange pour elle. La tenanciĂšre avait acceptĂ© tout de suite et la militaire l’avait suivie Ă  l’étage, en silence. Karola sentait bien que l’erreur commise par son mari la prĂ©occupait encore, malgrĂ© les excuses prononcĂ©es. La crainte de perdre leur rĂ©putation et donc par extension leur moyen de subsistance devrait trĂšs certainement lui tenailler les la conduit jusque dans une chambre situĂ©e au fond du long couloir et dont le dĂ©cor avait Ă©tĂ© particuliĂšrement travaillĂ© et personnalisĂ©. La chambre des propriĂ©taires Ă  n’en pas douter. La vieille femme se dirigea vers une commode en bois et pendant un instant, Karola s’inquiĂ©ta. En effet, son hĂŽte commençait Ă  sortir d’un tiroir des vĂȘtements dont la militaire n’avait pas l’habitude et qu’elle pouvait encore moins se permettre de porter compte tenu de son statut d’officier et du contexte de mission dans lequel elle se trouvait. Il s’agit des robes de notre fille. Elles devraient vous aller Ă  ravir. »Finalement, il s’agissait de la chambre d’une jeune femme. Effectivement, si on faisait un peu plus attention on ne pouvait que remarquer la patte fĂ©minine qui marquait la piĂšce. Elle lui prĂ©senta un premier modĂšle, une robe mĂ©diĂ©vale comme on en voyait dans les films. Certes, l’ouvrage Ă©tait remarquable quoique trĂšs simple mais Karola aurait eu l’air ridicule affublĂ©e ainsi. Aucun doute que sa crĂ©dibilitĂ© si durement acquise en aurait pris un coup. Elle prĂ©fĂ©rait de loin rester dans ses vĂȘtements poisseux et Ă©videmment, la tenanciĂšre pensait bien faire et surtout ne rĂ©alisait pas que Karola avait une certaine image d’elle Ă  donner et apprĂ©ciait surtout un certain confort. C'est pourquoi cette Ă©tait un peu gĂȘnĂ©e d’interrompre sa bienfaitrice alors qu’elle sortait une nouvelle robe du tiroir. Vous n’auriez pas plutĂŽt des vĂȘtements un peu plus confortables ? D’équitation par exemple ? » La tenanciĂšre lĂącha un petit oh » de surprise avant de dĂ©tailler la jeune femme de la tĂȘte aux pieds rĂ©alisant peut-ĂȘtre Ă  ce moment ce pourquoi elle lui demandait ce genre de vĂȘtements. Elle rangea d’une maniĂšre trĂšs soigneuse et cĂ©rĂ©monieuse les robes avant de refermer le tiroir et de porter ses mains sur les hanches, elle Ă©tait Ă  prĂ©sent en pleine rĂ©flexion. Je pense pouvoir vous trouver ça. Attendez-moi ici. »Elle passa devant Karola et sortit de la piĂšce pendant quelques minutes avant de finalement revenir avec une tenue plus adĂ©quate aux attentes de l’atlante. Elle lui tendit un pantalon et un haut noir Ă  la texture plutĂŽt douce. Ils appartiennent au palefrenier de notre Ă©curie, j’espĂšre qu’ils vous iront.. Vous pouvez vous changer ici.»Ils s’agissaient de vĂȘtements d’homme mais elle n’avait pas l’audace de faire la difficile et c’était certainement mieux que de se retrouver accoutrĂ©e comme les femmes du village. C’est amplement suffisant, merci beaucoup pour votre aide. » La vieille femme inclina la tĂȘte en signe de rĂ©ponse et laissa Karola seule dans la chambre en prenant soin de refermer la porte derriĂšre elle. Cette derniĂšre observa attentivement les vĂȘtements prĂȘtĂ©s avant de se mettre en peine de les revĂȘtir. Elle avait retirĂ© son gilet pare-balle, son arme ainsi que ses vĂȘtements souillĂ©s et s’apprĂȘtait Ă  enfiler ceux du palefrenier lorsqu’une exclamation derriĂšre elle l’interrompit. Elle se retourna vivement et dĂ©couvrit, non sans une certaine pointe de contrariĂ©tĂ©, qu’elle Ă©tait observĂ©e par un Mike visiblement encore plus gĂȘnĂ© qu’elle. Avec un peu de rudesse et un regard noir, elle l’envoya paĂźtre afin qu’elle puisse se changer en paix. Le sergent ne se fit pas prier pour dĂ©barrasser le plancher et refermer la porte dans son sillage. Karola soupira et leva les yeux au ciel, pas vraiment convaincue que cela ait Ă©tĂ© fait exprĂšs mais un peu contrariĂ©e d’avoir Ă©tĂ© surprise en petite tenue par l’un de ses subordonnĂ©s. Elle enfila en quatriĂšme vitesse sa tenue de rechange pour Ă©viter une nouvelle tenue lui seyait fort bien heureusement, quoiqu'un peu serrĂ©e, et elle enfila par-dessus son gilet pare-balle puis passa la sangle de son arme sur son Ă©paule avant de quitter la chambre pour aller rejoindre Mike dans celle de McArty et Lawson. Elle constata que cette fois-ci, le sergent McPherson ne s’était pas trompĂ© de piĂšce et se trouvait au chevet de leurs collĂšgues. Elle lui lança un regard impĂ©rieux en entrant et Ă©tant donnĂ© la vitesse Ă  laquelle il fuit son regard, il n’y avait pas Ă  douter que d’eux deux, c’était lui qui semblait ĂȘtre le plus remercia les deux CimmĂ©riens qui avaient veillĂ© sur leurs compĂšres en leur absence et ils se retrouvĂšrent seuls. Karola alla se poster Ă  l’opposĂ© de Mike, debout contre le mur et croisa les bras. Ils devaient Ă  prĂ©sent attendre que McArty et Lawson se rĂ©veillent et si, en d’autres circonstances, ils auraient trĂšs certainement tuĂ© le temps en discutant, on pouvait dire que le petit incident avait rĂ©duit Ă  nĂ©ant le peu de conversation qu’ils avaient Ă©tabli jusqu’à maintenant. Karola ne pouvait s’empĂȘcher d’observer de temps en temps le soldat, un petit rictus aux lĂšvres car amusĂ©e de cette situation. Elle trouvait cela marrant de le voir aussi mal Ă  l’aise alors que c’était elle qui avait Ă©tĂ© prise en petite tenue. Certes, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© Ă©viter qu’il ne la voit pas comme ça cependant, elle Ă©tait loin de manquer de confiance en elle Ă  ce sujet. Elle se demandait si sa rĂ©putation d’officier intransigeant jouait dans sa maniĂšre d’éviter son regard. Peut-ĂȘtre que l’amĂ©ricain craignait d’ĂȘtre puni. Vous devriez vous dĂ©tendre, sergent. Votre rĂ©action va finir par me vexer. » s'amusa t-elle Ă  lĂącher au bout d’une dizaine de minutes, rompant ainsi le silence pesant qui s’était installĂ© entre la tentative de Karola d’allĂ©ger un peu l’atmosphĂšre, le sergent dut certainement se sentir soulagĂ© lorsque finalement l’une de leurs belles aux bois dormants s’agita. Un peu moins amochĂ© que son compĂšre, c’est Lawson qui s’éveilla en premier. Karola dĂ©laissa Mike et alla s’imposer devant eux, les dominant de toute sa hauteur, son air d’autoritĂ© collĂ© au visage. La vision de sa supĂ©rieure qui l’observait ainsi devait sans doute constituer le rĂ©veil le moins agrĂ©able que le sergent eut connu. Major.. » Sergent. J’espĂšre que vous avez fait de beaux rĂȘves. » L’homme se frotta sa nuque encore un peu endolorie tandis que ces paroles faisaient revenir en lui les souvenirs de ses derniĂšres actions avant l’inconscience lui revenaient peu Ă  peu en mĂ©moire. Lawson Ă©tait un homme rĂ©putĂ© professionnel et trĂšs fiable, c’est pourquoi il fut inĂ©vitablement en proie Ă  un intense sentiment de honte de devoir rĂ©pondre de ses actes. Cela se voyait littĂ©ralement sur son visage. Vous avez sans doute une bonne excuse, je suppose. » ajouta la jeune femme afin de l’inciter Ă  se en LightPink Le soldat sentit son supĂ©rieur faire quelques pas pour vĂ©rifier que leurs deux Ă©quipiers Ă©taient toujours inconscients avant d’aller s’adosser Ă  un mur alors que lui observait la rue Ă  travers la fenĂȘtre. En contrebas, la terre avait Ă©tĂ© balayĂ©e pour faire disparaĂźtre le sang du CimmĂ©rien et l’alcool qui avait coulĂ© Ă  divers endroits. Le chariot de bois et les tonneaux avaient Ă©tĂ© dĂ©barrassĂ©s et ne restaient plus que les impacts de balles dans les devantures comme signes de la rixe. Les villageois se baladaient et discutaient Ă  nouveau comme si de rien n’était. Les festivitĂ©s pouvaient suivre leur cours. Parfois, certains s’arrĂȘtaient pour constater qu’il manquait une pancarte ou qu’une balle avait brisĂ© une vitre, puis ils continuaient bras dessus bras dessous comme si de rien n’était. Des enfants jouaient dans la rue et se courraient aprĂšs en faisant des pistolets avec leurs doigts et jouaient Ă  se faire la aussi enfant s’y Ă©tait amusĂ©. S’ils savaient, pensa-t-il. Mais ils Ă©taient innocents, et la gravitĂ© de la situation leur Ă©chappait. Mike en Ă©tait lĂ  de sa rĂ©flexion lorsque le Major se rappela Ă  son bon souvenir en lui faisant une petite remarque sur le petit incident qu’il l’avait vue surprise par son subalterne. Elle avait un air amusĂ©, presque moqueur lorsqu’il se tourna vers elle. Il n’y avait pourtant pas de quoi, se serait-il empressĂ© de rĂ©pondre si la situation avait Ă©tĂ© diffĂ©rente. Ou s’il n’avait pas s’agit de Karola. Mais elle se trainait sa rĂ©putation d’officier rigide, droite et impartiale comme certains se trainaient un boulet et cela eut tĂŽt fait de le dissuader de plaisanter Ă  ce mĂȘme moment, Lawson Ă©mergea difficilement du sommeil qui lui avait Ă©tĂ© imposĂ© un peu plus tĂŽt. Il se massa la nuque alors que le Major se prĂ©sentait devant lui, l’air sĂ©vĂšre et inquisiteur. Le militaire se savait dans une posture dĂ©sagrĂ©able et l’image d’un loup qui mordait l’encolure de sa proie vint Ă  l’esprit de Mike lorsqu’il voyait la jeune femme plantĂ©e devant lui. Il devait parler, cela vaudrait mieux pour plissa les yeux et fit mine de chercher ses mots en mĂȘme temps que le fil des Hum. On patrouillait avec McArty et les CimmĂ©riens, ils nous accostaient. Ils nous proposaient tous un tas de trucs, mais on refusait. Enfin, jusqu’à ce qu’on nous mette sous le nez un de leurs gĂąteaux. Ils ont insistĂ© et on en a pris un. AprĂšs, c’est devenu, Je crois qu’on s’amusait bien, on dansait et on chantait avec les villageois. Je crois que j’ai tirĂ© quelques coups en l’air, j’avais l’impression d’ĂȘtre au Far West. LĂ , y en a qui ont eu peur, je dirais. Et puis, des Wraiths sont apparus, dont deux et Karola tiquĂšrent Ă  l’unisson. Ils n’en avaient pas croisĂ© un seul et la rĂ©action des villageois auraient Ă©tĂ© bien diffĂ©rentes. D’autant plus qu’aucun dard n’avait Ă©tĂ© aperçu. Le rĂ©cit ne collait plus au dĂ©roulĂ© des Ă©vĂšnements. Mais avant qu’il ne soit questionnĂ© davantage, Lawson J’en ai eu un et les deux qui nous ont attaquĂ© se sont cachĂ©s derriĂšre un chariot. On s’est organisĂ© pour les poursuivre mais aprĂšs, je me souviens plus de ça devenait un peu plus clair pour eux. La graine de Caris devait renfermer un hallucinogĂšne en plus de l’élĂ©ment psychotrope. Elle et Mike avaient Ă©tĂ© pris pour des Wraiths et ils les avaient logiquement attaquĂ©s, Ă©tant donnĂ© qu’ils Ă©taient lĂ  pour ça Ă  la base. Le soldat semblait bien en peine de se justifier davantage ou d’expliquer pour quelle raison ils avaient fini par accepter le gĂąteau incriminĂ© alors que le rĂšglement leur interdisait formellement. Maintenant qu’il avait terminĂ© son exposĂ©, Karola le surplombait toujours, les sourcils froncĂ©s, mais elle demeurait dĂ©sespĂ©rĂ©ment muette. Son subalterne savait l’orage qui l’attendait et pouvait remercier McArty de dormir Ă  poings fermĂ©s pour ne pas finir complĂštement sous les lĂącha un soupir et questionna Mike du regard. Il le soutint mais ne lĂącha pas un seul mot. Ils avaient des circonstances attĂ©nuantes et avaient rĂ©agi correctement face Ă  l’ennemi. Mais ils mĂ©ritaient une rĂ©primande et il n’avait probablement pas Ă  ĂȘtre prĂ©sent pour cela. L’AmĂ©ricain reporta son attention sur la rue alors que la jeune femme retourna s’adosser contre le mur opposĂ©. Lawson demeurait terrĂ© dans le silence jusqu’à ce que son Ă©quipier Ă©merge, peu eut le droit au mĂȘme interrogatoire et rĂ©pondit les mĂȘmes explications penaudes lorsqu’il fallut justifier d’avoir goĂ»tĂ© Ă  l’offrande des CimmĂ©riens. Au moins, leurs histoires correspondaient mais l’orage grondait et menaçait d’éclater. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaLes explications que Lawson fournit corroboraient celles des CimmĂ©riens. Les deux militaires avaient bien tentĂ© de rĂ©sister aux offres de leurs hĂŽtes mais avaient fini par cĂ©der. Au fond, on ne pouvait pas le leur reprocher indĂ©finiment, ils n’avaient trĂšs certainement pas voulu froisser les CimmĂ©riens et n’avaient acceptĂ© que par politesse pensant sĂ»rement qu’une lĂ©gĂšre entrave n’engendrerait aucune consĂ©quence. N’empĂȘche que pour une bouchĂ©e de gourmandise, cela faisait beaucoup de dĂ©gĂąts et c’était cela qui gĂȘnait Karola. Certes, elle avait dĂ©douanĂ© les villageois de toute responsabilitĂ© cependant, elle ne pouvait s’empĂȘcher de se dire que les CimmĂ©riens connaissaient les phĂ©nomĂšnes associĂ©s Ă  l’ingestion Ă  la graine de Caris. Bref, l’heure n’était plus Ă  la recherche du coupable mais plutĂŽt Ă  prĂ©venir la rĂ©cidive de ce genre d’ traits s’assombrirent un peu plus lorsque le sergent mentionna l’attaque de wraiths. Karola se souvint des paroles de Tyan au sujet de ce que la graine de Caris pouvait engendrer sur les personnes qui n’y Ă©taient pas accoutumĂ©es elle rĂ©vĂ©lait leurs peurs. C’était mĂȘme plus que ça, elles les rendaient vivantes, et en ça, il s’agissait de quelque chose d’extrĂȘmement dangereux. La jeune femme se demanda comment un ingrĂ©dient de cet acabit pouvait circuler aussi facilement. Une fois de retour sur la citĂ© elle allait devoir en avertir ses supĂ©rieurs mais aussi organiser toute une campagne de prĂ©vention. McArty et Lawson n’étaient certainement pas les seuls Ă  craindre les wraiths et elle savait aussi que certaines autres peurs pouvaient ĂȘtre potentiellement dangereuses pour autrui. TrĂšs bien, ça suffira pour l’instant. Attendons que McArty se rĂ©veille. »Finit-elle par dĂ©crĂ©ter en soupirant, une fois le rĂ©cit terminĂ©. AprĂšs un regard attendu Ă  Mike – qui ne fuit pas cette fois-ci ! - elle se garda bien de lui prĂ©ciser que les wraiths qu’ils avaient cru voir n’étaient autre que des CimmĂ©riens et le sergent McPherson et elle-mĂȘme. Cela, elle se le rĂ©servait pour plus tard quand le caporal aurait repris dernier avait d’ailleurs une jolie bosse sur le haut du front, assortie d’un hĂ©matome d'un sombre violet. Il s’éveilla au bout de quelques minutes en gĂ©missant de douleur. Il n’eut pas l’air de se rendre compte de la situation, au dĂ©part, et pour cause, il Ă©tait complĂštement dĂ©boussolĂ©. C’est le silence pesant qui rĂ©gnait dans la piĂšce, accentuĂ© par les regards inquisiteurs de ses trois compagnons, qui le mit sur la voie. De mĂȘme que pour Lawson, Karola l’interrogea et lĂ , la rĂ©action fut toute autre. McArty Ă©tait beaucoup plus impressionnable et timide, aussi les bĂ©gaiements, les hĂ©sitations se succĂ©daient tandis que son visage Ă©tait complĂštement rougi par la honte. L’air sĂ©vĂšre de Karola n’aidait en rien, il y mit du temps mais au final il leur servit le mĂȘme discours. Ces wraiths que vous avez cru voir et sur lesquels vous avez vidĂ© vos chargeurs n’étaient autre que des CimmĂ©riens innocents et le Sergent McPherson et moi-mĂȘme. » lĂącha-t-elle en insistant particuliĂšrement sur les derniers mots. Les visages des deux soldats devinrent livides instantanĂ©ment et ils furent bien incapable de prononcer le moindre mot. Karola ne leur en aurait aucunement laissĂ© le loisir puisqu’elle poursuivit sur le mĂȘme ton ferme et rĂ©probateur. Si des rĂšgles ont Ă©tĂ© Ă©tablies ce n’est pas sans raison. PĂ©gase est un environnement hostile pour nous et mĂȘme le plus allĂ©chant des gĂąteaux peut se rĂ©vĂ©ler nocif. Vous n’ĂȘtes pas censĂ©s l’ignorer. A cause de votre faiblesse, un cimmĂ©rien et le sergent McPherson ont Ă©tĂ© blessĂ©s et c’est sans compter les dĂ©gĂąts matĂ©riels. »Elle marqua une pause. Ce n’était pas vraiment une chose agrĂ©able pour elle que de rĂ©primander ses deux soldats au comportement exemplaire jusque-lĂ . Surtout quand on prenait la situation dans son ensemble et que dans cette affaire, McArty et Lawson Ă©taient loin d’ĂȘtre les seuls fautifs. Mais pour Ă©viter qu’un tel incident se reproduise et parce que c’était son rĂŽle, Karola se devait de faire preuve d’intransigeance. Une chance que nous soyons parvenus Ă  vous maĂźtriser. »Les deux militaires observaient avec une certaine dĂ©votion en direction du sol, n’osant pas et n’ayant pas le courage de soutenir le regard de leur supĂ©rieure qui mettait ici fin Ă  son sermon. Elle dĂ©croisa alors les bras et ses traits se dĂ©tendirent quelque peu. Des bribes d’excuses en direction de Karola mais surtout de Mike s’échappĂšrent de la bouche de Lawson et McArty profondĂ©ment accablĂ©s. Levez-vous. Les CimmĂ©riens mĂ©ritent aussi des excuses et puis nous rentrerons sur Atlantis. »Elle donna l’impulsion en allant chercher son arme et son sac Ă  dos avant d’ouvrir la porte Ă  travers laquelle passĂšrent les deux militaires tout penauds. AprĂšs vous, Sergent. » glissa-t-elle Ă  Mike d’une voix un peu plus affable en s’écartant de son chemin pour le laisser passer devant elle. Une façon d’éviter certainement qu’il ait Ă  la voir de dos Ă  nouveau. Elle referma soigneusement la porte derriĂšre elle et suivit les trois hommes dans le couloir. Alors qu’elle lui emboĂźtait le pas, son regard glissa sur le dos de Mike puis se dirigea sur cette partie de son anatomie qu’il avait eu tout le loisir d’observer un peu plus tĂŽt chez elle. Une façon certainement inconsciente de remettre les compteurs Ă  zĂ©ro. Elle se surprit elle-mĂȘme Ă  admirer la courbe dessinĂ©e sous le pantalon militaire du sergent et en fut tout bonnement gĂȘnĂ©e. C’était une attitude indigne pour la major propre sur elle et tirĂ©e Ă  quatre Ă©pingles qu’elle en LightPink Lorsque Karola le rĂ©vĂ©la qu’ils les avaient confondus avec des Wraiths, cela eut l’effet d’une douche froide pour les deux soldats. S’ils ne se sentaient pas assez coupables d’avoir fautĂ© en acceptant la gourmandise des CimmĂ©riens, lĂ , cela les achevait. Mais pas le temps de trop s’apitoyer car la jeune femme continua son sermon sans attendre. Mike les observait et pinça les lĂšvres. Ses mots n’étaient pas violents mais suffisamment durs pour faire leur effet, d’autant plus qu’elle ne les avait pas pris Ă  part pour leur souffler dans les bronches. Ils devaient se sentir honteux –il l’aurait Ă©tĂ© Ă  leur place- et ce n’était pas prĂȘt de s’arrĂȘter tout de suite car il allait falloir prĂ©senter des excuses aux locaux. LĂ  aussi, ça n’allait pas ĂȘtre une partie de plaisir
Le Major donna le dĂ©part mais les deux soldats n’eurent pas le droit de rĂ©cupĂ©rer leurs armes. Il s’agissait autant d’une punition que de rassurer les CimmĂ©riens en ne leur agitant pas sous le nez les deux fauteurs de troubles armĂ©s comme Ă  leur arrivĂ©e. Mike vida son sac Ă©quitablement dans ceux de Lawson et McArty et rangea les P90 de ses deux collĂšgues dans son sac. Ils sortirent les premiers et le Sergent Ă  leur suite, poussĂ© dehors par son supĂ©rieur avec diplomatie. L’AmĂ©ricain ne manqua pas de sourire Ă  part lui, conscient qu’elle ne le poussait pas Ă  passer devant elle inconsciemment. L’idĂ©e qu’il puisse la reluquer une nouvelle fois –volontaire, cette fois-ci- ne lui Ă©tait pas Ă©trangĂšre. L’équipe d’Atlantis sortit donc dans le couloir en file Sergent se demanda alors s’il n’était pas avisĂ© de rĂ©cupĂ©rer un Ă©chantillon de la graine de Caris pour la faire analyser par leurs scientifiques. Il fallait s’assurer qu’elle avait Ă©tĂ© Ă©liminĂ©e de l’organisme de leurs Ă©quipiers et peut-ĂȘtre ses propriĂ©tĂ©s pouvaient-elles s’avĂ©rer intĂ©ressantes dans certains cas. Il se retourna pour poser la question Ă  son supĂ©rieur, qu’il dĂ©couvrit en train de regarder avec intĂ©rĂȘt une zone prĂ©cise de anatomie un bref instant avant de relever les yeux pour croiser les siens, la mĂȘme honte peignant ses traits en Ă©cho Ă  l’expression affichĂ©e par Mike lorsqu’il s’était trompĂ©. A sa surprise, cela ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle n’était pas perdue dans ses pensĂ©es, ou du moins, elles Ă©taient focalisĂ©es sur un sujet bien deux soldats Ă©changĂšrent un regard et Mike afficha un sourire C’est de bonne guerre, Major, Ă  un ou deux dĂ©tails prĂȘts, lança-t-il pour rappeler que lui avait eu la chance, mĂȘme furtive, de l’apercevoir en petite tenue. - Je me disais, avant de vous interrompre, qu’il aurait Ă©tĂ© intĂ©ressant de ramener des graines de Caris pour analyses. Vous en pensez quoi ?Elle opina du chef et les soldats poursuivirent leur route, le Sergent un sourire moqueur sur le visage. Finalement, la rigide Karola Frei Ă©tait une femme normale, songea-t-il. Bien foutue, mais normale. Plus rigide que d’ordinaire mais bien moins que les rumeurs l’avaient dĂ©peinte. C’était l’esprit rieur que Mike traversa le village avec ses compagnons, non sans ĂȘtre observĂ©s du coin de l’Ɠil. Certaines conversations s’arrĂȘtaient Ă  leur passage et on sentait des regards rĂ©probateurs lancĂ©s aux deux hommes qui ouvraient la marche. Cela ressemblait Ă  un long chemin de croix mais les soldats ne courbĂšrent l’échine Ă  aucun moment. Ils restaient fiers, ou craintifs d’une remarque bien placĂ©e de leur supĂ©rieur. Les visages Ă©taient d’ailleurs plus avenants pour elle et McPherson, malgrĂ© une retenue bien plus palpable qu’à leur accueil. Mais cela Ă©tait arrivĂšrent finalement devant le chef Tyan, accompagnĂ© d’une large foule. Le brouhaha environnant faiblit instantanĂ©ment lorsque les soldats furent aperçus. Karola s’exprima la premiĂšre, suivit par ses deux subalternes. Le Sergent resta en retrait, sans en perdre une miette. Karola FreiMajor Second responsable militaireBanniĂšre perso image 901x180px √ ArrivĂ©e le 14/05/2015√ Date de naissance 09/04/1983√ NationalitĂ© Allemande√ Age 39√ Messages 2298√ Localisation Site AlphaAlors qu’elle venait de sĂ©vĂšrement recadrer ses soldats pour leur manque d’obĂ©issance au sacro-saint rĂšglement militaire, voilĂ  qu’à prĂ©sent elle-mĂȘme se permettait d’en dĂ©vier en reluquant le bas du dos de l’ vue pas forcĂ©ment dĂ©sagrĂ©able, en tout cas ça ne l’était pas jusqu’à ce que le militaire se retourne vers elle et la prenne en flagrant dĂ©lit. ForcĂ©ment, surprise, elle tressaillit et s’empressa de plonger son regard dans celui de Mike. Tout du moins, elle s’y força car elle Ă©tait soudainement en proie Ă  un intense sentiment d’ tout cas, si elle Ă©tait parvenue Ă  rester maĂźtresse de la situation jusqu’ici, Mike venait de reprendre trĂšs clairement l’avantage. Elle se contenta d’acquiescer Ă  sa proposition concernant l’analyse des graines de Caris pour qu’ils reprennent leur chemin le plus vite possible et oublient ce lĂ©ger Ă©garement de la part du major. Heureusement, le contexte de mission aida Ă  lui remettre les idĂ©es en place et Ă  revenir Ă  des prĂ©occupations hautement plus passant au niveau infĂ©rieur du bĂątiment, elle en profita pour demander au gĂ©rant s’il n’avait pas un Ă©chantillon de Caris Ă  lui fournir pour que les scientifiques atlantes puissent se pencher dessus. Il s’affaira dans son arriĂšre-boutique et lui tendit une petite bourse bien pleine que Karola Ă©vita d’ouvrir pour Ă©viter de tenter le diable et le remercia une derniĂšre fois avant de rejoindre ses fois sortie de l’auberge elle en profita pour dĂ©passer ses trois hommes et reprendre la tĂȘte de groupe afin qu’elle puisse les mener jusqu’au chef du village. Tout comme la taverne, les rues du village avaient repris vie. Si les quelques Ɠillades mĂ©fiantes et les prĂ©cautions que certains prenaient pour rester Ă©loignĂ©s d’eux n’avaient pas Ă©tĂ© si ostensibles, on aurait pu croire que rien de tout ceci n’avait eu lieu. Chef Tyan, mes hommes ont quelque chose Ă  vous dire. » Elle se mit lĂ©gĂšrement en retrait pour laisser les deux gaillards faire face Ă  l’homme et c’est Lawson qui se dĂ©signa comme porte-parole de leur duo infernal. McArty aurait Ă©tĂ© bien incapable de prononcer la moindre phrase sans se confondre en bĂ©gaiements et silences gĂȘnants. Chef Tyan, veuillez accepter nos excuses les plus sincĂšres pour avoir blessĂ© l’un des vĂŽtres et semĂ© la peur dans votre village. » Le susnommĂ© les considĂ©ra successivement, l’un et l’autre, avant de leur adresser un large sourire et de leur serrer chaleureusement la main. Oublions ça messieurs et joignez-vous donc Ă  nous pour la clĂŽture de la journĂ©e ! » Nous allons plutĂŽt terminer notre ronde de surveillance et rentrer sur Atlantis. Nous nous sommes suffisamment faits remarquer comme ça. »Il n’était pas question de gĂącher la fin des festivitĂ©s alors ils saluĂšrent le chef et jusqu’à la fin de leur journĂ©e, ils arpentĂšrent le village. A quatre cette fois-ci, Karola marchant aux cĂŽtĂ©s de Lawson tandis qu’elle avait chargĂ© Mike de garder un Ɠil sur nuit commençait Ă  tomber lorsqu’ils se mirent en route vers la porte des Étoiles en empruntant le mĂȘme chemin que trĂšs tĂŽt ce matin. Heureusement, aucun autre incident n’avait Ă©tĂ© Ă  dĂ©plorer et les atlantes avaient Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  se prĂ©senter Ă  nouveau lors du prochain festival local. Ils Ă©voluĂšrent en plein nature en silence, Karola pensait dĂ©jĂ  au rapport qu’elle allait devoir rĂ©diger. Elle Ă©voquerait bien Ă©videmment l’épisode Lawson/McArty mais elle soulignerait Ă©galement le professionnalisme du sergent McPherson qui l’avait secondĂ© d’une main de maĂźtre. Le soldat faisait honneur Ă  la rĂ©putation dont jouissaient les hommes sĂ©lectionnĂ©s par le colonel Caldwell et elle Ă©tait plutĂŽt satisfaite de le savoir faire Ă  prĂ©sent partie du contingent militaire d’Atlantis. Une chose dont elle s’empressa de lui faire savoir. Pour une premiĂšre mission, vous avez fait du bon travail sergent. Je vous fĂ©licite. » Je vous remercie, Major. Vous ne vous dĂ©brouillez pas mal non plus » Elle rĂ©prima un rictus devant l’audace du militaire avant de riposter. Ça vous surprend ? »Il rit. Non, votre rĂ©putation vous prĂ©cĂšde. » Et je compte sur vous pour que cette rĂ©putation perdure." rĂ©pondit-elle avec un regard entendu en sa direction.» Cela va de soi.» RĂ©pondit-il d'un air un peu dĂ©sinvolte. Ça ne l'Ă©tait pas forcĂ©ment pour tout le monde, surtout quand on savait que le major s'Ă©tait attachĂ©e certaines inimitiĂ©s dans la citĂ©. Certains militaires peu scrupuleux se seraient empressĂ©s de sauter sur l'occasion pour colporter des ragots. C'Ă©tait un autre bon point pour le sergent qui les accumulait - et ce n'Ă©tait pas seulement une histoire de treillis. Surtout que je m'apprĂȘte Ă  en dĂ©roger pour m'excuser de mon petit moment d'Ă©garement, tout Ă  l'heure. »Le militaire ne cacha pas sa surprise Nous dirons que c'Ă©tait pour rĂ©tablir l'Ă©quilibre des choses entre nous.» Je prĂ©fĂšre avoir l'avantage.» lĂącha t-elle du tac-o-tac avant de se rendre compte que c'Ă©tait trĂšs certainement dĂ©placĂ© et d'ajouter un peu rapidement Mais je suis bien d'accord avec vous. »Il aurait bien rĂ©pondu qu'elle devrait voir ça comme une nouvelle expĂ©rience mais elle lui coupa l'herbe sous le pied.Dans ce cas, notre affaire est rĂ©glĂ©e, Major»Elle opina du chef, un peu soulagĂ©e de s'en ĂȘtre bien sortie Ă©tant donnĂ© les circonstances. A prĂ©sent en vue de la porte, Karola pressa le pas pour aller composer le code d'Atlantis et d'envoyer ses identifiants pour confirmer son identitĂ©. Elle Ă©tait pressĂ©e de rejoindre ses quartiers pour prendre une douche bien chaude et retirer ses vĂȘtements trĂšs inconfortables. Le rapport et l'analyse des objets qu'elle avait ramenĂ© le cube et les graines de Caris attendraient bien le lendemain.[THE END]RĂ©daction en LightPink Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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- Feuilles de mots, a post from the blog Le tour de mes idĂ©es on Bloglovin’ Sep 19, 2021 - Feuilles de mots, a post from the blog Le tour de mes idĂ©es on Bloglovin’ ConfidentialitĂ©. Pinterest. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les
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Dominosde NoĂ«l. Niveau conseillĂ© : 1/ MatĂ©riel. Une plaque de mosaĂŻque "galets plats" pour le mur ou le sol des salles de bain (magasins de bricolage ou carrelage-Environ 10€) Peinture Odi'Laq : rouge, vert foncĂ©, vert clair, blanc, noir; Peinture Odi'mĂ©taux : or, argent; Marqueurs Odi'Multi-supports : blanc, rouge, noir, or, argent
Dans cet article je vais vous partager 5 idĂ©es de cadeaux de NoĂ«l Ă  coudre facilement. Coudre un cadeau de NoĂ«l permet de rĂ©aliser un cadeau plus personnel car vous avez investi votre temps dans ce cadeau, ce cadeau est Ă©galement unique et personnel. De plus pour les personnes qui ne cousent pas, savoir coudre est perçu comme un super-pouvoir, donc ce cadeau fera son petit les 5 idĂ©esUn nƓud papillon Une pochette avec une fermetureUn Ă©tui de brosse Ă  dentUn tote bagUn sac Ă  painLe temps de rĂ©alisation de chaque cadeau Ă  coudre est indiquĂ© Ă  titre indicatif. Il variera en fonction de votre expĂ©rience en couture et Ă©galement en fonction des matiĂšres 1 Coudre un nƓud papillon rĂ©alisation 1 Ă  4hLe tissuVous pouvez rĂ©aliser votre nƓud papillon dans le tissu de votre choix, sachant que l’option la plus facile est un coton. La seule limite du nƓud papillon que j’ai pu expĂ©rimenter est que si le tissu est trĂšs Ă©pais il faut rĂ©duire les marges de couture et assembler les deux parties du nƓud Ă  la rĂ©aliser votre nƓud papillon vous aurez besoin de 4 rectangles valeur de couture incluses de 1cm1 fois 14cm*22cm1 fois 14cm*16cm1 fois 6cm*9cm1 fois 6 cm*votre tour de cou + 8 cm pour un nƓud rĂ©glable, 6 cm pour un nƓud non rĂ©glableSi votre tissu a tendance Ă  se froisser lors de la manipulation repassez les rectangles Ă  la fin de chaque merceriePour un nƓud non rĂ©glable une agrafe de 20mm de largeur broderieiciailleurPour un nƓud rĂ©glable une agrafe de 20mm de largeur broderieiciailleur et une boucle rĂ©glable Ă  coulisse mondial tissuLa couture des deux rectangles de 14cm de largeurPremiĂšrement, coudre chaque rectangle de 14cm de hauteur, endroit contre endroit sur la longueur 22cm et 16cmRetourner le rectanglePlacer cette premiĂšre couture au centre du dosPlacer la couture au milieu au dosPlier en deux le rectangle dans le sens de la longueur avec la premiĂšre couture face Ă  vous. Coudre les extrĂ©mitĂ©s les extrĂ©mitĂ©sRetournez-le pour que la premiĂšre couture se trouve Ă  l’ recommencez ces mĂȘmes opĂ©rations avec le deuxiĂšme rectangle de 14cm de Assemblage des deux rectangles de 14 cm de les deux rectangles ensemble en les superposant. Faire une couture au milieu. C’est Ă  ce moment que le tissu trop Ă©pais demande une couture Ă  la main. J’ai donc cousu les milieux ensembles Ă  la main. Sinon faites un point droit au milieux sur la hauteurAssembler les deux premiers rectangles ensemble avec une couture en pointillĂ© rougePasser un fil autour de ces deux rectangles afin de resserrer le le centre3. Former le nƓud papillonCoudre le rectangle de 6cm*9cm sur la longueur, le vĂ©rifier que ce rectangle recouvre le centre du nƓud dans sa partie resserrĂ©e. S’il est trop long, recouper ce qui est en trop en tenant compte de la valeur de couture. Plier ce rectangle en deux dans la longueur en plaçant la premiĂšre couture face Ă  vous. Coudre les extrĂ©mitĂ©s comme dans la partie 1. Vous obtenez le cercle a positionner autour du obtenu Ă  partir du petit rectangle Ă  placer autour du nƓudCe cercle doit permettre de faire passer le nƓud Ă  l’intĂ©rieur mais il doit Ă©galement ĂȘtre assez serrĂ© pour que le nƓud reste en nƓud est terminĂ©Vous avez obtenu le Former le tour de le rectangle du tour de cou et le coudre sur la longueur. Retournez le rectangle et placez la couture sur le la couture de la longueur au centre et au Pour un nƓud la coulisse passez l’extrĂ©mitĂ© du tour de cou en-dessous de la barre du milieu puis faite la ressortir de l’autre cĂŽtĂ© en plaçant l’envers face Ă  vous illustration ci-dessous.Faites passer la partie plate de l’ de la boucle; Ă©tape 1Repasser Ă  nouveau l’extrĂ©mitĂ© sous la barre de la de la boucle Ă©tape 2Pliez l’extrĂ©mitĂ© Ă  2 cm et cousez Ă  1 cm du bord du tour de couFin de la pose de la bouclePlacez le tour de cou dans le cercle autour du l’autre extrĂ©mitĂ©, placez la deuxiĂšme partie de l’agrafe. Rabattez 2 cm de tissu et cousez Ă  1 de la deuxiĂšme partie de l’ Pour un nƓud non rĂ©glableFaites la mĂȘme choses sans la nƓud est Ă©galement rĂ©alisĂ© une vidĂ©o de la construction du nƓud sur instagram, vous pouvez la visionner nƓud papillon est un accessoire du dressing masculin que les femmes peuvent Ă©galement emprunter tel qu’il doit ĂȘtre portĂ©, vous pouvez aussi le transformer en bracelet faites un nƓud plus petit, en remplaçant le tour de cou par un tour de poignet ou en bandeau pour les cheveux en remplaçant le tour de cou par un de nƓud papillon-braceletCadeau 2 Coudre une trousse ou pochette aux finitions parfaitesUne trousse ou pochette est toujours une bonne idĂ©e cadeau. Elle peut ĂȘtre utile pour aller Ă  l’école, pour le travail, pour ranger ses sous-vĂȘtements en voyage, pour ranger des Ă©couteurs, 
Le tissu marges de couture de 1 cm comprisesVous pouvez rĂ©aliser la trousse ou pochette dans le tissu de votre une fermeture Ă©clair de 30cm il vous faudra2 rectangles de 27cm*32cm2 carrĂ©s de 5 cm pour la finition de la fermetureVous pouvez bien sĂ»r adapter les mesures en fonction de vos PrĂ©paration de la fermeture Ă©clairPour une obtenir une jolie finition de la fermeture Ă©clair et de la pochette nous allons coudre des rectangles aux extrĂ©mitĂ©s de cette d’abord, pliez vers le centre 1cm du petit carrĂ©Repliez les extrĂ©mitĂ©s de 1 cm vers le centreRepliez en deux. Le rectangle doit avoir une largeur de 1,5cmRepliez en deuxCoupez les extrĂ©mitĂ©s de la fermeture Ă  1,5cm des dentsCouper les extrĂ©mitĂ©s de la fermeturePlacer la fermeture dans le pli, coupez le surplus, cousez sur la largeur de la fermetureCoudre la finitionMontage de la pochetteEnsuite, coudre la fermeture sur le premier rectangle de la pochette endroit contre endroit. Pour dĂ©placer le curseur de la fermeture au fur et Ă  mesure il faut soulever le pied de la fermeture sur le premier rectangle de la pochetteCoudre la fermetureSurpiquez cette couture sur l’endroit Ă  2 mmCoudre le deuxiĂšme rectangle de la mĂȘme façonCoupez le tissu au ras de la fermeture pour une jolie le bord du tissuFinalement, pour des finitions parfaites nous allons rĂ©aliser des coutures envers contre envers un cĂŽtĂ© de la pochette en poussant la finition de la fermeture vers l’extĂ©rieurÉtape 1 de la couture anglaise coudre envers contre enversCoudre Ă  5mm du bordCouper la valeur de couture Ă  3mmCoupez la marge de couture Ă  3mmRetournez endroit contre endroit. Placer la finition de la fermeture dans le couture de cĂŽtĂ© afin de crĂ©er un arrondi. Épinglez et cousez Ă  5mm du de la pochetteCouture anglaise sur l’enversFaites la mĂȘme chose de l’autre le fond de la pochette rĂ©alisez la mĂȘme couture. Lors de la couture endroit contre endroit vous pouvez replier le bord vers l’intĂ©rieur de 2cm ou plus si vous le souhaitez de façon Ă  crĂ©er du volume dans le fond de la un pli pour former un soufflĂ© qui permet de crĂ©er du volumeVotre pochette est terminĂ©eCadeau 3 Coudre un Ă©tui de brosse Ă  dent pour le voyage 1h30 Ă  2hPour ce projet j’ai choisi de faire l’extĂ©rieur de l’étui dans une toile de coton et l’intĂ©rieur avec du pul c’est un textile qui est impermĂ©able et respirant. Ce tissu est assez Ă©pais et rend la rĂ©alisation un peu plus dĂ©licate, pour la simplifier vous pouvez choisir un coton enduit par exemple. Pour ce projet l’impermĂ©abilitĂ© n’a pas besoin d’ĂȘtre parfaite car en thĂ©orie peu d’eau sera sur la brosse Ă  dent ou le dentifrice. Vous pourriez Ă©galement choisir de mettre de l’éponge Ă  l’ pour bien coudre votre tissu impermĂ©able et garder ses propriĂ©tĂ©s il faut Ă©viter de l’épingler car cela crĂ©e des trous. Utilisez plutĂŽt des pinces ou maintenez bien le tissu en cousant l’avantage de ces tissus est que la face impermĂ©able ne glisse pas, ce qui permet de les coudre facilement sans Ă©pingle. Pour avoir une bonne impermĂ©abilitĂ© Ă©vitez le fil en coton qui conduit l’eau et utilisez une aiguille de taille 70 Ă  tissu les marges de couture de 1 cm sont inclusesPour l’étui Coupez deux rectangles dans chaque tissu intĂ©rieur et extĂ©rieur de 24cm* le rabat Tracez un rectangle de 6cm*10cm. Sur un cĂŽtĂ© de 10cm, tracez une droite perpendiculaire et au centre du cĂŽtĂ©. Placez sur cette droite un point Ă  2cm. Reliez ce point aux angles du rectangle. Coupez cette forme une fois dans chaque du rabat attention cette image n’est pas Ă  l’échelleLa coutureL’étuiCommencez par coudre les deux morceaux de l’étui intĂ©rieur endroit contre endroit pour le pul la face enduite -lisse- est l’endroit. Couper la marge de couture Ă  5mm. Faites la mĂȘme chose pour le morceau extĂ©rieur et dĂ©gagez les angles de cette partie en coupant en diagonale autour de l’angle Ă  3 mm de la endroit contre endroit et couper la marge de couture Ă  5mmPuis, placez les deux parties de l’étui endroit contre endroit en plaçant l’intĂ©rieur de l’étui Ă  l’intĂ©rieur de la partie deux parties de l’étui sont positionnĂ©es endroit contre endroitCousez-les ensemble sur un cĂŽtĂ©. Laissez le deuxiĂšme cĂŽtĂ© ouvert afin de pouvoir retourner l’étui et insĂ©rer le l’étuiPour le rabatCousez les deux morceaux endroit contre endroit. DĂ©gagez les le rabat endroit contre endroitRetournez le rabat et faites une surpiqĂ»re Ă  2mm du l’étui et le rabatPlacez le rabat entre le tissu extĂ©rieur et le tissu intĂ©rieur. Cousez en plaçant le pied presseur Ă  l’intĂ©rieur de l’ une pressionVotre Ă©tui Ă  brosse Ă  dent est de brosse Ă  dent terminĂ©Cadeau 4 Coudre un tote bag rĂ©alisation 2 Ă  4hJ’ai dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© un article sur la rĂ©alisation d’un tote bag que vous pouvez allez voir 5 Coudre un sac Ă  pain 1hPour ce cadeau Ă  coudre j’ai rĂ©alisĂ© une vidĂ©o sur instagram que vous pouvez regarder ici. Pour des explications en photos vous pouvez aller voir cet article ici, oĂč j’ai Ă©tĂ© invitĂ© sur le blog le zĂ©ro dĂ©chet facile. J’ai lors de cette occasion Ă©crit un article couture et zĂ©ro ce projet, j’ai la chance de pouvoir Ă©crire un article invitĂ© sur le blog le zĂ©ro dĂ©chet c’est facile oĂč vous pourrez retrouver toutes les instructions pour crĂ©er un sac Ă  pain bientĂŽt en photos ce sac peut transporter 1 Ă  2 baguettes. La mĂ©thode utilisĂ©e pour le sac Ă  pain est la mĂȘme que celle pour le sac Ă  vrac seule les mesures changent.ConclusionJ’espĂšre que grĂące Ă  ces idĂ©es de cadeaux Ă  coudre, vous pourrez coudre vous mĂȘme vos cadeaux ou que cet article vous aura mis sur une vous rĂ©alisez une de ces crĂ©ations n’hĂ©sitez pas Ă  me taguer lepatrondemesreves ou utiliser le creationlpdmr. Je serai heureuse de voir les idĂ©es que vous avez eues et j’adore voir l’expression de la crĂ©ativitĂ©. N’hĂ©sitez pas si vous avez la moindre question de comprĂ©hension ou de rĂ©alisation d’un de ces cet article vous a plu et que vous ĂȘtes dĂ©butant en couture, vous pouvez lire mon article ici sur les 10 outils pour dĂ©marrer en vous aimeriez apprendre Ă  crĂ©er vos vĂȘtements et vos patrons vous pouvez lire mon article sur les outils pour dĂ©marrer la crĂ©ation de patrons l'article
25idĂ©es pour dĂ©corer son sapin de NoĂ«l sur le thĂšme d’Harry Potter. Laura Vliex. 25 novembre 2017. Si NoĂ«l n’est pas encore lĂ , on rĂȘve dĂ©jĂ  de dĂ©corer notre sapin. Pour changer des traditionnelles boules dorĂ©es et des guirlandes dont on se lasse chaque annĂ©e, on s’inspire de la dĂ©co Harry Potter des ces sapins de NoĂ«l qui llh0.
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