Mes amis j'ai eu la chance de participer Ă la sortie sur les orchidĂ©es sauvages du Parc National et conservation organisĂ©e dans le cadre de la confĂšrence IOCC5. Cette sortie a regroupĂ© 150 scientifiques du monde entier. Les orchidĂ©es constituent la famille la plus importante de plante Ă fleurs puisque que pas moins de 25 000 espĂšces sont prĂ©sentes Ă la surface de la planĂšte. A la rĂ©union on dĂ©nombre pas moins de 150 espĂšces indigĂšnes, dont une cinquantaine endemiques. Une des plus connues est la Vanilla planifolia elle appartient Ă la famille des Orchidaceaa.. Une autre espĂšce connue Ă la RĂ©union est la " Jumellea fragrans qui n est autre que le "Faham".. Sur le petit sentier que je vais vous prĂ©senter , n'Ă©tant pas un spĂ©cialiste et plutĂŽt que dire des bĂ©tises je ne vais pas indiquer le nom des plantes et espĂšces d'orchidĂ©es mais si vous souhaitez procĂ©der Ă des recherche, vous allez pouvoir cliquer sur lien qui vous donnera toutes les prĂ©cisions nĂ©cessaires Ă votre recherche. Si toute fois vous souhaitez acquerir un magnifique livre sur les OrchidĂ©es de la RĂ©union de Patrice Bernet il est disponible Ă la vente. PRIX 59 Eur RĂ©union 62 Eur mĂ©tropole frais de port 13 Eur clic ici Pour commencer direction Plaine des Palmistes, puis prendre la direction de la forĂȘt de BĂ©bour ou BĂ©louve , puis direction le col de bĂ©bour.. La ForĂȘt de BĂ©bour est une forĂȘt française de l'Ăźle de La RĂ©union, dĂ©partement d'outre-mer dans le sud-ouest de l'ocĂ©an Indien. Elle est situĂ©e dans les Hauts de l'Est, sur le territoire communal de Saint-BenoĂźt. Elle occupe l'emplacement d'un ancien cirque d'Ă©rosion, le cirque des Marsouins, comblĂ© par les laves des derniĂšres Ă©ruptions du Piton des Neiges. Par son Ă©tendue de plus de 6 000 ha, son Ă©tat exceptionnel de conservation et son Ă©tagement, c'est l'une des plus remarquables forĂȘts naturelles de montagne de La RĂ©union et sans doute la plus renommĂ©e. PerchĂ©e entre le Piton des Neiges, la Plaine des palmistes et le cirque naturel de Salazie, Ă environ 1 300 mĂštres dâaltitude, la forĂȘt de BĂ©bour est ce que lâon peut appeler une forĂȘt de nuage. Arum dans la forĂȘt de BĂ©bour. On peut y accĂ©der en vĂ©hicule depuis la Plaine-des-Palmistes. La route forestiĂšre qui la traverse donne ensuite accĂšs Ă la forĂȘt de BĂ©louve, au nord. Recouverte dâune vĂ©gĂ©tation dâaltitude tel que tamarin, mapou, catafaille, mahot, mais aussi de bois maigre, tan rouge, goyave marron. CaractĂ©risĂ© par les troncs tortueux des tamarins sur lesquels se tapissent mousses, lichens, orchidĂ©es, fougĂšres. Ces nombreuses espĂšces rampent sur les troncs pour capter la lumiĂšre Ă cause dâune vĂ©gĂ©tation trĂšs dense. La menace principale qui pĂšse sur cette forĂȘt est la vigne marronne, espĂšce envahissante. Elle a Ă©tĂ© classĂ©e rĂ©serve biologique domaniale le 5 juillet 1994. QUITTER LE PARKING DU COL DE BELOUVE APRES QUELQUES KILOMETRES DE VOITURE VOUS ARRIVEZ AU SENTIER. LA VISITE PEUT COMMENCER LA FORĂT DE BELOUVE EST CONSTITUEE DE NOMBREUSE PLANTES EPIPHYTE DONT LES ORCHIDEES... Les Ă©piphytes sont des plantes qui poussent en se servant d'autres plantes comme support. Il ne s'agit pas de plantes parasites car elles ne prĂ©lĂšvent pas de nourriture de leur hĂŽte. Les Ă©piphytes sont des organismes autotrophes photosynthĂ©tiques; ils sont capables d'absorber l'humiditĂ© de l'air et trouvent les sels minĂ©raux, partiellement dans l'humus qui peut se former Ă la base des branches, et pour une autre partie dans les particules et gaz, absorbĂ©s ou solubilisĂ©s dans l'eau de la pluie et des rosĂ©es. Ce type de plantes est particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ© chez les ptĂ©ridophytes, les orchidĂ©es, les bromĂ©liacĂ©es, les aracĂ©es, les pipĂ©racĂ©es et autres bĂ©goniacĂ©es. On les rencontre surtout dans la zone intertropicale, et plus particuliĂšrement dans les forĂȘts ombrophiles. Certains arbres, Ă l'Ă©corce lisse ou phytotoxique, ou se desquamant rĂ©guliĂšrement, sont exempts ou presque dĂ©pourvus d'Ă©piphytes. LES MOUSSES..... FUCHSIA X EXONIENSIS PAXTON Mr François le Jardinier chroniqueur Ă Visu RETOUVEZ LES FICHES DE FRANCOIS EN CLIQUANT ICI... LA CYNORKIS SQUAMOSA... INFO DU LIVRE DE PATRICE BERNET IDENTIFICATION DES ORCHIDEES DE LA REUNION CLIC ICI CYNORKIS INFO DU LIVRE DE PATRICE BERNET VIDEOAlbum- OrchidĂ©es de la RĂ©union. Album - Peintures d'orchidĂ©es . Les Bobineries. Croquis d'orchidĂ©es (149) Nos orchidĂ©es (137) Nos OrchidĂ©es au jour le jour (93) Cours d'Ă©quitation (53 SituĂ© dans les Hauts de Saint-Denis, le Jardin de Cendrillon est lâun des plus anciens jardins crĂ©oles de lâĂźle de la RĂ©union. VĂ©ritable paradis botanique, ce jardin secret exhale mille senteurs, mille fragrances⊠Un jardin crĂ©ole Ă Saint-Denis Le Jardin de Cendrillon semble glisser doucement vers lâOcĂ©an Indien. Son histoire commence en 1936. A cette Ă©poque, on pouvait admirer Saint-Denis depuis La Montagne, câĂ©tait un vĂ©ritable tapis vert. Petit Ă petit, de modestes maisons sortent de terre sur la colline. SituĂ© Ă 430 mĂštres dâaltitude, le quartier de La Montagne se transforme en lieu de changement dâair» et sĂ©duit Emile et Ida MacĂ©, les parents dâOdette, qui achĂštent un terrain dâun demi hectare trĂšs escarpĂ©. Il est couvert de gros blocs de lave, de chocas , de filaos et de graminĂ©es. La maison Ă trois Ă©tages sous un toit pentu en bardeau de tamarin est bordĂ©e dâune galerie pour voir les Ă©toiles. Il nây a ni eau ni Ă©lectricitĂ©, mais câest le paradis. Cendrillon? Câest mon pĂšre qui lui a donnĂ© son nom. On en donnait toujours aux maisons.» MalmenĂ©e par des cyclones successifs, la propriĂ©tĂ© se dĂ©grade peu Ă peu et finit par ĂȘtre abandonnĂ©e. Odette Ă©pouse ValĂšre Roche et ils sâinstallent Ă La Montagne en 1952. Ils reconstruisent une maison plus modeste et crĂ©ent un jardin prĂ©cieux accueillant des plantes venues de tous les horizons, un vĂ©ritable jardin crĂ©ole oĂč couleurs et senteurs rivalisent de sensualitĂ©. Un fouillis soigneusement organisĂ© Entre la route des Palmiers et la varangue, Cendrillon nâoffre quâun jardinet. CoiffĂ© dâun large chapeau de paille et tout sourire, Dominick Cerveaux mâattend prĂšs du portail. Câest lui qui a veillĂ© pendant 20 ans sur ce jardin extraordinaire. Ami du couple Roche quâil a bien connu, ce guide nature est aussi un excellent jardinier et botaniste qui connaĂźt les moindres dĂ©dales de cette jungle qui couvre aujourdâhui une superficie de 3000 m2. Nous poussons le portillon pour explorer le jardin proprement dit Ă©tagĂ© en contrebas de la maison. Il fait chaud et humide dans cette jungle vivante, luxuriante, exubĂ©rante. Je dĂ©couvre un enchevĂȘtrement de buissons, fleurs, arbres fruitiers et dâornement dans un dĂ©dale de sentiers, de serres et de pĂ©piniĂšres. Lâorganisation du jardin sâest effacĂ©e au fil du temps, au profit des plantes qui envahissent dĂ©sormais tout lâespace. Au soleil ou Ă lâombre Ce jardin est une suite de scĂšnes, de coups de coeur, de niches agencĂ©es en fonction de sa situation sur le versant. Une allĂ©e de Strelitzia reginae, Oiseaux du Paradis, dessine lâaxe mĂ©dian de la villa. Lâessentiel du terrain est exposĂ© au soleil levant et est largement Ă©clairĂ© tout au long de la journĂ©e. Il convient aux espĂšces rĂ©sistantes et exigeantes en lumiĂšre comme les Aloe, Euphorbia, Aeonium et Kalanchoe. Le quartier des ombriĂšres est plus secret. On y trouve beaucoup de plantes Ă©piphytes, orchidĂ©es et Tillandsia, des fougĂšres, sĂ©laginelles, et Anthurium. Viennent ensuite la nurserie, la mini-pĂ©piniĂšre et le coin des aromatiques et des Ă©pices. Plus loin sâĂ©panouissent quelques plantes endĂ©miques venant du Conservatoire botanique de Mascarin auquel les Ă©poux Roche ont prĂȘtĂ© main forte, accueillant mĂȘme Ă leur arrivĂ©e les plantes succulentes destinĂ©es au Conservatoire. La pantoufle de Cendrillon A peine est on rentrĂ© dans le jardin, que dâune tonnelle pendent de longues grappes dâune liane en fleurs, le Thunbergia mysorensis. Dominick me raconte que cette liane Ă©voque la pantoufle de Cendrillon. Son inflorescence dĂ©licate porte des calices brun-rouge et corolles jaune dâor. Si on la met Ă lâhorizontale, elle ressemble Ă une dĂ©licieuse petite pantoufle orangĂ©e. Câest lâune des 450 espĂšces vĂ©gĂ©tales recensĂ©es dans ce jardin. Liane de Jade Strongylodon macrobotrys, bougainvillĂ©es de toutes les couleurs, Ylang-ylang, Cananga odorata aux curieuses fleurs trĂšs odorantes, Chapeau chinois Holmskioldia sanguinea⊠les plantes racontent toutes une histoire, un univers de magie. Un jardin pĂ©piniĂšre Cendrillon a gardĂ© son cachet de jardin dâagrĂ©ment ouvert au public mais surtout une vocation de pĂ©piniĂšre. Ce jardin est un vĂ©ritable musĂ©e vert et bien plus que cela» expliquait Odette Roche lorsquâelle Ă©voquait son jardin. Leurs premiĂšres plantes, ils les ont dĂ©nichĂ©es dans la nature, iris naturels du BrulĂ©, orchidĂ©es sauvages, fougĂšres⊠Petites ou grandes, prĂ©cieuses ou humbles, toutes les intĂ©ressaient. Nous avons commencĂ© Ă rĂ©cupĂ©rer ici ou lĂ des boutures, des graines, des plantes, Ă©changĂ©es ou achetĂ©es Ă dâautres propriĂ©taires de jardins crĂ©oles, toutes des espĂšces en voie de disparition et nous les reproduisons ici. Puis nous avons rapportĂ© de nouvelles espĂšces de nos diffĂ©rents voyages avec des certificats phyto-sanitaires et nous en avons fait venir de France». FougĂšres, cattleya et roses vertes Notre passion, câest de trouver toujours des plantes nouvelles et de les faire pousser. Il faut trouver la place qui convienne Ă chaque plante, jusquâĂ ce quâelle se plaise. On fait des essais, il y a des rebelles. On a commencĂ© par la famille des Philodendron qui nâexistaient pas Ă lâĂ©poque de nos parents dans notre patrimoine de jardins, mais Ă lâĂ©tat sauvage. Nous en avons nappĂ© nos arbres. Les Dendrobium, il y en a toujours eu dans les jardins crĂ©oles, des jaunes, orangĂ©s, mauves, couleur chair⊠Avec les premiĂšres Floralies, tout le monde sâest jetĂ© sur les orchidĂ©es importĂ©es et une vraie passion sâest dĂ©veloppĂ©e pour ces fleurs prĂ©cieuses, Cattleya, Paphiopedilum Sabot-de-VĂ©nus, orchidĂ©es de serres froides ou chaudes. Les orchidĂ©es sont alors vraiment entrĂ©es dans le paysage rĂ©unionnais.» Dans son jardin, Odette Ă©tait fiĂšre de sa collection de fougĂšres, des dizaines de variĂ©tĂ©s auxquelles les RĂ©unionnais donnent des petits noms carotte, camĂ©lĂ©on, lĂ©zard, langue de bĆuf, pastille⊠suivant leur forme, leur comportement. Regardez cette fougĂšre dentelle, si jâoublie de lâarroser, elle se met en colĂšre et se chiffonne! Câest une espĂšce en voie de disparition et que jâai sauvĂ©e. Chacune de ces plantes Ă son histoire. Pour moi, elles sont toutes belles». Il y a aussi ses roses vertes, ses cannas bi-colores quâelle fut la premiĂšre Ă introduire dans lâĂźle, un pied de cerisier du BrĂ©sil, des buissons dâoiseaux du paradis, des fougĂšres baba» qui portent leurs petits sur le dos, comme elle dit. Et puis, plus prĂšs de la maison, sa serre de cĆur oĂč elle a amassĂ© mille et une plantules, des miniatures quâelle aime et des bois flottĂ©s aux formes gracieuses. Câest lĂ quâelle commençait sa journĂ©e avant de partir Ă Saint-Denis. Passion et fantaisie Ce jardin, câest 35 ans de vie. Beaucoup de fantaisie mais naturel. Ce jardin correspond Ă mon tempĂ©rament. Et si câĂ©tait Ă refaire, je ferais tout pareil. Ce que jâai choisi mâapporte le moyen de communiquer avec tout le monde et ça me rend heureuse.» Aujourdâhui, ValĂšre et Odette sâen sont allĂ©s. Le jardin est toujours lĂ mais pour combien de temps encore car les promoteurs rĂȘvent de le bĂ©tonner⊠Carnet de route Adresse Jardin de Cendrillon, 48 route des Palmiers, 97417 La Montagne, Ile de la RĂ©union. Le jardin sâest ouvert au public depuis 1997 mais il est actuellement et malheureusement fermĂ© Ă la visite. Plus dâinfos , , , A lire Inventaire floristique du Jardin de Cendrillon», Roger Lavergne Jardins de la RĂ©union, Lâamour extrĂȘme des plantes», Isabelle Specht, Orphie. Reportage publiĂ© dans Les Jardins dâEden 2012 Mon voyage Ă la RĂ©union mâa offert de belles dĂ©couvertes. Vous retrouverez mon reportage sur lâIle de la RĂ©union, le Jardin de lâEtat Ă Saint-Denis, le Jardin botanique de Mascarin, le Jardin dâEden, le jardin de la Maison Folio Ă Hell Bourg, la vanille Ă la RĂ©union, le portrait de la fleuriste Odette Roche et le portrait dâEdmond Albion, lâesclave qui a dĂ©couvert la fĂ©condation de la vanille, dans les rubriques Voyages, Jardins et DĂ©couvertes, ou cliquez sur les liens. 10 La Roche Merveilleuse (Cilaos) : 1h50 facile et trĂšs beau point de vue sur le cirque. 12/ Bras rouge (Cilaos) : 2h20 â difficultĂ© moyenne â attention Ă la descente. Avant de sâaventurer sur les chemins de rando de la RĂ©union en portant les enfants, je pense quâ il faut quelques prĂ©-requis : Etre en trĂšs bonne condition physique.
Si les pitons, cirques et remparts de la RĂ©union sont dĂ©sormais placĂ©s sur la liste protectrice du Patrimoine mondial de l'Unesco, les 905 espĂšces vĂ©gĂ©tales nĂ©es sur l'Ăźle ne bĂ©nĂ©ficient malheureusement pas des mĂȘmes Ă©gards. D'aprĂšs l'inventaire pratiquĂ© par l'Union internationale pour la conservation de la nature UICN et le MusĂ©um national d'histoire naturelle, 275 espĂšces vĂ©gĂ©tales soit une sur trois de ce dĂ©partement d'outre-mer sont menacĂ©es d'extinction et 49 ont dĂ©jĂ orchidĂ©es menacĂ©es par la cueilletteL'urbanisation et le dĂ©veloppement agricole ne cessent de grignoter l'espace vital des fougĂšres et des plantes Ă fleurs. Mais certaines espĂšces remarquables sont aussi victimes de leur pouvoir d'attraction. En raison de leur beautĂ©, plusieurs espĂšces d'orchidĂ©es sont rĂ©coltĂ©es Ă des fins commerciales, comme le petit muguet ou le gros faham, qui sont tous deux quasiment menacĂ©s », souligne l'UICN. Entre les collectionneurs qui prĂ©lĂšvent des orchidĂ©es et ceux qui s'intĂ©ressent Ă certaines plantes pour leur valeur mĂ©dicinale, la cueillette est la troisiĂšme menace qui pĂšse sur la flore de la RĂ©union aprĂšs la destruction des habitats naturels et la concurrence des espĂšces vĂ©gĂ©tales introduites par l'homme sur l'Ăźle », souligne Guillaume Gigot, chargĂ© de projets outre-mer Ă la FĂ©dĂ©ration des conservatoires botaniques bois de ronde, classĂ© vulnĂ©rable », est ainsi braconnĂ© pour les vertus thĂ©rapeutiques de son Ă©corce. Plus en altitude, la population de petits tamarins des Hauts, classĂ©s en danger », a vu ses effectifs dĂ©cliner de plus de moitiĂ© depuis le milieu du XIXe siĂšcle, principalement en raison du pĂąturage et des feux. Parmi les 237 espĂšces vĂ©gĂ©tales qui ne vivent nulle part ailleurs qu'Ă la RĂ©union, 82 sont aujourd'hui menacĂ©es, explique Guillaume Gigot. Ces plantes qui rendent de nombreux services Ă la nature en filtrant l'eau et en protĂ©geant les sols contre l'Ă©rosion contribuent aussi au patrimoine naturel et Ă la beautĂ© de la RĂ©union. Si elles mouraient, c'est comme si une Ă ?uvre d'art inestimable disparaissait de la surface de la terre. »
LesorchidĂ©es vendues chez les fleuristes et dans les jardineries sont des variĂ©tĂ©s hybrides adaptĂ©es Ă la culture en appartement.. Elles supportent des tempĂ©ratures modĂ©rĂ©es, mais pas trop froides. Mieux vaut Ă©viter de descendre sous les 15 °C. Attention aussi aux courants dâair lorsque vous aĂ©rez la piĂšce : dĂ©placez vos orchidĂ©es pour Ă©viter le coup de froid.
La vanille est une orchidĂ©e, la seule dont le fruit est comestible. Sur les rivages de lâOcĂ©an Indien, les vanilleraies de lâIle de la RĂ©union couvrent les hauteurs vertes et humides de la âcĂŽte aux ventsâ. Voyage au pays de la vanille⊠Le Domaine du Grand Hazier Emergeant dâun ocĂ©an de cannes, sur les riches terres de Sainte-Suzanne, au nord de lâĂźle de la RĂ©union, le Domaine du Grand Hazier dĂ©fie les annĂ©es. Une magnifique allĂ©e de cocotiers mĂšne Ă cette grande demeure crĂ©ole en bois qui a essuyĂ© bien des cyclones. Câest lâun des cent premiers habitants de la RĂ©union, le lyonnais Jean Julien, qui le premier avait Ă©tabli ses pĂ©nates sur cette concession de 600 hectares accordĂ©e par le Roi de France, en 1690. En 1903, la famille Chassagne en devient propriĂ©taire et depuis ne sâen sâest jamais sĂ©parĂ©. Le Grand Hazier nâest pas un musĂ©e. Si ses propriĂ©taires lâont ouvert Ă la visite, câest pour ne pas laisser tomber dans lâoubli ce fragment de patrimoine rĂ©unionnais. Vieux verger avec un grand nombre dâessences fruitiĂšres tropicales, mobilier de la Compagnie des Indes, souvenirs innombrables⊠On dĂ©couvre mille dĂ©tails intimes qui nous montrent ce quâĂ©tait la vie des grandes familles terriennes de la RĂ©union et la maniĂšre dont sâorganisait la vie sur un domaine. Dans lâancienne Ă©curie et dans le jardin expĂ©rimental du domaine, Bertrant CĂŽme, agronome de formation, fait des tests sur les diffĂ©rents substrats et composts et sĂ©lectionne les meilleurs plants de vanille. Il me fait dĂ©couvrir la formidable histoire de la Vanille Bourbon. Vanille de lâĂźle Bourbon Les premiĂšres boutures de vanille arrivent en 1819 sur lâĂźle Bourbon nom de lâĂźle de la RĂ©union Ă lâĂ©poque avec le commandant Pierre-Henri Philibert. Il revenait dâune expĂ©dition de Guyane en compagnie du botaniste Perrotet, dans le but de diversifier les ressources de lâĂźle. En 1820, il ramĂšne dâautres boutures venant de Manille. En 1822, des boutures provenant du Mexique sont ramenĂ©es du MusĂ©um de Paris par Monsieur Marchant. Câest cette variĂ©tĂ© qui sera exploitĂ©e par David de Floris, le principal planteur de vanille Ă Saint-AndrĂ© au 19e siĂšcle. La vanille de la RĂ©union est regroupĂ©e avec celle des Comores et de Madagascar sous le label de qualitĂ© Vanille Bourbon». La RĂ©union produit environ 30 tonnes de vanille et elle en exporte 20 tonnes. Le blason de lâĂźle de la RĂ©union est sommĂ© de fleurs de vanillier dâoĂč descendent des branches de vanillier feuillĂ©es et fruitĂ©es. LâĂ©cu est surmontĂ© dâun listel dâor portant la devise Florebo quocumque ferar» qui signifie Je fleurirai partout oĂč lâon me portera» qui servit de devise Ă la Compagnie française des Indes Orientales. Un climat chaud et humide Le genre Vanilla compte 110 espĂšces dont une quinzaine seulement sont productrices de vanilline. Le vanillier commun, Vanilla planifolia Jacks. ex Andrews, est une sorte dâorchidĂ©e. Elle a besoin dâun climat chaud et dâune humiditĂ© Ă©levĂ©e et constante pour se dĂ©velopper. Elle se plaĂźt sur les hauteurs vertes et humides de Saint-AndrĂ©, Sainte-Marie, Sainte-Rose, Saint-Philippe et Saint-Joseph, Ă une altitude moyenne de 600 mĂštres. Mais câest lâintensitĂ© lumineuse qui induit la floraison. La vanille est une liane qui peut atteindre 15 mĂštres de long. Elle nâa besoin pour pousser que dâun tuteur vivant auquel elle sâaccroche grĂące Ă ses racines adventives. Il faut attendre trois ans avant de voir sâĂ©panouir les premiĂšres fleurs odorantes jaune clair. Les inflorescences sont rĂ©unies en grappes regroupant jusquâĂ une trentaine de fleurs. Mais si la vanille nâa aucun problĂšme Ă pousser sur lâĂźle, son inflorescence hermaphrodite a besoin dâun insecte particulier pour ĂȘtre fĂ©condĂ© et ainsi donner des gousses. Il sâagit de lâabeille Melipone que lâon ne trouve quâau Mexique et qui nâa pas Ă©tĂ© invitĂ©e au voyage jusquâĂ la RĂ©union. La fleur doit ĂȘtre fĂ©condĂ©e manuellement selon un rituel immuable dĂ©couvert par un jeune esclave crĂ©ole, Edmond Albius, en 1841. Le Jardin des Parfums et des Epices Avant de dĂ©couvrir le travail de fĂ©condation des fleurs, direction Saint-Philippe, une petite commune emblĂ©matique du sud sauvage. NĂ©e du volcan, elle est couverte dâune roche noire du basalte qui alterne avec une vĂ©gĂ©tation Ă la luxuriance dĂ©bridĂ©e. La forĂȘt humide recĂšle mille parfums aux notes dĂ©licates telles que la cardamome, cachĂ©e dans les sous-bois, la cannelle, aux feuilles dâun vert tendre, la vanille grimpant sur son tuteur de filaos et le girofle⊠Ici, on croit entendre battre le coeur de lâĂźle. Dans ce vestige de la forĂȘt primaire, le Jardin des Parfums et des Epices nous fait dĂ©couvrir sur trois hectares plus de 1500 plantes ou essences dont les arĂŽmes subtils caressent lâodorat. Patrick Fontaine me guide dans ce foisonnement de plantes et dâarbres, de fougĂšres et dâorchidĂ©es. La famille de Patrick est Ă la RĂ©union depuis 5 ou 6 gĂ©nĂ©rations. Ecologiste, fĂ©ru dâhistoire et de botanique, Patrick est soucieux de lâenvironnement pour prĂ©server les traditions de lâĂźle et la qualitĂ© de la vie. Il me parle de la diversitĂ©, de la petite mousse discrĂšte sur un arbre. Son jardin est en mouvement. Il cherche sa place et son Ă©quilibre dans la nature. Rien nâest imposĂ©. CrĂ©dit photo c E. Virin Jardin des Parfums et des Epices Culture forestiĂšre de la vanille Au delĂ du jardin, une parcelle boisĂ©e de 16 ha est consacrĂ©e Ă la culture biologique de fruits, dâĂ©pices et de vanille. Dans cette culture agroforestiĂšre, les arbres sont pris dâassaut par dâautres plantes qui les colonisent. Des palmistes omniprĂ©sents que certains vanilliers prennent comme tuteur cĂŽtoient de nombreuses variĂ©tĂ©s dâĂ©pices telles que le giroflier, la cardamone ainsi que dâabondantes plantes Ă parfums telles que le gĂ©ranium, le vĂ©tiver, lâylang-ylang. Patrick utilise la forĂȘt existante comme support pour ses plants de vanille. Les boutures sont installĂ©es au pied de plantes indigĂšnes comme le bois de gaulette ou le filao. Il y a aussi le palmiste rouge, lâacacia et le draceana. Il faut trouver le juste Ă©quilibre entre lâombre et la lumiĂšre. Dans une parcelle obscure, plus humide, la plante prospĂšre mais la rĂ©colte est moins belle. Quand la forĂȘt nâest pas trop dense et quâelle laisse passer de la lumiĂšre, les gousses sont plus belles mais la plante risque de souffrir de la sĂ©cheresse. Ici aussi, comme dans toute lâĂźle, les fleurs sont fĂ©condĂ©es manuellement. Cette opĂ©ration se dĂ©roule dâoctobre Ă dĂ©cembre. Les marieuses de vanille Les marieuses» peuvent fĂ©conder jusquâĂ mille fleurs de la prĂ©cieuse orchidĂ©e par jour. Le travail minutieux de fĂ©condation est gĂ©nĂ©ralement assurĂ© par une main dâoeuvre fĂ©minine, Ă lâaide dâune Ă©pine de citronnier ou dâune petite pointe de bambou. Les fleurs Ă©closent durant la nuit et doivent ĂȘtre fĂ©condĂ©es dans la matinĂ©e. Le principe de la fĂ©condation de la vanille se dĂ©compose en trois mouvements. On saisit la pointe de la fleur avec la main gauche et on dĂ©coupe la corolle avec une petite pointe. On soulĂšve dĂ©licatement avec une petite pointe en bambou le pistil organe femelle et on le redresse. On appuie dĂ©licatement avec le pouce de la main gauche pour que lâĂ©tamine mĂąle puisse sâincliner vers lâorgane femelle et fĂ©conder la fleur. On recommence ainsi de suite pour chaque fleur. La maniĂšre de polliniser la fleur va dĂ©terminer la beautĂ© de la gousse, sa longueur et son arĂŽme, en fonction du nombre de graines fĂ©condĂ©es. Le poinçon, la marque du planteur Les fruits sont regroupĂ©s en longues grappes pendantes composĂ©es de capsules et non de gousses, comme on le croit. Elles mesurent de 12 Ă 20cm de long et renferment un grand nombre de graines. Une liane de vanille peut porter plusieurs grappes qui produiront 3 Ă 4 kilos de gousses vertes. Par inflorescence, 8 Ă 10 gousses sont seulement conservĂ©es car on Ă©limine les gousses trop petites ou endommagĂ©es par les insectes. Ainsi, chaque plant produit une centaine de gousses contenant des milliers de petites graines odorifĂ©rantes contenant la vanilline. Les fruits sont rĂ©coltĂ©s environ sept Ă neuf mois aprĂšs la pollinisation. Durant cette pĂ©riode, la vanille est exposĂ©e Ă toutes sortes de convoitises et de vols. Pour les dissuader, les planteurs ont recours un poinçonnage. Le poinçon, la marque du planteur, est appliquĂ© Ă lâopposĂ© de la crosse et sur la face de la gousse situĂ©e vers lâextĂ©rieur. ArrivĂ©e Ă maturitĂ© sur le plant, la gousse de vanille prend naturellement une couleur brun chocolat. Elle se fend sur toute sa longueur, libĂ©rant ainsi son parfum. Il faut donc rĂ©colter la vanille juste avant son ouverture. La rĂ©colte commence en juin pour se terminer mi octobre. On rĂ©colte les capsules lorsquâelles sont encore un peu jaunes ou vertes. Elles contiennent chacune environ 2000 graines mais nâont alors ni goĂ»t ni odeur. Deux ans dâĂ©tuvage, sĂ©chage et affinage AprĂšs la rĂ©colte, il faudra deux ans de transformation, Ă©chaudage, Ă©tuvage, sĂ©chage et affinage avant de proposer les bĂątons de vanille Ă la vente. EntassĂ©es dans de grandes corbeilles en osier, les gousses sont plongĂ©es dans un bain brĂ»lant Ă 65°C pendant trois minutes pour stopper la maturation. Elles sont ensuite enfermĂ©es dans des couvertures pendant 24 heures. Elles se mettent Ă transpirer et Ă©tuver, le temps de se transformer et de mĂ»rir, prenant alors leur couleur brune caractĂ©ristique. Elles sont ensuite mises Ă sĂ©cher sur des palettes ou des claies en bois au soleil pendant une dizaine de jours puis un sĂ©chage Ă lâombre pendant deux ou trois mois. Une fois sĂ©chĂ©es, elles sont empaquetĂ©es, puis enfermĂ©es dans de grandes malles en teck. LĂ , les prĂ©cieuses gousses vont encore mĂ»rir pendant un an, sâaffiner et affirmer leur parfum inimitable qui prĂ©sente, Ă la RĂ©union, une note de pruneau et de rĂ©glisse. Petits fagots odorants Les gousses sont noires, souples et brillantes. On doit pouvoir faire un noeud sans les casser. TriĂ©es, calibrĂ©es et mesurĂ©es, les gousses de vanille sont liĂ©es en petits fagots odorants. Elles seront alors prĂȘtes, dans leur habit noir, un peu huileux, oĂč le spĂ©cialiste sait reconnaĂźtre la cristallisation du principe odorant, la vanilline, que ne remplacera jamais son homologue synthĂ©tique. La vanille givrĂ©e est la plus dĂ©licieuse des vanilles. Elle est ainsi nommĂ©e car Ă la suite dâune longue prĂ©paration, de fins cristaux apparaissent naturellement Ă la surface de la gousse lui donnant lâaspect dâun givre presque blanc. Cela signifie que la vanille nâest pas passĂ©e au four, quâelle nâa pas non plus Ă©tĂ© lavĂ©e dans lâeau bouillante et quâaucun conservateur chimique ne lui est associĂ©. La vanille est commercialisĂ©e en gousses, bien sĂ»r, mais aussi en poudre. On peut aussi trouver de la vanille liquide ainsi que du sel de vanille, du cafĂ© vanille, du rhum Ă la vanille et du sucre vanillĂ©. Vanille vraie ou synthĂ©tique Saveur vanille, arĂŽme vanille, goĂ»t vanille pas une seule molĂ©cule de vanille vĂ©gĂ©tale sous ces noms! Pour dĂ©busquer la vraie vanille des produits de synthĂšse, il suffit en principe de lire lâĂ©tiquette du produit. Lâextrait naturel de vanille tient son parfum des gousses naturelles. Sâil est vanillinĂ©, câest de la chimie. Certains produits de synthĂšse sont fabriquĂ©s Ă partir de sucre riz ou de betteraves, des produits naturels. DâoĂč lâappellation arĂŽme naturel de vanille» qui prĂȘte Ă confusion. Dâautres utilisent la gousse vide de ses grains qui est broyĂ©e et qui est utilisĂ©e dans les glaces et les yaourts. Nettement moins cher, mais la finesse et la qualitĂ© en moins⊠La vanilline trouve aussi sa place dans dâautres domaines que lâalimentation. Lâindustrie pharmaceutique lâutilise pour lutter contre la maladie de Parkinson. Elle a su aussi tenter bien des parfumeurs qui aiment par dessus tout cette odeur, qui sait donner de lâĂąme Ă la peau». Bien utiliser sa gousse de vanille LâarĂŽme naturel de la vanille est infiniment subtil. En effet, la nature combine de 50 Ă 60 Ă©lĂ©ments diffĂ©rents pour donner au parfum toute sa plĂ©nitude tandis que les copies chimiques ne renferment au mieux quâune douzaine de composants. Sa saveur douce et raffinĂ©e se marie Ă merveille avec les mets sucrĂ©s mais les Grands Chefs lâassocient avec bonheur aux plats salĂ©s. Les gousses fraĂźches se conservent un an sans perdre leur parfum Ă condition de les conserver au sec, Ă lâabri de lâair et de la lumiĂšre. Pour recueillir toute son arĂŽme, il faut couper la gousse en deux dans le sens de la longueur. Munissez-vous dâun bon couteau et raclez lâintĂ©rieur pour rĂ©cupĂ©rer la pulpe et les petites graines. On compte une gousse par litre de lait que lâon peut laisser macĂ©rer pendant 24 heures. Ne pas porter le lait Ă Ă©bullition car il tue lâarĂŽme. Gastronomie rĂ©unionnaise. Canard Ă la vanille IngrĂ©dients 1 canard de 2kg,,3 gousses de vanille, 1 litre de vin rouge, 3 oignons, 3 gousses dâail, 3 tomates, 150gr de champignons de Paris, 1 cuillĂšre Ă cafĂ© de curcuma, 3 cm de gingembre, huile, sel, poivre. La veille, dĂ©taillez le canard en morceaux et faites-les mariner toute la nuit dans un saladier avec deux cuillĂšres Ă soupe dâhuile, les champignons, le vin, sel, poivre et la pulpe des 3 gousses de vanille. Le jour J, rĂ©chauffez un fond de marinade dans une marmite et faites roussir les morceaux de canard Ă feu vif. Pilez lâail et le gingembre, coupez les tomates et les oignons. Une fois les morceaux de canard bien dorĂ©s, ajoutez et faites roussir les oignons puis le mĂ©lange ail/gingembre. Ajoutez et laissez rĂ©duire les tomates 2 Ă 3 minutes. Versez la marinade en y mĂ©langeant le curcuma. Laissez mijoter une heure Ă feu doux. Remuez de temps en temps et ajoutez de lâeau si nĂ©cessaire. En fin de cuisson vous devez avoir une sauce onctueuse. GĂąteau bananes IngrĂ©dients 3 bananes bien mĂ»res, 250gr de beurre, 250 gr de farine, 200 gr de sucre de canne en poudre, 1 sachet de levure, 3 oeufs, 1 gousse de vanille, 5 cuillĂšre Ă soupe de rhum Epluchez les bananes et les Ă©craser Ă la fourchette. Laissez bien ramollir le beurre. Dans un saladier, avec les mains, mĂ©langez le beurre bien ramolli, le sucre et la pulpe dâune gousse de vanille. Ajoutez les oeufs battus. Incorporez la moitiĂ© de la farine et la moitiĂ© des bananes, alternativement. Travaillez la pĂąte soigneusement pour lâaĂ©rer avec une cuillĂšre en bois. Ajoutez le reste de farine, des bananes et la levure. Arrosez avec le rhum et retravaillez le tout. Beurrez et farinez un moule Ă gĂąteau, versez la prĂ©paration et enfournez Ă four pas trop chaud. Laissez cuire 45 minutes. Le gĂąteau est cuit lorsque la pointe de couteau enfoncĂ©e au centre ressort sĂšche. Servez tiĂšde avec une crĂšme anglaise. Carnet de route Adresses de vanilleraies Domaine du Grand Hazier, allĂ©e Chassagne, 7 chemin du Grand Hazier Ă Sainte Suzanne. Visites guidĂ©es de la maison et de la Vanilleraie, boutique de vanille. Jardin des Parfums et des Epices, 7 chemin Forestier, Mare Longue Ă Saint-Philippe. Visites guidĂ©es et boutique de produits locaux. Plantation de vanille Roulof, lieu dit Petit Bazar», 470 chemin Deschanets Ă Saint-AndrĂ©. Visite de la plantation et boutique. Plantation Vanilla-Bourbon, Le Petit BrulĂ©, chemin Communal Ă Sainte-Rose. Visites sur rendez-vous et boutique en ligne. CrĂ©dit photos AgnĂšs Pirlot et IRT c E. Virin, Reportage publiĂ© dans Les Jardins dâEden 2012 Mon voyage Ă la RĂ©union mâa offert de belles dĂ©couvertes. Vous retrouverez mon reportage sur lâIle de la RĂ©union, sur le Jardin de lâEtat et le Jardin de Cendrillon Ă Saint-Denis, sur le Jardin botanique de Mascarin, le Jardin dâEden et le jardin de la Maison Folio Ă Hell Bourg, sur le portrait de la fleuriste Odette Roche et celui dâEdmond Albius, lâesclave qui a dĂ©couvert la fĂ©condation de la vanille, dans les rubriques Voyages, Jardins et DĂ©couvertes, ou cliquez sur les liens.