lanaissance Ă  l’officier de l’état civil. Le surnom ou le pseudonyme, utilisĂ©s pour prĂ©ciser l’identitĂ© d’une personne, ne font pas partie du nom de cette derniĂšre. Article 3 Enfant lĂ©gitime L’enfant lĂ©gitime porte le nom de son pĂšre. En cas de dĂ©sa-veu, il prend le nom de sa mĂšre. Article 4 Enfant naturel L’enfant Actions sur le document La juridiction territorialement compĂ©tente est, sauf disposition contraire, celle du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur. S'il y a plusieurs dĂ©fendeurs, le demandeur saisit, Ă  son choix, la juridiction du lieu oĂč demeure l'un d'eux. Si le dĂ©fendeur n'a ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč il demeure ou celle de son choix s'il demeure Ă  l'Ă©tranger. Le lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur s'entend - s'il s'agit d'une personne physique, du lieu oĂč celle-ci a son domicile ou, Ă  dĂ©faut, sa rĂ©sidence, - s'il s'agit d'une personne morale, du lieu oĂč celle-ci est Ă©tablie. En matiĂšre rĂ©elle immobiliĂšre, la juridiction du lieu oĂč est situĂ© l'immeuble est seule compĂ©tente. En matiĂšre de succession, sont portĂ©es devant la juridiction dans le ressort de laquelle est ouverte la succession jusqu'au partage inclusivement - les demandes entre hĂ©ritiers ; - les demandes formĂ©es par les crĂ©anciers du dĂ©funt ; - les demandes relatives Ă  l'exĂ©cution des dispositions Ă  cause de mort. Le demandeur peut saisir Ă  son choix, outre la juridiction du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur - en matiĂšre contractuelle, la juridiction du lieu de la livraison effective de la chose ou du lieu de l'exĂ©cution de la prestation de service ; - en matiĂšre dĂ©lictuelle, la juridiction du lieu du fait dommageable ou celle dans le ressort de laquelle le dommage a Ă©tĂ© subi ; - en matiĂšre mixte, la juridiction du lieu oĂč est situĂ© l'immeuble ; - en matiĂšre d'aliments ou de contribution aux charges du mariage, la juridiction du lieu oĂč demeure le crĂ©ancier. Lorsqu'un magistrat ou un auxiliaire de justice est partie Ă  un litige qui relĂšve de la compĂ©tence d'une juridiction dans le ressort de laquelle celui-ci exerce ses fonctions, le demandeur peut saisir une juridiction situĂ©e dans un ressort limitrophe. Le dĂ©fendeur ou toutes les parties en cause d'appel peuvent demander le renvoi devant une juridiction choisie dans les mĂȘmes conditions. A peine d'irrecevabilitĂ©, la demande est prĂ©sentĂ©e dĂšs que son auteur a connaissance de la cause de renvoi. En cas de renvoi, il est procĂ©dĂ© comme il est dit Ă  l'article 97. Toute clause qui, directement ou indirectement, dĂ©roge aux rĂšgles de compĂ©tence territoriale est rĂ©putĂ©e non Ă©crite Ă  moins qu'elle n'ait Ă©tĂ© convenue entre des personnes ayant toutes contractĂ© en qualitĂ© de commerçant et qu'elle n'ait Ă©tĂ© spĂ©cifiĂ©e de façon trĂšs apparente dans l'engagement de la partie Ă  qui elle est opposĂ©e. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 DESCRIPTIFRAPIDE : La loi du 18 novembre 2016 a introduit une nouvelle procĂ©dure simplifiĂ©e pour changer de prĂ©nom permettant de s'adresser Ă  l'officier d'Ă©tat civil et non plus au juge aux affaires familiales (art.60 du code civil). Le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et du dĂ©veloppement international peut, Ă  travers son rĂ©seau diplomatique et consulaire ou le
Le Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous Article 47 EntrĂ©e en vigueur 2017-09-01 Lorsqu'un magistrat ou un auxiliaire de justice est partie Ă  un litige qui relĂšve de la compĂ©tence d'une juridiction dans le ressort de laquelle celui-ci exerce ses fonctions, le demandeur peut saisir une juridiction situĂ©e dans un ressort limitrophe. Le dĂ©fendeur ou toutes les parties en cause d'appel peuvent demander le renvoi devant une juridiction choisie dans les mĂȘmes conditions. A peine d'irrecevabilitĂ©, la demande est prĂ©sentĂ©e dĂšs que son auteur a connaissance de la cause de renvoi. En cas de renvoi, il est procĂ©dĂ© comme il est dit Ă  l'article 82.
montantfixĂ© Ă  l'article 590 du Code judiciaire, aux tribunaux de police de l'arrondissement de Bruxelles qui siĂšgent dans les matiĂšres visĂ©es Ă  l'article 601bis du mĂȘme Code et dont le ressort est composĂ© exclusivement de communes flamandes, sises en dehors de l'agglomĂ©ration bruxelloise.) Un arrĂȘt de la Cour de Cassation du 18 octobre 2012 Cass. 2Ăš Civ., 18 octobre 2012, n° 11-22374, sera publiĂ© au Bulletin fait l’objet d’un commentaire rĂ©cent Ă  la Gazette du Palais par H. Herman, Avocat au Barreau de Paris 8 au 9 mars 2013, p. 36-37. Un arrĂȘt de la Cour d’Appel de ChambĂ©ry avait rejetĂ© une exception de compĂ©tence formulĂ©e par une personne assignĂ©e en exercice illĂ©gal de la profession d’avocat par l’Ordre des Avocats au Barreau de ChambĂ©ry. La Cour de Cassation accueille favorablement le pourvoi au visa de l’article 47 du Code de ProcĂ©dure Civile En statuant ainsi, alors que l’ordre, partie Ă  l’instance, Ă©tait lĂ©galement reprĂ©sentĂ© par son bĂątonnier qui a la qualitĂ© d’auxiliaire de justice et exerce lui-mĂȘme dans la juridiction saisie, la Cour d’appel a violĂ© le texte susvisĂ© ». Nous rejoignons le commentaire approbateur Ce positionnement, rĂ©pond, selon nous, parfaitement Ă  la finalitĂ© du texte dĂ©rogatoire de l’article 47 du Code de ProcĂ©dure Civile, Ă  savoir Ă©viter tout soupçon de partialitĂ© dans l’esprit du justiciable ». La question reste entiĂšre de savoir si le privilĂšge profite au justiciable ou Ă  l’auxiliaire de justice
 Source Gaz. Pal. 8 au 9 mars 2013, p. 36-37. Article publiĂ© sur ce site le Larticle 47 du code de procĂ©dure civile dispose que lorsqu’un magistrat ou un auxiliaire de justice est partie Ă  un litige qui relĂšve de la compĂ©tence d’une juridiction dans le LES SOURCES NATIONALES DU DROIT Les sources du droit sont diverses La loi renvoie aux sources Ă©crites mais il existe Ă©galement la coutume, la constitution, les usages, la jurisprudence, les ordonnances, les rĂšglements
 Terme dĂ©signe sources gĂ©nĂ©rales et abstraites. En ce qui concerne le droit objectif, terme = ambivalent. On distingue 2 types de sources du droit objectif Sources rĂ©elles ensemble des sources d’inspiration qui permettent d’expliquer le droit objectif Sources formelles sources plus directes processus, formes
 par lesquelles la rĂšgle de droit prend son caractĂšre obligatoire modes de crĂ©ation qui mĂšnent au droit positif. Ces sources rĂ©pondent Ă  des besoins sociaux -> on peut les expliquer par des donnĂ©es sociales qui sont alors prises en considĂ©ration par l’auteur de la rĂšgle de droit. On les appelles les forces crĂ©atrices du droit » Ripper. Elles ont pour but de mieux interprĂ©ter les rĂšgles ou de les faire Ă©voluer. Ces sources sont diverses et hiĂ©rarchisĂ©es. La HiĂ©rarchisation diffĂšre d’un pays Ă  un autre car chacun a sa propre tradition juridique. La France a une tradition juridique du droit Ă©crit, on donne la primautĂ© Ă  la loi Ă©crite donnĂ©e par la RĂ©volution Française. Le pouvoir d’interprĂ©tation = pouvoir important donnĂ© au juge et est essentielle pour la jurisprudence car elle peut constituer une nouvelle source du droit. Portalis reconnaĂźt le rĂŽle important accordĂ© au juge. C’est pourquoi le Code civil lui a laissĂ© une place importante. A/ La loi 1° Les catĂ©gories de normes Ă©crites Tout texte est infĂ©rieur Ă  la constitution. La constitution est la source mĂšre du droit. Il peut ĂȘtre saisi par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, par le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e ou par celui du SĂ©nat, par 60 dĂ©putĂ©s ou par 60 sĂ©nateurs.– la Constitution– la loi par le parlement– les dĂ©crets par le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou par le Premier Ministre– les arrĂȘtĂ©s par les ministres, par les prĂ©fets ou par les mairesLes traitĂ©s ont une valeur supra lĂ©gislative qu’à condition d’avoir Ă©tĂ© ratifiĂ©s, ex le traitĂ© de Rome. Il est une autoritĂ© supĂ©rieure Ă  la loi. 2° Qu’est-ce que la loi Terme utilisĂ© pour dĂ©finir toute rĂšgle gĂ©nĂ©rale et abstraite > le lĂ©gislateur a une libertĂ© totale nationalitĂ©, droit patrimonial de la famille, droits des successions, matiĂšre pĂ©nale
 => rĂ©sulte de l’art. 34 de la Constitution de 1958. Dans ces matiĂšres, lĂ©gislateur fixe ensemble des rĂšgles et ça ne lui interdit pas de dĂ©lĂ©guer Ă  l’exĂ©cutif de fixer certains dĂ©tails d’indication. Avantage dĂ©tails pourront ĂȘtre remis Ă  jour/modifiĂ©s/actualisĂ©s sans nĂ©cessairement revenir au Parlement. CompĂ©tence lĂ©gislative prĂ©vue par art. 34 domaines dans lesquels loi doit fixer principes fondamentaux -> loi ne doit pas entrer dans les dĂ©tails. ExĂ©cutif a une compĂ©tence autonome pour dĂ©terminer rĂšgles prĂ©cises dans principes gĂ©nĂ©raux droit de propriĂ©tĂ©, des obligations, dĂ©fense nationale, enseignement, environnement
. 3 L’application de la loi dans le temps Les caractĂ©ristiques de la loi La loi est gĂ©nĂ©rale, permanente et obligatoire Ă  tous les citoyens. *La gĂ©nĂ©ralitĂ© la loi est applicable Ă  tous sur tout le territoire. Il n’y a pas de distinctions de classes, ni de discriminations. Il y a beaucoup d’exceptions, ex le prĂ©sident de la rĂ©publique, droit de vote des femmes en 1946, plus besoin d’autorisation maritale pour travailler depuis 1965 , droit d’avoir un logement diffĂ©rent de celui du mari dans les annĂ©es 80, en France une distinction sur la loi de maternitĂ©. *La permanence tant qu’ elle subsiste dans les Ă©crits la loi demeure et s’applique, pour la faire disparaĂźtre il faut l’abroger. L’abrogation peut ĂȘtre express quand un texte nouveau prĂ©cise expressĂ©ment que la loi ancienne se trouve abrogĂ©e, ex la loi du 19 octobre 2000 . L’abrogation peut ĂȘtre tacite quand un texte nouveau contient des dispositions contraires ou incompatibles avec des textes anciens. *Le caractĂšre obligatoire de la loi la loi s’impose Ă  tous. Une loi impĂ©rative s’applique indĂ©pendamment de la volontĂ© des citoyens ,ex droit pĂ©nal, respecter les bonnes mƓurs comme ne pas louer des chambres Ă  l’heure. Une loi supplĂ©tive s’applique sauf en cas de volontĂ©s contraires des deux parties contractantes. Tout le droit des contrats est un droit supplĂ©tif, l’article 1134 du code civil prĂ©cise que les conventions lĂ©galement formĂ©es tiennent lieu de lois Ă  ceux qui les ont faites. La loi doit ĂȘtre connue, cette connaissance passe par sa publication dans le Journal Officiel nul ne doit ignorer la loi. La non rĂ©troactivitĂ© de la loi L’article 2 du code civil dit que la loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a pas d’effet rĂ©troactif. La loi nouvelle ne peut pas s’appliquer Ă  des situations de faits ou de droits antĂ©rieures Ă  sa publication. On parle souvent d’application immĂ©diate de la loi, elle va s’appliquer aux faits en cours mais non aux situations juridiques dĂ©jĂ  nĂ©es, dans ce cas il y survie de la loi ancienne. Toutefois ce principe connaĂźt des exceptions – la loi se dĂ©clare elle-mĂȘme rĂ©troactive, ex en 1945 sur la collaboration. – les lois sont interprĂ©tatives , ces lois viennent prĂ©ciser le sens ou la portĂ©e d’une loi rĂ©cemment promulguĂ©e. – les lois pĂ©nales plus douces. Le cours de droit civil est divisĂ© en plusieurs fiches notion de droit, biens, acteurs de la vie juridique, sources du droit, preuves, responsabilité  Cours complet d’Introduction au droit sources du droit, notion de droit, droit des biens, droit des personnes
 La notion de droit Les sources du droit Les diffĂ©rentes dĂ©finitions et sources du droit Les acteurs de la vie juridiques les personnes morales La responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Le droit et les biens La preuve des actes et des faits juridiques Les acteurs de la vie juridique les personnes physiques CopropriĂ©tĂ© – mitoyennetĂ© – indivision propriĂ©tĂ©s collectives B/ Les sources autres que la loi Elles sont au nombre de 5, il s’agit de la coutume, de la doctrine et la jurisprudence, du rĂšglement et de l’ordonnance. Les sources internationales du droit seront Ă©voquĂ©es dans un autre chapitre. 1° Le rĂšglement Article 37 du code civil prĂ©cise que dans des matiĂšres qui ne sont pas du domaine de la loi, elles ont caractĂšre rĂ©glementaire -> Constitution reconnaĂźt au rĂšglement compĂ©tence propre/exclusive. 2 types de rĂšglements RĂšglements d’application qui sont pris dans domaines oĂč la loi normalement fixe la loi et oĂč le lĂ©gislateur Ă  lĂ©guer au gouvernement le pouvoir de fixer le pouvoir d’application. RĂšglements autonomes qui interviennent dans leur domaine propre domaines oĂč la loi fixe les principes gĂ©nĂ©raux ou domaines auxquels loi ne touche pas. Protection du domaine lĂ©gislatif contre les empiĂštements du pouvoir rĂ©glementaire assez bien assurĂ©e et de 2 maniĂšres – Recours possible en annulation d’un acte rĂ©glementaire illĂ©gal pcq pris dans domaine de la loi. – Exception d’inĂ©galitĂ© qui peut ĂȘtre soulevĂ©e par un particulier devant une juridiction particuliĂšre. Dans ce cas-lĂ , le juge judiciaire a parfois la possibilitĂ© de juger lui-mĂȘme le dĂ©cret illĂ©gal, inapplicable. Lorsque risque d’atteinte Ă  une libertĂ© individuelle. Avant adoption d’une loi, au cours d’une procĂ©dure parlementaire, gouvernement peut essayer d’intervenir et empĂȘcher adoption d’une proposition de loi -> saisie du CC qui a dĂ©veloppĂ© jurisprudence assez souple. Une fois loi entrĂ©e en application, il est encore possible pour Premier ministre de demander au CC d’en reconnaĂźtre nature rĂ©glementaire ce qui permet de dĂ©classer/dĂ©lĂ©galiser un texte sans pour autant le modifier mais il pourra ĂȘtre modifiĂ© par rĂšglement/dĂ©cret aprĂšs. 2 L’ordonnance Art. 38 avant 1958, parlement pouvait voter loi de dĂ©lĂ©gation donnant au gouvernement droit de prendre dĂ©crets ayant force de lois et qui entraient immĂ©diatement en vigueur et devaient ĂȘtre ratifiĂ©s par parlement. A partir de 1958, gouvernement peut demander au parlement de prendre par ordonnance pendant dĂ©lai limitĂ© prĂ©vu des mesures normalement du domaine de la loi pour tenir programme -> vote d’une loi d’habilitation
 Si ordonnance pas ratifiĂ©e par Parlement, elle prend nature d’un rĂšglement administratif susceptible de faire objet d’un recours en annulation. Recours Ă  cette mĂ©thode devrait ĂȘtre exceptionnel car pas de dĂ©bat parlementaire. Depuis quelques annĂ©es, les gouvernements usent et abusent de cette mĂ©thode pour accĂ©lĂ©rer les votes lĂ©gislatifs. 3 La coutume La coutume se dĂ©finit comme la rĂ©pĂ©tition d’usage au sein d’un groupe qui au bout d’un certain temps la considĂšre comme une loi, ex la femme en se mariant prend le nom de son Ă©poux. Elle est orale pas Ă©crite , application locale. Cette coutume doit faire l’objet d’un consensus, c’est-Ă -dire que les personnes se soumettent Ă  cette coutume . 4 La doctrine Il s’agit des Ă©crits effectuĂ©s par les auteurs juristes. Leurs Ă©crits portent soit sur la loi, soit sur les dĂ©cisions de justice. 5 La jurisprudence Il s’agit de l’ensemble des dĂ©cisions de justice qui posent principes et solutions sur des problĂšmes posĂ©s. Plus la juridiction saisie est haute et plus la dĂ©cision aura de portĂ©e, une dĂ©cision d’assemblĂ©e plĂ©niĂšre s’impose aux juridictions du fond. La jurisprudence comporte certains dĂ©faut par rapport Ă  la loi . En effet elle est relative car la dĂ©cision est rendue pour un procĂšs qui n’oppose que deux personnes. Elle est fragile, on est jamais Ă  l’abris d’un retournement de jurisprudence. Il n’en demeure pas moins que la jurisprudence est crĂ©atrice de lois, ex un arrĂȘt de 1976 qui prĂ©cise quand une entreprise est en cessation de paiement sera repris plus tard par une nouvelle loi. a Notion de jurisprudence. Sens moderne = assez Ă©loignĂ© de ses origines et de ce qu’il peut ĂȘtre dans certains pays Ă©trangers. Etymologiquement, la juris prudentia = vertu de prudence appliquĂ©e au droit et assimilĂ©e Ă  prudence du juriste, Ă  science et mĂ©thode du droit en droit romain telle qu’elle Ă©tait enseignĂ©e par les jurisconsultes. Elle relevait Ă  l’époque de l’AntiquitĂ© plutĂŽt de ce qu’on appelle aujourd’hui la doctrine. Aujourd’hui encore, dans les pays anglo-amĂ©ricains, jurisprudence = assimilĂ©e Ă  mĂ©thode du droit. En France, notion de jurisprudence peut recouvrir sujets multiples, elle se rĂ©fĂšre toujours aux dĂ©cisions des tribunaux -> pas science abstraite, thĂ©orique mais pratique des tribunaux. Au sens le + large du terme, jurisprudence recouvre ensemble des dĂ©cisions rendues par tribunaux dans une pĂ©riode et une matiĂšre donnĂ©es. On peut dĂ©signer aussi ensemble des dĂ©cisions rendues dans une branche spĂ©ciale du droit. Solutions gĂ©nĂ©ralement et habituellement donnĂ©es Ă  question de droit prĂ©cisĂ©ment identifiĂ©e conditions habituellement exigĂ©es par tribunaux, validitĂ© de telle ou telle convention
 – tribunaux peaufinent la loi. Sens prĂ©cis suppose interprĂ©tation/solution prĂ©cise qui complĂšte et prolonge parfois rĂšgle de droit complĂ©mentaire qui ne doit pas ĂȘtre une pure application des lois -> elle doit traduire une prise de position des juges sur interprĂ©tation de telle ou telle rĂšgle. Pour ĂȘtre en prĂ©sence de jurisprudence, il faut une interprĂ©tation retenue de maniĂšre habituelle -> donc il faut une interprĂ©tation relativement stable. Toutes les dĂ©cisions de tribunaux n’ont pas une Ă©gale valeur -> hiĂ©rarchie des tribunaux et jurisprudence va avoir une importance + grande suivant juridiction qui l’applique. Terme jurisprudence » dĂ©signe arrĂȘts rendus par Cour de cassation autoritĂ© de faits imposĂ©e par Cour de cassation. b Fonctions et autoritĂ© de la jurisprudence. Au lendemain de la RĂ©volution Française., jurisprudence = secondaire car primautĂ© du lĂ©gislatif. On ne demandait pas au juge d’interprĂ©ter la loi mais de l’appliquer servilement -> inapplicable. Loi de 1790 avait créé procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© lĂ©gislative qui imposait aux tribunaux confrontĂ©s Ă  difficultĂ©s d’application de s’adresser au corps lĂ©gislatif rĂ©dacteur pour modifier ou refaire loi. Loi supprimĂ©e en 1807 mais mĂȘme avant suppression, rĂ©dacteurs du Code civil ont dĂ©volu rĂŽle au juge non-nĂ©gligeable et que loi ne pouvait ni ne devait tout prĂ©voir -> elle devait se limiter aux principes gĂ©nĂ©raux et abstraits. C/ La codification > adoption du Code civil = modification du corps de rĂšgles relatifs au droit civil en entier. Code civil = exemple le + achevĂ©. Modernisation et adaptation Ă  Ă©volution de la sociĂ©tĂ©. Adoption en 1975 d’un nouveau code de procĂ©dure civile qui a opĂ©rĂ© rĂ©forme globale & modernisation de notre procĂ©dure civile. Ø Codifications formelles Ă  partir de 90’s, on a créé de nouvelles formes de Codes en regroupant des rĂšgles diverses mais se rapportant Ă  une mĂȘme matiĂšre compilĂ©es dans des Codes + ou – bien prĂ©sentĂ©s. Travail accompli par administrations -> vague de Codes/codifications administratives sans discussion parlementaire et une loi de 2003 a habilitĂ© ainsi le gouvernement Ă  adopter ou Ă  recodifier un Code rural, des collectivitĂ©s territoriales, du tourisme
 -> codifications Ă  droit constant. Si les lois ne sont pas formulĂ©es dans les mĂȘmes termes donc leur interprĂ©tation ne sera plus la mĂȘme travail de réécriture a Ă©tĂ© surprenant. Le plan qui prĂ©side Ă  leur ordonnancement, ça peut laisser place Ă  de nouvelles interprĂ©tations. Facteur d’insĂ©curitĂ© juridique. Nouveaux Codes comportent 3 parties – LĂ©gislative code du travail, de la consommation
 -> regroupes tous textes de valeur lĂ©gislative et donc tous les articles sont prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre L » ex art. L-345
. – RĂšglementaire compile dĂ©crets adoptĂ©s en CE et donc tous articles prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre R ». – DĂ©crets simples articles prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre D ». Chaque partie obĂ©it au mĂȘme plan, de telle sorte que dispositions qui se rapportent au mĂȘme objet se retrouvent au mĂȘme niveau. Volume du contentieux nombre sans cesse croissant des litiges devant les tribunaux montĂ©e en puissance de la jurisprudence. Le cours de droit civil est divisĂ© en plusieurs fiches notion de droit, biens, acteurs de la vie juridique, sources du droit, preuves, responsabilité  Cours complet d’Introduction au droit sources du droit, notion de droit, droit des biens, droit des personnes
 La notion de droit Les sources du droit Les diffĂ©rentes dĂ©finitions et sources du droit Les acteurs de la vie juridiques les personnes morales La responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Le droit et les biens La preuve des actes et des faits juridiques Les acteurs de la vie juridique les personnes physiques CopropriĂ©tĂ© – mitoyennetĂ© – indivision propriĂ©tĂ©s collectives Les autres fiches de cours Cours d’introduction au droitLa personne morale dĂ©finition, personnalitĂ© juridique
La responsabilitĂ© dĂ©lictuelleRĂ©sumĂ© du droit des biensLe droit de propriĂ©tĂ©La propriĂ©tĂ© collective copropriĂ©tĂ©, indivision, mitoyennetĂ©Qu’est-ce que le droit ? Pourquoi le droit ?La personne physique ses droits, attributs et capacitĂ©La preuve des actes et des faits juridiquesLe droit dĂ©finition, notion de droit, branches du droit
Le droit fait-il Ă©voluer les mƓurs, l’économie, la politique?Les critĂšres d’identification de la rĂšgle de droitLe droit et les autres normes sociales religion, morale
Grands systĂšmes juridiques romano-germanique et Common lawLes grands courants de la philosophie du droitQuelles sont les branches du droit ?Le personnel judiciaireLes juridictions de l’ordre judiciaire civil, pĂ©nal et administratifQuelles sont les sources du droit ?RĂŽle du juge obligation de juger et arrĂȘts de rĂšglementDĂ©cisions de la Cour d’appel et ArrĂȘts de la Cour de cassationLe principe de primautĂ© des traitĂ©s et accords internationaux De la constitution de la partie civile. (Art. 36 Ă  46) Chapitre II. - De l'instruction. (Art. 47 Ă  111) Chapitre III. - De la chambre d'accusation. (Art. 112 Ă  120) Chapitre IV. - De la reprise de l'information sur charges nouvelles. (Art. 121) Livre II. - Des juridictions de jugement. (Art. 122 Ă  257) Livre III. - Des voies de recours
1. D. n° 91-1266, 19 dĂ©c. 1991, portant application de la loi relative Ă  l’aide juridique, art. 43-1. 2. C. consom., art. R. 331-9-2, II anc. 3. Cass. 2e civ., 6 juin 2019, n° 18-12755. 4. L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, de modernisation de la justice du XXIe siĂšcle, dite loi Justice 21 JO n° 0269, 19 nov. 2016 ; Richevaux M., Les indispensables du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral des obligations, 2018, Ellipses, fiche n° 42, surendettement » et fiche n° 43, surendettement rĂŽle du juge » – L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JO, 24 mars 2019. 5. FerriĂšre F. et Avena-Robardet V., Surendettement des particuliers 2012-2013, 4e Ă©d., 2012, Dalloz ; Risso F., Le traitement juridique de l’endettement, 1996, PUAM. 6. Ord. n° 2016-301, 14 mars 2016, modifiant le Code de la consommation JO, 16 mars 2016 ; Sauphanor-Brouillaud N. et Aubry H., Recodification du droit de la consommation – À propos de l’ordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 », JCP G 2016, 392. 7. L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016 JO, 19 nov. 2016 ; Gjidara-Decaix S., Justice du XXIe siĂšcle quels changements pour le droit du surendettement ? », AJ fam. 2017, p. 590 ; PiedeliĂšvre S., Droit du surendettement dans la loi de modernisation de la justice du XXIe siĂšcle. Loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 », JCP G 2017, doctr. 1329 ; Raschel L., Justice du XXIe siĂšcle prĂ©sentation des dispositions relatives au surendettement », ProcĂ©dures 2017, Ă©tude 16. 8. L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JO, 24 mars 2019. 9. Donnier L’impact de la lĂ©gislation relative au surendettement sur la thĂ©orie des voies d’exĂ©cution », RD bancaire et fin. 2012, dossier 20. 10. Bazin-Beust D., Le surendettement d’une rĂ©forme Ă  l’autre », Act. proc. coll. 2017, alerte 25 ; Gjidara-Decaix S., Évolution du droit du surendettement des particuliers », Rev. proc. coll. 2016, comm. 101. 11. C. consom., art. L. 711-1. 12. L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JO, 24 mars 2019. 13. Richevaux M., Les indispensables du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral des obligations, 2018, Ellipses, fiche n° 43, surendettement rĂŽle du juge ». 14. C. consom., art. L. 733-10. 15. C. consom., art. L. 711-4 et C. consom., art. L. 711-5. 16. Regnaut-Moutier C. et Vallansan J., Le pĂ©rimĂštre d’application des procĂ©dures collectives la rĂ©partition entre la procĂ©dure commerciale et la procĂ©dure consumĂ©riste », Rev. proc. coll. 2011, dossier 2. 17. C. consom., art. L. 711-1. 18. C. consom., art. L. 711-1. 19. Cass. 2e civ., 2 juill. 2009, n° 08-17211 Bourin Quelques aspects du contrĂŽle par la Cour de cassation de la fin de non-recevoir tirĂ©e de l’absence de bonne foi dans le surendettement des particuliers », Dr. et procĂ©d. 2006, p. 5. 20. C. consom., art. L. 711-1, al. 2. 21. C. consom., art. L. 711-3 Mariani-Riela Les frontiĂšres des procĂ©dures de surendettement des particuliers », RD bancaire et fin. 2012, dossier 19. 22. Cass. 2e civ., 6 juin 2019, n° 18-16228. 23. C. consom., art. L. 722-1 ; C. consom., art. R. 712-15. 24. C. consom., art. L. 721-2 ; C. consom., art. R. 712-15. 25. C. consom., art. L. 712-2, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 26. C. consom., art. L. 724-1, al. 2 Hugon C., L’approche thĂ©orique de la procĂ©dure de rĂ©tablissement personnel », Contrats, conc. consom. 2005, dossier 10. 27. C. consom., art. L. 724-3 ; C. consom., art. L. 741-6, al. 3, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 28. C. consom., art. L. 741-1, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 29. C. consom., art. L. 724-1. 30. C. consom., art. L. 733-1. 31. C. consom., art. L. 733-1 ; C. consom., art. L. 733-4 et C. consom., art. L. 733-7. 32. C. consom., art. L. 733-1, modifiĂ© par L. n° 2016-1691, 9 dĂ©c. 2016, art. 66 V ; Cass., avis, 10 janv. 2005, n° 05-0001 Bull. civ. avis, n° 1 ; Contrats, conc. consom. 2005, comm. 76, note Raymond G. ; Act. proc. coll. 2005, comm. 79, note Le Bars T. ; RD bancaire et fin. 2005, p. 35, note PiedeliĂšvre S. ; Rev. proc. coll. 2006, comm. 14, obs. Gjidara-Decaix S. ; Dr. et procĂ©d. 2005, p. 188 – Cass. 2e civ., 22 mars 2006, n° 04-04140 RTD com. 2006, p. 680, note Paisant G. – Cass. 2e civ., 24 janv. 2008, n° 06-20367 Contrats, conc. consom. 2008, comm. 122, obs. Raymond G. ; RTD com. 2008, p. 430, note Paisant G. – Cass. 2e civ., 17 avr. 2008, nos 06-21417 et 07-14615 Bull. civ. II, n° 94 ; Rev. proc. coll. 2008, comm. 146, obs. Gjidara-Decaix S. 33. C. consom., art. L. 733-10. 34. C. consom., art. L. 733-10. 35. C. consom., art. R. 331-9-2, II anc. 36. Cass. 2e civ., 14 sept. 2006, n° 05-04024 ; Cass. 2e civ., 14 sept. 2006, n° 05-12581 Bull. civ. II, n° 232, p. 218. 37. Cass. 2e civ., 25 juin 2015, n° 14-17733 Bull. civ. II, n° 6, n° 176 – Cass. 2e civ., 6 juin 2019, n° 18-12755. 38. C. consom., art. L. 733-13 anc. 39. C. consom., art. L. 733-13 anc. 40. C. consom., art. L. 723-3 ; C. consom., art. L. 723-4 et C. consom., art. L. 733-10. 41. C. consom., art. modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 42. C. consom., art. L. 733-10 Ă  L. 733-17 et C. consom., art. R. 713-1 Ă  R. 733-17-1. 43. L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016 JO, 19 nov. 2016. 44. L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JO, 24 mars 2019. 45. C. consom., art. R. 713-5. 46. CA Paris, 9 nov. 2005, inĂ©dit. 47. C. consom., art. R. 742-55. 48. C. consom., art. L. 733-1, L. 733-4 ou L. 733-7. 49. C. consom., art. L. 733-10, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 50. L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JORF n° 0071, 24 mars 2019. 51. C. consom., art. L. 733-1, modifiĂ© par L. n° 2016-1691, 9 dĂ©c. 2016, art. 66 V. 52. C. consom., art. L. 733-4, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 53. C. consom., art. L. 733-7. 54. C. consom., art. L. 733-10. 55. C. consom., art. R. 741-16, modifiĂ© par D. n° 2017-896, 9 mai 2017, art. 16. 56. C. consom., art. L. 722-5. 57. C. consom., art. R. 722-8, créé par D. n° 2016-884, 29 juin 2016. 58. C. consom., art. R. 722-10, créé par D. n° 2016-884, 29 juin 2016. 59. C. consom., art. L. 733-10 ; C. consom., art. R. 722-2. 60. C. consom., art. R. 713-5. 61. Cass. 1re civ., 7 juin 2001, n° 00-04154 ; Cass. 2e civ., 8 dĂ©c. 2005, n° 04-04197. 62. CPC, art. 607 et CPC, art. 608 ; Cass. 1re civ., 4 avr. 1991, n° 90-04012 Contrats, conc. consom. 1991, comm. 151, note Raymond G. – Cass. 2e civ., 14 sept. 2006, n° 05-12581 Bull. civ. II, n° 232 ; ProcĂ©dures 2007, comm. 18, note Croze H. ; Rev. proc. coll. 2007, p. 220, n° 12, obs. Gjidara-Decaix S. ; RTD com. 2006, p. 923, note Paisant G. – Cass. 2e civ., 6 janv. 2011, n° 09-71643. 63. Cass. 1re civ., 25 oct. 1994, n° 93-04070 Bull. civ. I, n° 308. 64. C. consom., art. L. 711-1. 65. Cass. 2e civ., 19 mai 2005, n° 03-04168 Contrats, conc. consom. 2005, comm. 161, note Raymond G. ; Rev. proc. coll. 2006, p. 31, n° 7, note Gjidara-Decaix S. 66. Cass. 2e civ., 15 oct. 2015, n° 14-22395 LPA 2015, p. 11, note Lasserre-Capdeville J. ; Rev. proc. coll. 2016, comm. 104, obs. Gjidara-Decaix S. 67. C. consom., art. R. 713-10 ; Cass. 2e civ., 24 mars 2005, n° 04-04027 Bull. civ. II, n° 83 ; Contrats, conc. consom. 2005, comm. 144, obs. Raymond G. 68. C. consom., art. R. 713-5, créé par D. n° 2016-884, 29 juin 2016. 69. C. consom., art. R. 713-6, créé par D. n° 2016-884, 29 juin 2016. 70. C. consom., art. L. 761-1, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 71. C. consom., art. L. 761-2, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 72. CPC, art. 931 Ă  949. 73. C. consom., art. L. 733-12. 74. C. consom., art. L. 733-1 ; C. consom., art. L. 733-4 et C. consom., art. L. 733-7. 75. C. consom., art. R. 733-14, modifiĂ© par D. n° 2019-455, 16 mai 2019, art. 7.
Codede commerce : articles L611-1 Ă  L611-16 Articles L. 611-4 Ă  L. 611-16 concernent la conciliation; Code de commerce : articles R611-22 Ă  R611-46 DĂ©signation du conciliateur; Code de commerce : article R611-47 RĂ©munĂ©ration du conciliateur; Code rural et de la pĂȘche maritime : articles L351-1 Ă  L351-7-1 ProcĂ©dure spĂ©cifique aux L’appel L’appel est une voie de recours ordinaire et de rĂ©formation contre les jugements rendus en premiĂšre instance. Pour dĂ©ployer pleinement ses effets II, l’appel est soumis Ă  un certain nombre de conditions de recevabilitĂ© I. I. — Les conditions de recevabilitĂ© de l’appel Pour ĂȘtre recevable, l’appel doit aussi bien satisfaire des conditions de fond A, que des conditions de forme B. A. — Les conditions de fond L’appel n’est ouvert que contre 1. — Les dĂ©cisions rendues en matiĂšre contraventionnelle uniquement pour les contraventions de 5eclasse ; les peines d’amende dont le montant est supĂ©rieur Ă  150 euros ; ou lorsque le jugement du Tribunal de Police a statuĂ© sur l’action civile ; 2. — Les dĂ©cisions rendues en matiĂšre correctionnelle par le Tribunal correctionnel ; 3. — Les dĂ©cisions rendues en matiĂšre criminelle par la Cour d’assises. À cela s’ajoute que seul un nombre de personnes limitativement prĂ©vu par le Code de procĂ©dure pĂ©nale peuvent former un appel 1. — La personne objet des poursuites ; 2. — La partie civile seulement concernant la dĂ©cision ayant statuĂ© sur l’action civile ; 3. — Le ministĂšre public ; 4. — La personne civilement responsable et l’assureur du mis en cause ou de la partie civile uniquement s’agissant des dispositions affairant aux intĂ©rĂȘts civils ; 5. — Les administrations Ă  l’origine des actions par exemple, les douanes. B. — Les conditions de forme de l’appel D’abord, l’appel principal doit ĂȘtre interjetĂ© dans un certain dĂ©lai pour ĂȘtre recevable. À cet Ă©gard il convient de distinguer 1. — L’appel des parties, lequel doit ĂȘtre formĂ© dans un dĂ©lai de dix jours Ă  compter du prononcĂ© du jugement ou de sa notification aux intĂ©ressĂ©s ; 2. — L’appel du parquet, qui est de vingt jours Ă  compter du prononcĂ© du jugement. Lorsqu’une ou plusieurs parties font appel, le Code de procĂ©dure pĂ©nale fait bĂ©nĂ©ficier aux autres parties d’un dĂ©lai supplĂ©mentaire de cinq jours. On parle alors d’appel incident. 3. — Ensuite, l’acte d’appel doit ĂȘtre signĂ©, et fait auprĂšs du greffe de la juridiction ayant rendu la dĂ©cision attaquĂ©e. Si l’appelant est incarcĂ©rĂ©, la dĂ©claration d’appel est faite auprĂšs du chef de l’établissement pĂ©nitentiaire dans lequel il est Ă©crouĂ©. II. — Les effets de l’appel L’appel a pour effet de suspendre l’exĂ©cution de la dĂ©cision attaquĂ©e A, et de renvoyer l’affaire devant la Cour d’appel B. A. — L’effet suspensif de l’appel Aux termes de l’article 506 du Code de procĂ©dure pĂ©nal, il est sursis Ă  l’exĂ©cution du jugement pendant les dĂ©lais d’appel et durant l’instance d’appel. Il s’ensuit que l’exĂ©cution des dispositions pĂ©nales et civiles du jugement de premiĂšre instance ne peuvent ĂȘtre portĂ©es Ă  exĂ©cution pendant ce dĂ©lai. 1. — S’agissant des dispositions pĂ©nales du jugement de premiĂšre instance Il dĂ©coule de ce qui prĂ©cĂšde que l’exĂ©cution de la ou des peines prononcĂ©es Ă  la requĂȘte du ministĂšre public a lieu lorsque la dĂ©cision est devenue dĂ©finitive article 708 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Cependant, il existe nombre d’exceptions Ă  ce principe a. — Le dĂ©lai d’appel accordĂ© au reprĂ©sentant du ministĂšre public ne fait pas obstacle Ă  ce que la peine soit portĂ©e Ă  exĂ©cution article 708 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. DĂšs lors, le jugement de premiĂšre instance devient exĂ©cutoire Ă  l’issue du dĂ©lai de dix jours laissĂ© aux parties pour interjeter appel. b. — Certaines dispositions du Code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voient que des peines peuvent faire l’objet d’une exĂ©cution provisoire si un texte le prĂ©voit 1. — Tel est le cas des sanctions pĂ©nales prononcĂ©es en application des articles 131-5 et 131-11 et 132-25 à 132-70 du Code pénal par exemple, suspension du permis de conduire, qui peuvent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es exĂ©cutoires par provision article 506 du Code de procĂ©dure pĂ©nale ; 2. — Il ressort de l’article 132-41 du Code de procĂ©dure pĂ©nale que la juridiction de premiĂšre instance peut assortir de l’exĂ©cution provisoire une condamnation Ă  une peine de sursis probatoire ; 3. — De mĂȘme, il n’y a pas d’obstacle Ă  ce qu’une procĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© CRPC soit immĂ©diatement exĂ©cutoire article 495-11 du Code de procĂ©dure pĂ©nale ; 4. — Dans le cadre d’une procĂ©dure de comparution immĂ©diate, l’article 397-4 du Code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit que la juridiction de premiĂšre instance a la facultĂ© de placer ou maintenir le prĂ©venu en dĂ©tention provisoire, sous contrĂŽle judiciaire, ou sous assignation Ă  rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique par dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e dans l’attente de l’audiencement de l’appel ; 5. — Enfin, le Tribunal a la facultĂ© de placer ou maintenir le prĂ©venu en dĂ©tention provisoire, sous contrĂŽle judiciaire, ou sous assignation Ă  rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique si la peine prononcĂ©e en premiĂšre instance est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  une annĂ©e d’emprisonnement. Il lui appartiendra alors de dĂ©cerner un mandat de dĂ©pĂŽt par dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e. 2. — S’agissant des dispositions civiles du jugement de premiĂšre instance L’effet suspensif de l’appel concerne Ă©galement les dispositions civiles du jugement de premiĂšre instance contre lequel appel s’avĂšre interjetĂ©. Cependant lĂ  encore, il existe des exceptions Ă  ce principe. En outre, le tribunal statuant en premiĂšre instance peut ordonner le versement provisoire de tout ou partie des dommages et intĂ©rĂȘts allouĂ©s Ă  la partie civile, ou encore demander une provision exĂ©cutoire article 464 du Code de procĂ©dure pĂ©nale ; B. — L’effet dĂ©volutif de l’appel L’appel a pour effet de saisir la juridiction de l’ordre judiciaire appartenant Ă  l’échelon supĂ©rieur la Cour d’appel. Il convient de noter que cette saisine n’opĂšre que dans les limites fixĂ©es par l’acte d’appel, ainsi que par la qualitĂ© de l’appelant articles 509 et 515 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, ce qui emporte deux consĂ©quences a. — La premiĂšre la Cour d’appel ne saurait connaitre de faits qui n’auraient pas Ă©tĂ© abordĂ©s devant le Tribunal, de mĂȘme qu’elle ne peut statuer concernant des personnes qui n’étaient pas parties en premiĂšre instance ; b. — La seconde la Cour d’appel n’est amenĂ©e Ă  statuer que sur les dispositions ayant fait l’objet d’un recours. Il est donc exclu qu’elle se prononce sur des Ă©lĂ©ments qui n’auraient pas Ă©tĂ© contestĂ©s par l’une des parties Ă  l’instance. Ainsi, elle ne peut 1. — Statuer sur des faits nouveaux non Ă©voquĂ©s en premiĂšre instance ; 2. — RĂ©pondre Ă  de nouvelles demandes qui n’auraient pas Ă©tĂ© formulĂ©es au prĂ©alable ; 3. — Aggraver le sort du condamnĂ© ou de la partie civile sur son seul appel. En effet, l’article 515 du Code de procĂ©dure pĂ©nale dispose que la Cour ne peut, sur le seul appel du prĂ©venu, du civilement responsable, de la partie civile ou de l’assureur de l’une de ces personnes, aggraver le sort de l’appelant. Il faut donc qu’il y ait Ă©galement appel de la partie adverse pour que le sort de la partie appelante puisse ĂȘtre aggravé. Par exception, le mĂȘme texte prĂ©voit que la Cour peut, sur l’appel du ministĂšre public, soit confirmer le jugement, soit l’infirmer en tout ou en partie dans un sens favorable ou dĂ©favorable au prĂ©venu. DĂšs lors, la rĂšgle prĂ©citĂ©e peut ĂȘtre neutralisĂ©e par l’appel du ministĂšre public. III. — Contacter un avocat L’appel Pour votre dĂ©fense 453 code de procĂ©dure pĂ©nale appel code de procĂ©dure pĂ©nale appel d’offre avocat 464 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel d’un jugement correctionnel appel d’un jugement correctionnel effet suspensif 506 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel avocat dĂ©lai appel avocat obligatoire 509 code de procĂ©dure pĂ©nale appel code procĂ©dure pĂ©nale appel correctionnel 530-1 code de procĂ©dure pĂ©nale appel correctionnel dĂ©lai appel correctionnel suspensif 557 code de procĂ©dure pĂ©nale d’abord, L’appel appel avec avocat appel avocat barreau 708 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel Ă  avocat appel Ă  jugement a interjetĂ© appel du jugement appel avocat pĂ©nal avocat spĂ©cialiste appel paris appel procĂ©dure pĂ©nale arrestation appel procĂ©dure pĂ©nale article 40 avocat postulant appel avocat spĂ©cialisĂ© appel puis, L’appel appel procĂ©dure pĂ©nale citation directe appel procĂ©dure pĂ©nale code avocat pour un appel avocat qui fait appel appel procĂ©dure pĂ©nale criminalitĂ© organisĂ©e appel procĂ©dure pĂ©nale d’arrĂȘt avocat pour appel avocat pour faire appel appel procĂ©dure pĂ©nale de la preuve appel procĂ©dure pĂ©nale dĂ©finition avocat oublie de faire appel avocat paris cour d’appel Versailles appel procĂ©dure pĂ©nale dĂ©lai d’appel appel procĂ©dure pĂ©nale dĂ©roulement avocat fait appel Ă  un expert avocat gĂ©nĂ©ral appel appel procĂ©dure pĂ©nale des dĂ©lais appel procĂ©dure pĂ©nale directe avocat d’appel avocat en appel obligatoire ensuite, L’appel appel procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal appel procĂ©dure pĂ©nale du contradictoire avocat droit pĂ©nal avocat en appel appel procĂ©dure pĂ©nale fonction publique appel procĂ©dure pĂ©nale française article 506 ccp avocat appel qui fait appel procĂ©dure pĂ©nale française accusatoire ou inquisitoire appel procĂ©dure pĂ©nale garde Ă  vue avocat cour d’appel avocat cour d’appel paris appel procĂ©dure pĂ©nale gendarmerie appel procĂ©dure pĂ©nale homme avocat appel urgence avocat appelĂ© maitre appel procĂ©dure pĂ©nale jonction appel procĂ©dure pĂ©nale judiciaire avocat appel paris aussi, L’appel avocat appel pension alimentaire appel procĂ©dure pĂ©nale juge d’instruction appel procĂ©dure pĂ©nale jugement avocat appel avocat appel international appel procĂ©dure pĂ©nale jurisprudence appel procĂ©dure pĂ©nale justice avocat appel judiciaire avocat appel juridique appel procĂ©dure pĂ©nale la preuve appel procĂ©dure pĂ©nale mineur article 708 code de procĂ©dure pĂ©nale avocat absent en appel appel procĂ©dure pĂ©nale mineur victime appel procĂ©dure pĂ©nale obligatoire article 708-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale audience correctionnelle cour d’appel appel procĂ©dure pĂ©nale opj appel procĂ©dure pĂ©nale ou civile Ă©galement, L’appel article 524 code de procĂ©dure pĂ©nale article 576 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale paris appel procĂ©dure pĂ©nale perquisition article 515 du ccp article 515-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale poursuite appel procĂ©dure pĂ©nale pourvoi en cassation article 515 code de procĂ©dure pĂ©nale article 515 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale prescription appel procĂ©dure pĂ©nale preuve article 515 alinĂ©a 2 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 515 alinĂ©a 3 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale qualification appel procĂ©dure pĂ©nale question article 464-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 465-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale questionnaire de mĂȘme, L’appel appel procĂ©dure pĂ©nale reforme article 509 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 509-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale salaire appel procĂ©dure pĂ©nale terrorisme article 506 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 509 code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale trafic de stupĂ©fiants appel procĂ©dure pĂ©nale travail dissimulĂ© article 464 du ccp aprĂšs, L’appel article 464-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale tribunal correctionnel appel procĂ©dure pĂ©nale tribunal de police article 33 code de procĂ©dure pĂ©nale article 464 alinĂ©a 3 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale vice appel procĂ©dure pĂ©nale victime article 464 code de procĂ©dure pĂ©nale article 464 du code de procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale vie privĂ©e appel procĂ©dure pĂ©nale voies de recours appeler imparfait appel procĂ©dure pĂ©nale vol appel rĂ©fĂ©rĂ© avocat obligatoire appeler en privĂ© appel sans avocat appel sans avocat obligatoire appeler au prĂ©sent appel suspensif code de procĂ©dure pĂ©nale appel un jugement mais, L’appel arrĂȘt cour d’appel correctionnelle article 501 du code de procĂ©dure pĂ©nale avocat cour d’appel Versailles avocat et appel calcul dĂ©lai appel correctionnel calcul dĂ©lai appel jugement correctionnel avocat obligatoire appel correctionnel= avocat spĂ©cialiste procĂ©dure d’appel Versailles caducitĂ© appel jugement non signifiĂ© calcul dĂ©lai d’appel pĂ©nal calcul du dĂ©lai d’appel en matiĂšre pĂ©nale caractĂšre suspensif de l’appel certificat de non appel procĂ©dure pĂ©nale chambre correctionnelle de la cour d’appel code de procĂ©dure pĂ©nale code de procĂ©dure pĂ©nale appel cour d’appel avocat non obligatoire cour d’appel chambre correctionnelle avocat cour d’appel cour d’appel avocat gĂ©nĂ©ral cour d’appel correctionnelle code pĂ©nal code pĂ©nal français car, L’appel cour d’appel correctionnelle paris cour d’appel correctionnelle procĂ©dure code procĂ©dure pĂ©nale comment avocat appel d’offre composition cour d’appel correctionnelle computation dĂ©lai d’appel jugement correctionnel computation du dĂ©lai d’appel en matiĂšre pĂ©nale conditions de recevabilitĂ© de l’appel consĂ©quences de l’appel du 18 juin 1940 consĂ©quences de l’appel d’un jugement constitution avocat appel intimĂ© constitution avocat en appel convocation cour d’appel correctionnelle cour d’appel arrĂȘt cour d’appel correctionnelle avocat obligatoire dĂ©lai appel correctionnel covis dĂ©lai appel correctionnel covis 19 cour d’appel de paris chambre correctionnelle cour d’appel de paris greffe correctionnel dĂ©lai appel jugement correctionnel partie civile dĂ©lai appel jugement correctionnel sur intĂ©rĂȘts civils cour d’appel de Versailles greffe correctionnel cour d’appel en matiĂšre pĂ©nale dĂ©lai appel correctionnel dĂ©lai appel correctionnel parquet cour d’appel greffe correctionnel cour d’appel judiciaire dĂ©lai appel en correctionnel dĂ©lai appel jugement tribunal correctionnel cour d’appel jugement cour d’appel justice dĂ©lai d’appel jugement pĂ©nal dĂ©lai d’appel jugement pĂ©nal sur intĂ©rĂȘts civils cour d’appel paris chambre correctionnelle cour d’appel pĂ©nal certes, L’appel dĂ©lai d’appel tribunal correctionnel dĂ©lai pour constituer avocat appel cour d’appel tribunal correctionnelle cour d’assise cour d’appel dĂ©lai d’appel code procĂ©dure pĂ©nale dĂ©lai d’appel correctionnel cout avocat pour appel dĂ©claration d’appel avocat obligatoire dĂ©claration d’appel en matiĂšre pĂ©nale dĂ©lai d’appel pĂ©nal point de dĂ©part dĂ©lai d’appel procĂ©dure pĂ©nale dĂ©claration d’appel procĂ©dure pĂ©nale dĂ©lai appel avocat garde Ă  vue dĂ©lai appel correctionnel partie civile effets de l’appel effets de l’appel civil dĂ©lai appel jugement tribunal correctionnel sur intĂ©rĂȘts civils effet de l’appel en droit administratif effet suspensif de l’appel en matiĂšre civile dĂ©lai appel procĂ©dure pĂ©nale dĂ©lai audiencement appel correctionnel effet suspensif de l’appel en matiĂšre correctionnelle effet suspensif de l’appel en matiĂšre pĂ©nale dĂ©lai d’appel au pĂ©nal dĂ©lai d’appel correctionnel covis effet suspensif de l’appel droit administratif effet suspensif de l’appel en matiĂšre administrative dĂ©lai d’appel correctionnel partie civile dĂ©lai d’appel dĂ©cision pĂ©nale alors, L’appel effet suspensif de l’appel et exĂ©cution provisoire effet suspensif de l’appel exĂ©cution provisoire dĂ©lai d’appel droit pĂ©nal dĂ©lai d’appel d’une condamnation pĂ©nale effet de l’appel en matiĂšre correctionnelle effet suspensif de l’appel dĂ©finition dĂ©lai d’appel en matiĂšre pĂ©nale dĂ©lai d’appel en pĂ©nal effet suspensif de l’appel article effet suspensif de l’appel code de procĂ©dure civile dĂ©lai d’appel incident pĂ©nal dĂ©lai d’appel jugement correctionnel sur intĂ©rĂȘts civils effet suspensif de l’appel au pĂ©nal effet suspensif de l’appel civil dĂ©lai d’appel jugement tribunal correctionnel dĂ©lai d’appel matiĂšre pĂ©nale effet suspensif appel pĂ©nal effet suspensif de l’appel dĂ©lai d’appel ordonnance pĂ©nale dĂ©lai d’appel pĂ©nal effet dĂ©volutif de l’appel et Ă©vocation effet dĂ©volutif de l’appel pĂ©nal dĂ©lai d’appel pĂ©nal 10 jours ouvrĂ©s pourtant, L’appel dĂ©lai d’appel pĂ©nal covis effet non suspensif de l’appel administratif effet suspensif appel jugement correctionnel dĂ©lai d’appel pĂ©nal covis 19 dĂ©lai d’appel pĂ©nal jours ouvrĂ©s effet dĂ©volutif appel pĂ©nal effet dĂ©volutif de l’appel en matiĂšre pĂ©nale dĂ©lais appel correctionnel dĂ©lais appel jugement correctionnel effet de l’appel en matiĂšre pĂ©nale effet de l’appel sur un jugement dĂ©lais appel tribunal correctionnel dĂ©lais d’appel correctionnel dĂ©sistement d’appel en matiĂšre pĂ©nale dĂ©sistement d’appel procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal effet de l’appel effet de l’appel au pĂ©nal droit pĂ©nal des affaires droit pĂ©nal spĂ©cial effet suspensif de l’appel pĂ©nal ci-aprĂšs, L’appel effet suspensif de l’appel rĂ©forme la procĂ©dure la procĂ©dure d’appel en matiĂšre civile effet suspensif et dĂ©volutif de l’appel effets de l’appel en garantie l’appel en matiĂšre criminelle l’appel en matiĂšre pĂ©nale effets de l’appel en matiĂšre civile exception Ă  l’effet suspensif de l’appel faire appel jugement huissier frais avocat appel frais avocat en appel gagner en appel jugement honoraires avocat appel honoraires avocat en appel les effets de l’appel en matiĂšre pĂ©nale les effets de l’appel en procĂ©dure civile honoraires avocat pour appel irrecevabilitĂ© appel partie civile irrecevabilitĂ© appel provoquĂ© jugement en cour d’appel jugement faire appel suivant, L’appel l’article 464 du ccp la chambre correctionnelle de la cour d’appel la procĂ©dure d’appel en matiĂšre pĂ©nale l’effet dĂ©volutif de l’appel dĂ©finition l’effet suspensif de l’appel la recevabilitĂ© de l’appel l’appel du jugement statuant exclusivement sur la compĂ©tence l’appel d’un jugement est-il suspensif les effets de l’appel en droit les effets de l’appel en procĂ©dure pĂ©nale l’appel en droit pĂ©nal l’appel en justice recevabilitĂ© appel contentieux administratif recevabilitĂ© appel cour administrative l’appel en procĂ©dure pĂ©nale l’article 464 du code de procĂ©dure pĂ©nale procĂ©dure appel correctionnel procĂ©dure contradictoire enfin, L’appel le code pĂ©nal le droit pĂ©nal procĂ©dure d’appel civil procĂ©dure d’appel en justice l’effet de l’appel appel anonyme procĂ©dure pĂ©nale appel avocat tĂ©lĂ©chargement illĂ©gal verbe appeler appel d’un jugement avant dire droit appel d’un jugement mixte un appel appel en jugement appel en matiĂšre correctionnelle tribunal correctionnel cour d’appel appel en matiĂšre pĂ©nale appel en matiĂšre pĂ©nale suspensif un avocat appel appel en procĂ©dure pĂ©nale appel et jugement davantage encore, L’appel suppression de l’effet suspensif de l’appel appel immĂ©diat jugement mixte appel incident tarif avocat appel appel incident code de procĂ©dure pĂ©nale appel incident procĂ©dure pĂ©nale son avocat fait appel appel jugement assises appel jugement au fond signification Ă  avocat appel appel jugement avant dire droit pourtant, L’appel appel jugement civil saisie arrĂȘt appel jugement clĂŽture liquidation judiciaire appel jugement comparution immĂ©diate tarif avocat en appel appel jugement compĂ©tence appel jugement contravention 4Ăšme classe recevabilitĂ© de l’appel et exĂ©cution du jugement appel jugement correctionnel appel jugement correctionnel partie civile rĂ©cusation appel jugement correctionnel sur intĂ©rĂȘts civils appel jugement cour d’assises recevabilitĂ© de l’appel d’un jugement avant dire droit appel jugement de liquidation judiciaire recours en appel jugement appel jugement de police appel jugement dĂ©lai recevabilitĂ© de l’appel en particulier, L’appel appel jugement en rectification d’erreur matĂ©rielle appel jugement Ă©tranger rĂšgles de pratique de la cour d’appel en matiĂšre pĂ©nale appel jugement exĂ©cution provisoire appel jugement expertise qu’est-ce que l’effet suspensif de l’appel appel jugement homologation appel jugement incompĂ©tence qui a fait l’appel appel jugement interdiction de gĂ©rer appel jugement intĂ©rĂȘts civils les effets de l’appel appel jugement jĂ  dĂ©lai appel jugement liquidation judiciaire dĂ©lai recevabilitĂ© appel hors dĂ©lai appel jugement mise en Ă©tat appel jugement mixte qui fait appel Ă  l’homme appel jugement mixte expertise appel jugement Nanterre quels sont les effets de l’appel appel jugement non avenu appel jugement non signifiĂ© quel avocat pour faire appel appel jugement notification appel jugement ordonnant expertise procureur qui fait appel Ă©videment, L’appel appel jugement par dĂ©faut appel jugement pĂ©nal quelle appel procĂ©dure pĂ©nale appel jugement rectificatif appel jugement rectification erreur matĂ©rielle procĂ©dure pĂ©nale appel procĂ©dure pĂ©nale appel suspensif appel jugement redressement judiciaire appel jugement rendu en dernier ressort procĂ©dure pĂ©nale cour d’appel appel jugement rendu par dĂ©faut appel jugement rĂ©putĂ© contradictoire rĂšglement de la cour d’appel en matiĂšre pĂ©nal appel jugement sur intĂ©rĂȘts civils appel jugement sur la compĂ©tence signification jugement appel huissier appel jugement sursis Ă  statuer appel jugement suspensif signification arrĂȘt cour d’appel chambre correctionnelle appel jugement ti Nanterre appel jugement tribunal correctionnel recevabilitĂ© de l’appel et exĂ©cution provisoire appel jugement tribunal de police appel jugement tribunal de proximitĂ© qui a fait appel du jugement appel jugement tribunal instance appel nullitĂ© jugement procĂ©dure d’appel en matiĂšre civile appel pĂ©nal appel pĂ©nal dĂ©lai procĂ©dure 905 cour d’appel appel pĂ©nal effet suspensif appel pĂ©nal suspensif procĂ©dure d’appel en matiĂšre pĂ©nale appel privĂ© appel procĂ©dure pĂ©nale obligation avocat appel et puis, L’appel appel procĂ©dure pĂ©nale 15-3 appel procĂ©dure pĂ©nale 175 recevabilitĂ© appel nullitĂ© appel procĂ©dure pĂ©nale 1958 appel procĂ©dure pĂ©nale 2020 procĂ©dure pĂ©nale procĂšs en appel avocat gĂ©nĂ©rale appel procĂ©dure pĂ©nale 362 personne qui fait appel appel procĂ©dure pĂ©nale 365-1 appel procĂ©dure pĂ©nale 393 obligation avocat en appel appel procĂ©dure pĂ©nale 40 appel procĂ©dure pĂ©nale 41-1 recevabilitĂ© d’un appel appel procĂ©dure pĂ©nale 41-2 appel procĂ©dure pĂ©nale 429 mesure conservatoire appel procĂ©dure pĂ©nale 475-1 appel procĂ©dure pĂ©nale 529-1 les effets suspensifs de l’appel appel procĂ©dure pĂ©nale 568 appel procĂ©dure pĂ©nale 63-1 l’effet dĂ©volutif de l’appel appel procĂ©dure pĂ©nale 63-4-1 appel procĂ©dure pĂ©nale 706-3 recevabilitĂ© de l’appel provoquĂ© appel procĂ©dure pĂ©nale 706-47 appel procĂ©dure pĂ©nale 706-71 et aussi, L’appel recevabilitĂ© de l’appel incident appel procĂ©dure pĂ©nale 706-73 appel procĂ©dure pĂ©nale 77 les effets de l’appel d’un jugement appel procĂ©dure pĂ©nale 77-1 appel procĂ©dure pĂ©nale 77-2 l’effet suspensif de l’appel en procĂ©dure civile appel procĂ©dure pĂ©nale 78-2 appel procĂ©dure pĂ©nale 89 recevabilitĂ© appel en garantie appel procĂ©dure pĂ©nale 9 code appel procĂ©dure pĂ©nale 9-1 l’effet suspensif de l’appel aujourd’hui appel procĂ©dure pĂ©nale 9-2 appel procĂ©dure pĂ©nale 9-3 l’effet suspensif de l’appel aujourd’hui appel procĂ©dure pĂ©nale 94 appel procĂ©dure pĂ©nale action civile l’effet dĂ©volutif appel procĂ©dure pĂ©nale action publique appel procĂ©dure pĂ©nale approfondie recevabilitĂ© appel Ă  cause de cela, en dernier lieu, L’appel Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, L’appel enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, L’appel ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, L’appel Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, L’appel Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, L’appel En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, L’appel Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, L’appel touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, L’appel Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, L’appel puis, En outre, finalement, en particulier, En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, L’appel Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, L’appel et puis, et aussi, procĂ©dure pĂ©nale du cabinet Aci assurera efficacement votre dĂ©fense. Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation auteur, co-auteur, complice, receleur ou victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre dĂ©fense durant la phase d’enquĂȘte garde Ă  vue ; d’instruction juge d’instruction, chambre de l’instruction ; devant la chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire aprĂšs le procĂšs, auprĂšs de l’administration pĂ©nitentiaire par exemple. IV. — Les domaines d’intervention du cabinet Aci L’appel Cabinet d’avocats pĂ©nalistes parisiens D’abord, Adresse 55, rue de Turbigo 75003 PARIS Puis, TĂ©l Ensuite, Fax Engagement, E-mail contact Enfin, CatĂ©gories PremiĂšrement, LE CABINET En premier lieu, RĂŽle de l’avocat pĂ©naliste L’appel En somme, Droit pĂ©nal L’appel Tout d’abord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral L’appel AprĂšs cela, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Puis, pĂ©nal des affaires L’appel Aussi, Droit pĂ©nal fiscal L’appel MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’urbanisme L’appel De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier En outre, Droit pĂ©nal de la presse Et ensuite, pĂ©nal des nuisances Donc, pĂ©nal routier infractions Outre cela, Droit pĂ©nal du travail MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’environnement Cependant, pĂ©nal de la famille En outre, Droit pĂ©nal des mineurs Ainsi, Droit pĂ©nal de l’informatique En fait, pĂ©nal international Tandis que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s NĂ©anmoins, Le droit pĂ©nal de la consommation Toutefois, Lexique de droit pĂ©nal Alors, Principales infractions en droit pĂ©nal Puis, ProcĂ©dure pĂ©nale Pourtant, Notions de criminologie En revanche, DÉFENSE PÉNALE Aussi, AUTRES DOMAINES Enfin, CONTACT. Lemonopole de postulation de l’avocat s’évince de l’article 5 de la loi n°71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 et de certaines dispositions du Code de procĂ©dure civile. L’article 18 de ce Code prĂ©voit, Ă  cet Ă©gard, que les parties peuvent se dĂ©fendre elles-mĂȘmes, sous rĂ©serve des cas dans lesquels la reprĂ©sentation est obligatoire. La loi n°2014-896 du 15 aoĂ»t 2014, relative Ă  l’individualisation des peines et renforçant l’efficacitĂ© des sanctions a modifiĂ© l’article 122-1 du Code pĂ©nal consacrant, en cas d’altĂ©ration du discernement de l’auteur au moment des faits, le principe d’attĂ©nuation de la peine prononcĂ©e. Le maximum lĂ©gal sera rĂ©duit d’un tiers en matiĂšre correctionnel et en cas de crime puni de la rĂ©clusion criminelle ou de la dĂ©tention criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, ramenĂ©e Ă  trente annĂ©es. Le sort rĂ©servĂ© Ă  la maladie mentale dans notre systĂšme de droit rĂ©pressif pose une rĂ©elle difficultĂ© tant sur la dĂ©finition mĂȘme du trouble que sur les consĂ©quences relatives Ă  la responsabilitĂ© pĂ©nale. En droit Romain les dĂ©ments Ă©taient dĂ©clarĂ©s irresponsables. Ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme possĂ©dĂ©s par le dĂ©mon. L’ancien droit en revanche retenait la responsabilitĂ© pĂ©nale des dĂ©ments lesquels Ă©taient exposĂ©s Ă  une sanction de droit commun sauf Ă  la juridiction de jugement de dĂ©cider de modĂ©rer la peine prononcĂ©e. Le Code PĂ©nal de 1810 article 64 a retenu le principe que si le malade Ă©tait au temps de l’action dans l’incapacitĂ© de comprendre la portĂ©e de ses actes sa responsabilitĂ© ne pouvait ĂȘtre retenue. En revanche si le dĂ©linquant n’était que lĂ©gĂšrement atteint il devait ĂȘtre traitĂ© comme s’il Ă©tait tout Ă  fait normal. Ce n’est qu’en 1992 que le lĂ©gislateur a introduit la notion de trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli le discernement et le contrĂŽle des actes ». La nouvelle rĂ©daction de l’article 122-1 du Code PĂ©nal ancien article 64 a laissĂ© perdurer le systĂšme antĂ©rieur. La personne atteinte au moment des faits d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrĂŽle de ses actes demeure irresponsable pĂ©nalement. alinĂ©a 1er de l’article 122-1 du Code PĂ©nal En revanche la personne qui Ă©tait atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altĂ©rĂ© son discernement ou entravĂ© le contrĂŽle de ses actes demeure punissable ; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle dĂ©termine la peine et en fixe le rĂ©gime. aliĂ©na 2 de l’article 122-1 du Code PĂ©nale. L’article 17 de la loi n°2014-896 du 15 aoĂ»t 2014 a réécrit le second alinĂ©a de l’article 122-1 relatif aux hypothĂšses dans lesquels l’auteur d’une infraction Ă©tait, au moment des faits, atteint d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altĂ©rĂ© son discernement. Il est dĂ©sormais ajoutĂ© l’alinĂ©a suivant Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance, lorsqu’elle dĂ©termine la peine et en fixe le rĂ©gime. Si est encourue une peine privative de libertĂ©, celle-ci est rĂ©duite du tiers ou, en cas de crime puni de la rĂ©clusion criminelle ou de la dĂ©tention criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, est ramenĂ©e Ă  30 ans. La juridiction peut toutefois, par une dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e en matiĂšre correctionnelle, dĂ©cider de ne pas appliquer cette diminution de peine. Lorsque, aprĂšs avis mĂ©dical, la juridiction considĂšre que la nature du trouble le justifie, elle s’assure que la peine prononcĂ©e permette que le condamnĂ© fasse l’objet de soins adaptĂ©s Ă  son Ă©tat ». 1. Application devant les tribunaux correctionnels La preuve de l’existence d’une altĂ©ration mentale ne peut ĂȘtre rapportĂ©e que par la rĂ©alisation d’un examen psychiatrique de la personne mise en cause. Le Procureur de la RĂ©publique peut dĂ©cider une expertise au stade de l’enquĂȘte de police. Il est libre de l’ordonner ou pas. L’article 388-5 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale, dans sa rĂ©daction issue de la Loi n°2014-535 du 27 mai 2014 prĂ©voit que les parties ou leur avocat peuvent, avant toute dĂ©fense au fond ou Ă  tout moment au cours des dĂ©bats, demander, par conclusions Ă©crites, qu’il soit procĂ©dĂ© Ă  tout acte qu’ils estiment nĂ©cessaire Ă  la manifestation de la vĂ©ritĂ©. Il convient utilement de rappeler que le PrĂ©sident du Tribunal se rĂ©serve le droit, aprĂšs avis du Procureur de la RĂ©publique, d’ordonner l’expertise psychiatrique ou de la refuser. Or, compte tenu dĂ©sormais de la prise en compte de l’altĂ©ration partielle dans la fixation du quantum de la peine et de son rĂ©gime, il semblerait normal que l’expertise psychiatrique devienne obligatoire dĂšs qu’elle est demandĂ©e soit par le MinistĂšre Public, soit Ă  l’initiative de la dĂ©fense. Nonobstant la rĂ©alisation d’une expertise psychiatrique, le tribunal correctionnel n’est jamais liĂ© par les conclusions de l’expert notamment 6 juin 1979, 1979, n°194. Le pouvoir souverain de la juridiction de jugement semble nĂ©anmoins restreint, sur la question de la prĂ©sence du trouble, puisque par dĂ©finition, la nĂ©cessitĂ© d’une expertise trouve sa justification dans l’inaptitude du magistrat Ă  rĂ©pondre Ă  une question d’ordre technique. Si le Tribunal Correctionnel retient l’existence d’un trouble psychique ou neuro-psychique ayant altĂ©rĂ© le discernement de l’auteur, il est dĂ©sormais prĂ©vu que, dans une telle hypothĂšse, si une peine privative de libertĂ© est encourue, celle-ci sera rĂ©duite du tiers. Le lĂ©gislateur a donc entendu fixer explicitement une diminution du maximum lĂ©gal de la peine encourue d’un tiers, ce qui n’était pas le cas dans la rĂ©daction antĂ©rieure. Le texte prĂ©cise que lorsque, aprĂšs avis mĂ©dical, la juridiction considĂšre que la nature du trouble le justifie, elle s’assure que la peine prononcĂ©e permette que le condamnĂ© fasse l’objet de soins adaptĂ©s Ă  son Ă©tat. Cela pourra prendre la forme d’un suivi-socio-judiciaire, d’une contrainte pĂ©nale avec injonction de soin, ou d’un sursis avec mise Ă  l’épreuve comportant une obligation de soins. Il rĂ©sulte des dĂ©bats parlementaires que cette nouvelle cause de diminution de la peine encourue a vocation Ă  concerner des personnes dont le discernement est tellement altĂ©rĂ© qu’il est presque aboli et n’a vocation qu’à s’appliquer en prĂ©sence d’une altĂ©ration considĂ©rable confinant Ă  l’abolition du discernement. Ceci Ă©tant, et comme le fait remarquer Jean Danet Sur l’altĂ©ration du discernement, prudence et mesure de sĂ»retĂ©, mais pour quel rĂ©sultat ? ; Gazette du Palais 19-21 octobre 2014, page 9, compte tenu de l’écart important gĂ©nĂ©ralement observĂ© entre les peines encourues et les peines prononcĂ©es, il est permis d’ĂȘtre rĂ©servĂ© sur la contrainte que reprĂ©sente le principe d’une diminution du tiers de la peine ». En revanche, si le tribunal dĂ©cide de ne pas appliquer la diminution de la peine, celui-ci doit spĂ©cialement motiver sa dĂ©cision. L’exigence de motivation ne joue que lorsque le tribunal prononce une peine supĂ©rieure au deux tiers de la peine d’emprisonnement encourue. Elle ne sera pas nĂ©cessaire si le tribunal prononce une peine infĂ©rieure ou Ă©galement au deux tiers, mĂȘme si la juridiction retient l’existence, chez l’auteur de l’infraction, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altĂ©rĂ© son discernement ou le contrĂŽle de ses actes. Il en sera probablement ainsi lorsque le tribunal constatera le caractĂšre peu important du trouble mental ou de son rĂŽle causal, ou de la particuliĂšre dangerositĂ© de la personne. Telle sera par le cas s’il est diagnostiquĂ© chez l’auteur une manie spĂ©cialisĂ©e de type kleptomanie alors qu’il est prĂ©venu d’un dĂ©lit routier puisqu’aucun lien causal n’existe dans la pathologie dont est atteint l’auteur et l’infraction prĂ©sumĂ©e commise. Ainsi l’existence d’une altĂ©ration du discernement ne justifiera pas, Ă  elle seule, une diminution du quantum de la peine. Enfin le tribunal pourra Ă©galement Ă©carter la diminution de peine lorsque l’auteur de l’infraction prĂ©sente une dangerositĂ©. Il faut sans doute entendre par lĂ  la dangerositĂ© sociale » de l’auteur. Le nouvel article 130-1 du Code PĂ©nal donne en effet pour finalitĂ© Ă  la peine notamment la protection de la sociĂ©tĂ© ». Ici encore seule une expertise psychiatrique sera en mesure de se prononcer sur la dangerositĂ© de l’auteur tant d’un point de vue psychiatrique que social. 2. Application devant la Cour d’assises En matiĂšre criminelle l’article 81-8Ăšme du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale donne la facultĂ© au juge d’instruction de prescrire un examen mĂ©dical ou psychologique ». La circulaire gĂ©nĂ©rale du 1er mars 1993 prĂ©cise qu’il est procĂ©dĂ© Ă  un tel examen toutes les fois que l’attention du magistrat est appelĂ©e, notamment par l’examen mĂ©dical ou psychologique ou par l’enquĂȘte sociale, sur l’existence possible de troubles psychiatriques. ConfiĂ© Ă  des mĂ©decins experts psychiatres, cet examen a pour objet de dĂ©terminer si les perturbations de la personnalitĂ© peuvent ĂȘtre situĂ©es dans l’ensemble des affections psychopathologiques connues ». Il convient de rappeler que l’expertise mĂ©dicale avant jugement n’est obligatoire, en vertu des dispositions de l’article 706-47-1 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale, que pour les infractions les plus graves ou celles prĂ©sentant un caractĂšre sexuel mentionnĂ©es par l’article 706-47 du mĂȘme code. Enfin, le Code de ProcĂ©dure PĂ©nale dĂ©termine Ă©galement un rĂ©gime spĂ©cifique pour la protection des majeurs. En effet l’article 706-115 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale prĂ©voit que le majeur protĂ©gĂ© tutelle-curatelle-sauvegarde de justice- mandat de protection future doit ĂȘtre soumis avant le jugement Ă  une expertise mĂ©dicale obligatoire afin d’évaluer sa responsabilitĂ© au moment des faits. En pratique, l’expertise psychiatrique est systĂ©matique en matiĂšre criminelle. Devant la Cour d’Assises, l’expertise psychiatrique ou psychologique peut ĂȘtre sollicitĂ©e par les parties ou ordonnĂ©e d’office par le PrĂ©sident, avant l’ouverture de l’audience dans le cadre des pouvoirs que lui confĂšrent les articles 283 et suivants du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale. Cette facultĂ© est Ă©galement offerte au PrĂ©sident, durant l’audience, en vertu de son pouvoir discrĂ©tionnaire, ou par la Cour en vertu de son pouvoir juridictionnel. Compte tenu des nouvelles dispositions de l’article 122-1 du Code PĂ©nal, instituant une cause lĂ©gale de diminution de peine, la Cour d’Assises devra, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 356 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale, prĂ©voir une question spĂ©cifique qui pourra ĂȘtre posĂ©e au jury soit Ă  l’initiative du PrĂ©sident, d’office ou sur la demande de la dĂ©fense. Il sera alors demandĂ© par question spĂ©ciale si l’accusĂ© Ă©tait atteint ou non, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altĂ©rĂ© son discernement ou entravĂ© le contrĂŽle de ses actes ? Il convient de rappeler que le lĂ©gislateur a modifiĂ© l’article 361-1 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Loi n°2000-516 du 15 juin 2000, art 80-III, entrĂ© en vigueur le 1er janvier 2001 afin de rendre obligatoire cette question dans le cas oĂč a Ă©tĂ© posĂ©e la question sur l’existence d’un trouble mental ayant aboli le discernement ou le contrĂŽle des actes de l’accusĂ©, et qu’il a Ă©tĂ© rĂ©pondu nĂ©gativement Ă  cette question. Il semble en effet logique que si la Cour d’Assises s’est interrogĂ©e sur l’existence d’un trouble ayant aboli le discernement et a rĂ©pondu par la nĂ©gative, elle doive ensuite s’interroger sur l’existence d’un trouble ayant entrainĂ© une altĂ©ration. Si la Cour rĂ©pond positivement Ă  la question de l’existence d’une altĂ©ration celle-ci conserve cependant la possibilitĂ© de ne pas retenir la diminution de la peine en principe applicable. Contrairement au Tribunal Correctionnel, la Cour d’Assises n’a nullement l’obligation de motiver spĂ©cialement sa dĂ©cision. Cette disposition s’explique par le fait que la motivation des arrĂȘts d’assises ne portent que sur la culpabilitĂ© et non sur la peine. article 365-1 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale. Ceci Ă©tant le lĂ©gislateur a modifiĂ© l’article 362 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale afin de prĂ©voir, qu’une telle peine privative de libertĂ© Ă©gale ou supĂ©rieure aux deux-tiers de la peine encourue, ne pourrait ĂȘtre adoptĂ©e qu’à la majoritĂ© qualifiĂ©e de 6 voix au moins en premiĂšre instance et 8 voix au moins en appel. Le nouvel article 122-1 du Code PĂ©nal constitue une avancĂ©e souhaitable dans la prise en compte de l’altĂ©ration du discernement de l’auteur au moment de la commission d’une infraction et permet ainsi de renforcer le principe d’individualisation de la peine. Il n’en demeure pas moins que cette nouvelle mesure laisse planer quelques doutes sur son efficience devant les juridictions qui peuvent toujours Ă©carter le principe de l’attĂ©nuation de la peine. Y76PHBd.
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  • art 47 code de procĂ©dure civile