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Régulièrement, des saisies ou des événements liés au trafic de drogue évoquent la vulnérabilité de l’Afrique de l’Ouest, située à la croisée de plusieurs routes très utilisées par les narcotrafiquants. État des lieux avec Amado Philip de Andrés, directeur régional de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ONUDC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, dont le bureau régional se trouve à Dakar, au Sénégal. Entretien. RFI Amado Philip de Andrés, vous qui avez accès à l’ensemble des informations disponibles sur le trafic international de drogue en Afrique de l’Ouest, quelles sont les grandes tendances que vous observez actuellement ?Amado Philip de Andrés Si on voit la situation telle qu’elle était en Afrique de l'Ouest en 2008 et qu’on regarde la situation maintenant, c'est un peu back to the future » retour vers le futur ». L’Afrique de l’Ouest est devenue une plaque tournante du trafic de résine de cannabis. En 2021, 57 tonnes de cannabis ont été saisies dont une macro saisie de 17 tonnes au Niger. Les enquêtes et rapports de l’ONUDC, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies OEDT/EMCCDA, l’Organisation de coopération et de développement économique OCDE à Paris et le Groupe d’experts sur le Mali de la résolution 2541 de 2020 du Conseil de sécurité ont confirmé que la route du cannabis traverse le Sahel et ont identifié des individus faisant partie des groupes armés connectés avec les trafiquants de haschisch dans la sous-région du Sahel. De plus, nous avons un trafic de cocaïne qui cherche toujours à rediriger une partie de sa production vers l'Afrique de l'Ouest pour atteindre l'Europe à travers la mer Méditerranée et les Balkans. Ce qu’on observe maintenant, c’est un changement des modus operandi, des mêmes pays d’origine du trafic, sur les mêmes routes transatlantiques. En 2008, les narcotrafiquants utilisaient surtout des sous-marins fabriqués en Amérique du Sud. Mais depuis 2019, 2020 et 2021, ils utilisent plutôt des bateaux de pêche qui ont été adaptés pour pouvoir acheminer à chaque voyage entre une tonne et une tonne et demie de cocaïne. Ce qui a changé aussi, c’est que les réseaux de trafiquants sont devenus multinationaux. On continue à voir des Européens, principalement en provenance des pays destinataires de la cocaïne comme les Balkans, mais on voit aussi maintenant de plus en plus de Sud-Américains et des citoyens des pays de la région. Mais la question qui nous inquiète à présent, c'est qu’à la faveur du développement des économies de la région, les narcotrafiquants ont découvert qu’au Sénégal, au Ghana ou au Cap-Vert et dans plusieurs pays de la côte, il y a une classe moyenne susceptible de devenir une nouvelle base de consommateurs et le trafic actuel les vise particulièrement. Saisies de drogues en Afrique entre mars 2020 et avril 2021 © ONUDC La consommation locale en Afrique de l’Ouest est-elle en forte augmentation ?Au Sénégal, par exemple, depuis deux ans et demi, l’ONUDC fournit un appui technique au gouvernement pour mettre en place un observatoire de la consommation des drogues et du trafic, ayant comme point focal le Comité interministériel de lutte contre la drogue –composé notamment du ministère de la Santé et du ministère de l’Intérieur, avec plusieurs universités du Sénégal et une contribution très généreuse de la part de la République française, combinée avec des fonds du gouvernement du Sénégal. Car au-delà de la consommation de cannabis, il y a une consommation de cocaïne, de tramadol médicament opioïde et de nouvelles substances psychoactives qui viennent d’Asie. Nous estimions avoir, par exemple, près de 10 000 toxicomanes au Sénégal, mais les derniers chiffres de prise en charge font état de plus de 24 000 personnes et je pense que, d’ici à deux ans, elles seront plus de 50 000. Avant, nous observions que 5% à 8% de la cocaïne qui transitait dans la région, restait sur place, mais aujourd’hui ce chiffre est passé à 10%-17%. Cela indique qu’il y a une base de consommateurs qui se développe au niveau régional et c’est une grande source d’ j’étais à Nouakchott et les autorités mauritaniennes me disaient qu’elles avaient maintenant un problème de consommation de drogue qui n’existait pas en 2008. En 2008, environ la moitié de la cocaïne produite en Amérique du Sud allait vers l’Europe à travers l’Afrique de l’Ouest et l’autre moitié allait vers le Nord. Aujourd’hui, on a un renforcement des routes côtières comme le montrent les saisies sur ces vingt derniers mois. Sur cette période, les autorités ont saisi 11 tonnes au Cap-Vert, 5 tonnes au Sénégal, 4 tonnes au Bénin, 3 tonnes en Gambie, 2,7 tonnes en Guinée-Bissau et presque 2 tonnes en Côte d’Ivoire. Il y a donc eu 47 tonnes de cocaïne saisies, un chiffre qu’il faudrait peut-être multiplier par 20 ou plus pour avoir une idée des volumes réels en transit entre l’Amérique latine et l’Afrique de l’Ouest. La cocaïne en Afrique de l'Ouest © RFI / source ONUDC Quelles sont les principales routes du narcotrafic international qui touchent l’Afrique de l’Ouest ?Actuellement, nous avons trois routes principales. La route de Nouakchott, qui vient du Maghreb et qui touche les mêmes pays que la route de la cocaïne et puis la route de l’héroïne en provenance de l’océan Indien. Cette dernière route, qui a transité par des pays de l’océan Indien comme le Kenya, l’île Maurice ou les Seychelles, arrivait auparavant en Afrique de l’Est et remontait vers l’Europe via le Sahara. Aujourd’hui, à la suite de contraintes de circulation créées par le Covid, cette route traditionnelle de l’héroïne en provenance de l’océan Indien s’est modifiée. Elle transite par l’Afrique de l’Est, va ensuite vers l’Afrique du Sud et repart vers l’Europe par la mer, en contournant le continent en bateau via l’Afrique de l’Ouest. Sachant que 10%-17% du produit reste dans les différents pays pour des consommateurs locaux, c’est pour la région une autre source de autre gros problème, qui s’est étendu notamment en Afrique de l’Ouest, c’est la consommation de tramadol. Un opioïde qui provient principalement du sous-continent indien, dont la consommation s’est d’abord développée dès 2018 sur l’ensemble de l’Afrique du Nord, au Maghreb et au Machrek. Le tramadol s’est ensuite répandu comme une véritable pandémie en Afrique de l’Ouest où, désormais, on en trouve partout. De plus, c’est un produit qui se combine très bien avec l’usage de la cocaïne et parfois avec les nouvelles substances psychotropes. C’est devenu un problème majeur en Afrique de l’Ouest, non seulement dans les pays du Sahel mais aussi sur tous les pays de la côte et c’est actuellement en train de se répandre en Afrique la cocaïne, les trois pays producteurs sont surtout la Colombie, mais aussi le Pérou et la Bolivie. La cocaïne transite souvent par d’autre pays comme le Brésil avant d’arriver en Afrique. Que peut-on dire actuellement sur ce trafic de cocaïne ? Entre 7% et 10% du trafic se fait par voie aérienne, mais la majorité transite par bateau. En 2008, les autorités colombiennes montraient à l’ONUDC, une fois saisis, des sous-marins fabriqués en Colombie par les réseaux criminels, ou plus exactement des semi-submersibles pour le transport qui coûtaient entre 70 000 et 120 000 euros pièce, mais leurs capacités étaient limitées et ils devaient en utiliser plusieurs pour traverser l’Atlantique et remonter vers l’Europe. Donc, pour y parvenir, ils devaient acheminer plusieurs sous-marins par bateaux pour faire l’ensemble du trajet. Aujourd’hui, les trafiquants privilégient les bateaux de pêche. Ce sont des bateaux de pêche du type dhow » comme les bateaux fabriqués en Asie, qui sont manufacturés en Amérique latine et qui ont, en plus, des cales à poissons, des compartiments spécialement aménagés, pouvant transporter plus d’une tonne de cocaïne. De plus grosses quantités sont souvent transportées par conteneurs sur les lignes commerciales. Ce qu’on observe, c’est que les trafiquants utilisent les mêmes routes, mais avec des bateaux plus costauds. Le Covid a eu un impact sur cette activité. Beaucoup de ces bateaux de pêche ont dû attendre avec leur marchandise pendant des mois avant de rejoindre les zones économiques exclusives, car il y avait des restrictions de transport, mais aujourd’hui ils reprennent leurs activités. Les routes de la cocaïne entre 2015 et 2019 © ONUDC Une grande partie de la cocaïne qui traverse l’Afrique de l’Ouest par l’intérieur, à destination de l’Europe, contribue au financement des conflits au Sahel et au Sahara. Que sait-on des liens existants entre les terroristes et les narcotrafiquants ?Comme je vous l’ai mentionné, l’ONUDC s’inquiète des connexions entre certains individus faisant partie des groupes armés avec les trafiquants de haschisch dans la sous-région du Sahel. Ainsi, il faut bien comprendre le fonctionnement des terroristes. En 2008, quand al-Qaïda au Maghreb islamique a commencé à se positionner à Gao et dans des endroits très spécifiques du Sahel et du Sahara, c’était du terrorisme. Mais depuis, ils se sont mis à fonctionner comme un groupe criminel transnational organisé et ils essaient de passer inaperçus en se mêlant aux communautés locales. En 2008, on avait même pu observer des narcotrafiquants colombiens qui étaient à Gao et qui négociaient des droits de passage avec les Touaregs et avec al-Qaïda. Maintenant, c'est plus difficile de voir ça, car les cellules de trafiquants font partie de la communauté ils sont beaucoup plus nombreux et ils se fondent dans la population. Chez al-Qaïda ou Boko Haram, ils font parfois partie de la population alors que chez Daech, le modus operandi est complètement différent, ils s’imposent comme un groupe terroriste extérieur et leur relation avec la communauté est complètement différente. Pour affronter ce fléau, il y a bien sûr la réponse militaire, mais il faut aussi commencer à se demander comment couper les racines de cette connexion avec les jeunes. En Afrique, dans cette région, 72% de la population a moins de 23 ans. Il y a un problème de développement, cette population très jeune rêve de progresser comme en Europe mais elle est frustrée. La moyenne d’âge en Europe est de 45 ans, ici elle est de 23 ans. Qu’est ce qui se passe pour un jeune qui n’a rien dans un village perdu au Mali, qui n’a aucune perspective ? À quoi pense-t-il quand il rencontre des trafiquants de haschisch, de cocaïne ou des terroristes ?Le problème, c’est qu’avec la frustration, les jeunes rêvent tous de gagner de l’argent et beaucoup d’argent. Ils deviennent transporteurs, commencent à voyager et à gagner de l’argent, en général au début 1% sur la marchandise convoyée. Ces jeunes transporteurs rentrent aussi en contact avec les terroristes et développent avec eux et leur communauté des réseaux. Aujourd’hui, la frontière entre terrorisme et narcotrafiquant est plus fluide et s’adapte constamment. Il n’y a plus d’organigramme comme avant, ils utilisent le numérique. C’est un système informel où des membres de la population vont se mettre en rapport avec d’autres personnes pour établir un contact, pour obtenir un droit de passage. Ce que veulent les trafiquants, ce n’est pas uniquement faire de l’acheminement vers l’Europe, c’est aussi créer un marché de consommateurs. Les narcotrafiquants, par exemple de l’Amérique du Sud, qui opèrent au niveau international, cherchent toujours à garder le contrôle sur la marchandise, car le prix augmente avec la distance parcourue. À partir du point d’origine, le bénéfice sur le prix de la cocaïne augmente tous les 15 km de 1,7%. Donc, si la cocaïne passe à travers l’Afrique de l’Ouest, c’est encore mieux et la pureté est très élevé, presque 100%, ce qui veut dire que c’est un produit de luxe qui rapporte beaucoup. Les narcotrafiquants, à travers leurs réseaux criminels, restent toujours en contact avec les transporteurs et gardent le contrôle sur leur marchandise jusqu’à ce que le produit arrive dans la rue à Paris ou à Londres pour avoir accès au prix rôle peuvent jouer les Nations unies face à cette situation ? Je pense que nous avons plusieurs types de rôle à jouer et le premier, c'est d’aider nos clients, les pays, à travers une assistance technique de qualité. Nous développons des programmes internationaux de lutte qui sont nés ici au Sénégal pour certains d’entre eux, comme AIRCOP sur le trafic aérien ou le Programme de contrôle des conteneurs, créé en 2003, qui a été développé conjointement par l'ONUDC et l'Organisation mondiale des douanes OMD pour aider les gouvernements à créer des structures de renforcement durables dans certains ports afin de minimiser les risques d'utilisation de conteneurs pour le trafic de drogues, la criminalité transnationale et le trafic des drogues. Mais aussi, nous aidons les pays à adapter leur législation en développant par exemple des droits à l’assistance sanitaire pour faire face à la multiplication des consommateurs qu’il ne faut pas considérer comme des criminels. Ces nouvelles approches que l’on trouve inscrites dans des conventions de l’ONU ainsi que dans l’acquis communautaire de pays de l'Union européenne, le sont aussi maintenant dans des pays de la région comme le Sénégal qui est, par exemple, considéré comme un pays champion en la matière d'un point de vue législatif. Il y a quelques années, avant la déclaration de Praia en 2008, la législation dans la région pénalisait les consommateurs, les considérant comme des criminels. Aujourd’hui sur cette question, le Sénégal peut être pris en exemple dans la zone francophone, comme le Cap-Vert dans la zone lusophone ou le Ghana dans la zone anglophone. Le troisième point qui me paraît très pertinent, c’est le renforcement des capacités étatiques pour lutter contre le trafic de stupéfiants et la criminalité transnationale organisée. En tant que directeur régional de l’ONUDC, ce que je vois au Sahel, c’est qu’on a mis traditionnellement l'accent sur des réponses militaires face aux groupes armés. Aujourd’hui, il faudrait commencer en priorité à soutenir les efforts des pays de la région à renforcer toute la chaîne judiciaire. C’est ce qu’on appelle le legal finish ». Car on a eu une tendance à oublier trop longtemps le système pénitentiaire et à ne pas voir toute la chaîne pénale comme l’instrument principal pour témoigner d’un changement de paradigme. Avec la Mauritanie, le Sénégal, tous les pays de la côte, mais aussi avec le Burkina Faso et les pays du Sahel, l’ONUDC travaille sur la façon dont on peut soutenir les pays de la région à renforcer les capacités d’investigation et de coordination inter-étatique, mais aussi les capacités de poursuite des délits. Il faut raisonner sur plusieurs pays comme le font les trafiquants et pouvoir travailler sur plusieurs bases dans plusieurs endroits. En plus, il faut renforcer la coopération entre les procureurs et le système pénitencier à l’image de ce que fait le Burkina Faso actuellement avec ses prisons. Donc, il faut regarder toute la chaîne judiciaire, investigation, coopération d’intérêt régional, coopération avec les autres juridictions en Amérique latine et en Europe, emprisonnement et réinsertion, sinon nous aurons toute une génération perdue.
Lesite de Drimolen, situé dans le berceau de lhumanité Cradle of Humankind-un site du patrimoine mondial de lUNESCO a vu passer un grand nombre dhominidés très différents les uns des autres. La découverte dun Homo erectus dans des strates archéologiques nétait pas attendue et encore moins dans les plus anciennes. En effet, ce crâne appartient au plus ancien
En Afrique de l’Ouest, le taux d’accès à l’électricité est de 52 % en moyenne, avec des coupures d’électricité pouvant atteindre 80 heures par mois. À 0,25 dollar le kilowattheure, l’électricité demeure cependant très chère dans la région et coûte deux fois plus que le prix moyen dans le demande intérieure dans les pays d’Afrique de l’Ouest est souvent trop faible pour attirer des investissements dans de grands projets, capables de réaliser des économies d’échelle. De ce fait, ces pays dépendent généralement de petites centrales au fioul très coûteuses. Et, en l’absence de planification, ils sont contraints de louer des centrales électriques, ce qui augmente encore les est donc essentiel que les pays voisins collaborent entre eux pour améliorer l’accès à une électricité fiable en Afrique de l’Ouest. C’est l’objectif du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain EEEOA. Il rassemble 14 pays – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo – et 27 entreprises nationales d’électricité qui œuvrent de concert à la création d’un marché régional unifié de l’ pour échangerAujourd’hui, l’EEEOA assure l’interconnexion physique nécessaire aux échanges d’électricité entre les pays. Les échanges entre les dix pays déjà interconnectés représentent près de 7 % des échanges d’électricité dans la région. La ligne de transport la plus importante devrait être opérationnelle, d’ici 2020 ce qui permettra à l’électricité de traverser l’Afrique de l’Ouest, depuis les pays disposant de ressources énergétiques bon marché, propres et abondantes vers les pays qui en sont Banque mondiale estime que l’établissement d’un marché régional unifié de l’énergie permettrait d’économiser entre cinq à huit milliards de dollars par an grâce aux moindres coûts d’exploitation qui, à leur tour, réduiront les coûts de tirant un meilleur parti des ressources énergétiques bon marché dont dispose la région, les échanges d’énergie amélioreront la fiabilité globale de l’approvisionnement et rendront l’électricité plus abordable pour tous les pays. Autre avantage cela favorisera une production électrique plus écologique puisque les anciennes centrales à fioul seront remplacées par des sources d’énergie plus propres comme le gaz naturel, l’énergie solaire et l’hydroélectricité. Le système électrique de la région sera en outre plus fiable et pourra plus facilement faire face à des pénuries accidentelles. Enfin, le marché unifié créé par ces 14 pays attirera plus facilement les investissements du secteur privé dans la production d’énergie. Il s’agit d’une occasion historique pour l’Afrique de l’Ouest. Mettre sur pied un système d’échanges solide permettra de réduire considérablement le coût moyen de la production énergétique dans la région et d’améliorer l’accès à une électricité plus propre et plus fiable », souligne Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. La Banque mondiale partage entièrement la vision ouest-africaine d’un secteur de l’énergie moderne, capable de satisfaire les besoins de populations et d’appuyer le développement économique. Et nous sommes déterminés à accompagner nos clients dans la mise en place de ce marché régional. »Depuis 2005 la Banque mondiale soutient l’action de l’EEEOA, aux côtés de plusieurs partenaires du développement, pour améliorer l’interconnexion physique et l’intégration des réseaux électriques nationaux. La Banque mondiale appuie depuis longtemps le secteur de l’énergie en Afrique de l’Ouest. À ce jour, elle a alloué 750 millions de dollars, par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement IDA, aux travaux de construction des infrastructures d’interconnexions primaires. 4 000 kilomètres de lignes de transport sont actuellement en cours de construction et leur mise en service est prévue pour le début des années défis techniques et commerciauxLa complexité du marché de l’EEEOA soulève de nouvelles difficultés politiques et techniques. En effet, pour qu’un marché régional de l’énergie fonctionne, il faut non seulement des infrastructures adéquates, mais aussi une réelle collaboration entre dirigeants politiques, autorités de régulation et entreprises publiques d’électricité, et ce au niveau national et régional. Cela exige aussi que les différents pays évoluent au même rythme dans les domaines politique, réglementaire et institutionnel. À cet égard, il est encore nécessaire de travailler à la mise sur pied d’organismes et d’accords commerciaux exemple, les paiements entre partenaires commerciaux de la région sont irréguliers. En 2016, les arriérés ont atteint un tel niveau que l’EEEOA a constitué un groupe de travail sur la sécurisation des paiements des échanges d’énergie transfrontaliers. Afin de garantir la pleine réalisation de l’unification régionale du marché de l’énergie, ce groupe de travail a recommandé de mettre en œuvre différentes mesures susceptibles de renforcer la confiance dans le marché régional de l’électricité, en particulier l’amélioration de la solvabilité du secteur, la sécurisation des contrats, la fourniture de garanties et l’implication des institutions ce contexte, la Banque mondiale entend financer en priorité des projets destinés à renforcer la performance des entreprises publiques d’électricité, gage de meilleurs services et du développement des échanges d’énergie électrique en Afrique de l’Ouest.
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L’organisation “solidarité laïque Afrique de l’Ouest“ a tenu une conférence de presse dans la matinée de ce jeudi 5 mars 2020 à Ouagadougou. Cette rencontre avec les Hommes de médias entre dans le cadre de lancement du programme “Compétences pour demain CPD“ . Il s’agit de soutenir les initiatives des jeunes en faveur des changements socioéconomiques des zones périphériques des grandes villes d’Afrique de l’Ouest. Du 5 au 10 mars 2020, se tient à Ouagadougou et à Koubri, le lancement du programme “compétences pour demain“. Sous le thème soutenons les initiatives des jeunes pour la transformation socioéconomique », ce programme a l’ambition de proposer des solutions nouvelles à la problématique de l’autonomisation des jeunes. Il le programme s’appuie sur deux axes à savoir, l’employabilité et l’engagement citoyen. Six 06, sont les pays où se déroulera le programme. Il s’agit notamment du Burkina Faso, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, le Mali et le Sénégal. Le monde est confronté aux crises, selon Alain Canonne, délégué général de “solidarité laïque“. Pour sa part, les crises que connait l’Afrique sont celle environnementale, celle climatologique et surtout celle de l’emploi des jeunes, qui engendre une crise de l’avenir de la jeunesse. C’est pour trouver des solutions à cette situation, que ce programme a été initié. C’est un programme spécifique pour essayer de travailler sur les enjeux de la citoyenneté et de l’emploi des jeunes, parce que ces deux axes peuvent considérer l’avenir d’un jeune. C’est-à -dire son avenir au sein de la communauté et sur la question de l’employabilité », a laissé entendre le délégué général de l’organisation. 60% des jeunes formés sont sans emploi. Cependant, si on écoute les jeunes, selon Alain Canonne, si on discute avec eux, on a une idée relative à ce qu’ils pourraient faire car “notre responsabilité c’est être innovant“ , a-t-il soutenu. Le programme se fonde à un mode opératoire qui se base sur une méthodologie. C’est “faire se rencontrer dans un même espace, une variété d’expertises différentes pour faire germer les solutions innovantes afin de répondre aux besoins et aux aspirations des jeunes” . Aussi, les accompagner dans un processus de transformation de la personne et du territoire et enfin, exploiter les ressources et les avantages de la démarche en réseau au sein d’un écosystème local et transnational d’acteurs complémentaires. Alors, il y aura des séries d’ateliers et de formations dans différents domaines comme l’audiovisuelle, l’agroécologie, l’agriculture, l’apiculture. Selon Alain Canonne, l’Afrique a des leçons à donner au monde. Donc, elle n’a pas besoin de chercher des modèles ailleurs. Nous nous inscrivons complètement dans cette situation de territorialité en nous basant sur ce que les jeunes représentent, pour être aptes à répondre au développement de leur territoire, et aussi à leur besoin en terme de création d’emploi et d’entrepreneuriat collectif », a expliqué le directeur de l’antenne régionale, Pierre Sawadogo. C’est-à -dire que cette formation est une contribution importante pour l’autonomisation et l’émergence des jeunes dans les pays concernés par ce programme.
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