Le label de la variole du singe est signĂ© par Abdou BENABBOU Des spĂ©cialistes de la santĂ© s'Ă©taient aventurĂ©s Ă affirmer que la variole du singe n'Ă©tait qu'une simple lĂ©sion cutanĂ©e bien inoffensive pour s'inquiĂ©ter outre mesure et qu'elle disparaĂźtra aussi vite qu'elle n'est apparue. On lui a mĂȘme collĂ© un qualificatif insidieux pour orienter les regards vers l'Afrique pour souligner sa distanciation, l'air de rappeler que les virus sont toujours d'essence africaine. Or on remarque aujourd'hui que son Ă©closion est ailleurs et que ses empoignades et ses coups fourrĂ©s ne sont pas aussi inoffensifs que prĂ©tendus et que le dĂ©compte des morts qu'il provoque a dĂ©butĂ©. Deux premiers dĂ©cĂšs sont annoncĂ©s en Espagne et six autres sont rĂ©pertoriĂ©s ailleurs confirmant une damnation sanitaire nouvelle non sans indiquer que prĂšs d'une centaine de pays occidentaux subissent soudainement les affres de la subite maladie. Le constat est d'une clartĂ© si Ă©vidente au point d'ameuter l'Organisation mondiale de la santĂ© pour qu'elle Ă©mette un retentissant signal d'alarme et pour que les laboratoires de recherche en ordre desserrĂ© soient enclins une fois de plus Ă vivifier leurs Ă©prouvettes. On sait aujourd'hui avec certitude et preuves scientifiques Ă l'appui ses origines et de quoi il a pris naissance. Son label est signĂ© par une catĂ©gorie de population de plus en plus large qui a dĂ©cidĂ© de bouleverser la nature des relations humaines en prĂ©tendant au nom de la libertĂ© donner un nouveau sens Ă la civilisation. Il est de plus en plus prĂȘtĂ© Ă croire que quelque chose d'immense s'efface pour l'espĂšce pensante terrestre et que les malĂ©fices qu'elle subit ont un lien indubitable entre eux. On affirme Ă juste titre que la suprĂȘme canicule actuelle qui n'Ă©pargne aucune contrĂ©e du monde est l'Ćuvre de l'homme. Le sida, la grippe aviaire et celle porcine, la cascade des Ă©pidĂ©mies et leurs vagues successives, les sĂ©ismes rĂ©pĂ©tĂ©s, les tornades et les tsunamis, et les catastrophiques inondations qui s'en prennent aujourd'hui Ă des rĂ©gions fĂąchĂ©es depuis la nuit des temps avec la pluie, ont l'air de signifier aux humains qu'ils ne sont plus dignes de la Terre qui leur a Ă©tĂ© offerte. Par la providence ou par la volontĂ© divine.